Invité des samedis de l’économie, la rencontre mensuelle de réflexions et de débats organisée par la Fondation Rosa Luxemburg et Arcade, M. Sonko faisait une communication axée sur le thème « Financement des politiques publiques et redistribution : qui paie la facture fiscale ? ».
Selon lui, les travailleurs et les personnes physiques, à travers l’impôt sur le revenu prélevé à la source et la TVA supportent plus l’impôt que les entreprises. Dans la même mouvance, M. Sonko a aussi dénoncé l’absence de sanctions par les autorités gouvernementales de certains patrons d’entreprise qui ne reversent pas l’ impôt sur le revenu de leurs salariés sans compter l’amnistie fiscale et les remises gracieuses dont bénéficient certaines entreprises ou encore le non paiement de leurs impôts par les députés.
Sur un autre registre, il soutient que « la politique de convention fiscale est une véritable niche à la fraude au Sénégal. » Selon cet inspecteur des impôts, le Sénégal a signé une dizaine de conventions fiscales avec un certain nombre de pays contre cinq seulement pour la Côte d’Ivoire qui partage avec lui la même zone économique qu’est l’Union économique et monétaire ouest africaine. « Mais, déplore-t-il, aucune évaluation de ces conventions n’a été faite ». A coté de ces conventions, il a aussi déploré les nombreuses exonérations fiscales qui constituent des niches fiscales privant le Sénégal de ressources financières importantes. « Il faut par conséquent les rationaliser », préconise M. Sonko.
A son avis il y a un manque de volonté des autorités d’imposer certaines catégories du secteur informel. « Le secteur informel représente presque 50% de la valeur du produit intérieur brut (PIB) mais moins de 3% du recouvrement des impôts », estime l’inspecteur des impôts. Dans la même mouvance, il avance que la contribution à l’impôt de certaines catégories de citoyens qui roulent avec de grosses cylindrées est presque nulle.
LERAL
Selon lui, les travailleurs et les personnes physiques, à travers l’impôt sur le revenu prélevé à la source et la TVA supportent plus l’impôt que les entreprises. Dans la même mouvance, M. Sonko a aussi dénoncé l’absence de sanctions par les autorités gouvernementales de certains patrons d’entreprise qui ne reversent pas l’ impôt sur le revenu de leurs salariés sans compter l’amnistie fiscale et les remises gracieuses dont bénéficient certaines entreprises ou encore le non paiement de leurs impôts par les députés.
Sur un autre registre, il soutient que « la politique de convention fiscale est une véritable niche à la fraude au Sénégal. » Selon cet inspecteur des impôts, le Sénégal a signé une dizaine de conventions fiscales avec un certain nombre de pays contre cinq seulement pour la Côte d’Ivoire qui partage avec lui la même zone économique qu’est l’Union économique et monétaire ouest africaine. « Mais, déplore-t-il, aucune évaluation de ces conventions n’a été faite ». A coté de ces conventions, il a aussi déploré les nombreuses exonérations fiscales qui constituent des niches fiscales privant le Sénégal de ressources financières importantes. « Il faut par conséquent les rationaliser », préconise M. Sonko.
A son avis il y a un manque de volonté des autorités d’imposer certaines catégories du secteur informel. « Le secteur informel représente presque 50% de la valeur du produit intérieur brut (PIB) mais moins de 3% du recouvrement des impôts », estime l’inspecteur des impôts. Dans la même mouvance, il avance que la contribution à l’impôt de certaines catégories de citoyens qui roulent avec de grosses cylindrées est presque nulle.
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