Concernant sa première fugue, un talibé a raconté qu’après un châtiment corporel très sévère de la part de son marabout, il a pris la fuite et, durant une journée et une nuit, il n’a ni mangé, ni dormi. Lorsqu’il est retourné chez lui, son père était étonné de le voir et s’est acharné sur lui sans rien lui demander. Ensuite, il a appelé le marabout pour l’informer et le lui retourner.
Un autre enfant a confessé que sa mère est souvent battue par son beau-père. Et ce dernier ne cesse de lui dire d’aller chercher son père inconnu….
Des témoignages qui ont choqué le coordonnateur national du Cosaed, Moussa Sow, le représentant de Clairenfance Babacar Diop et le chef du service régional du développement communautaire, Abdoulaye Sambou et une dizaine d’intervenants.
De l’avis de ces derniers, il n’est plus question d’étouffer ces problèmes qui continuent de gangréner la société sénégalaise.
M. Sambou a condamné avec la dernière énergie toute pratique qui consisterait à étouffer ces problèmes auxquels les enfants sont quotidiennement confrontés dans nos foyers et dans la rue.
Il a, à ce propos, déploré les nombreux cas de viol et d’inceste commis sur les jeunes filles et les garçons dans leurs propres familles, les violences faites aux enfants, la recrudescence de la mendicité, de la délinquance juvénile, de l’usage et du trafic de drogue, de la prostitution, le défaut d’enregistrement de la naissance des enfants, etc.
Il s’est réjoui néanmoins des efforts déployés par les pouvoirs publics, avec l’appui du Cosaed et autres Ong qui œuvrent pour la promotion de l’enfance, en vue de sortir ces enfants en difficulté de l’engrenage de la pauvreté et de les écarter du mauvais chemin.
M. Sambou a ainsi exhorté les « aînés volontaires protecteurs des enfants », les comités de veille et toutes les structures d’appui aux jeunes en difficulté, de coordonner leurs actions pour mieux protéger les enfants et les aider à faire valoir leurs droits.
Mbagnick Kharachi Diagne
Un autre enfant a confessé que sa mère est souvent battue par son beau-père. Et ce dernier ne cesse de lui dire d’aller chercher son père inconnu….
Des témoignages qui ont choqué le coordonnateur national du Cosaed, Moussa Sow, le représentant de Clairenfance Babacar Diop et le chef du service régional du développement communautaire, Abdoulaye Sambou et une dizaine d’intervenants.
De l’avis de ces derniers, il n’est plus question d’étouffer ces problèmes qui continuent de gangréner la société sénégalaise.
M. Sambou a condamné avec la dernière énergie toute pratique qui consisterait à étouffer ces problèmes auxquels les enfants sont quotidiennement confrontés dans nos foyers et dans la rue.
Il a, à ce propos, déploré les nombreux cas de viol et d’inceste commis sur les jeunes filles et les garçons dans leurs propres familles, les violences faites aux enfants, la recrudescence de la mendicité, de la délinquance juvénile, de l’usage et du trafic de drogue, de la prostitution, le défaut d’enregistrement de la naissance des enfants, etc.
Il s’est réjoui néanmoins des efforts déployés par les pouvoirs publics, avec l’appui du Cosaed et autres Ong qui œuvrent pour la promotion de l’enfance, en vue de sortir ces enfants en difficulté de l’engrenage de la pauvreté et de les écarter du mauvais chemin.
M. Sambou a ainsi exhorté les « aînés volontaires protecteurs des enfants », les comités de veille et toutes les structures d’appui aux jeunes en difficulté, de coordonner leurs actions pour mieux protéger les enfants et les aider à faire valoir leurs droits.
Mbagnick Kharachi Diagne