Ça dégénère à l’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar. Le port du voile reste toujours indésirable dans l’enceinte de l’établissement. Agées entre 8 et 16 ans, «ces filles sénégalaises et libanaises voilées sont maltraitées et violentées», selon la présidente du Comité des droits à l’école pour tous. «Il y a une fille qui a été battue hier. C’est la fille du commandant Sylla.
Ils voulaient l’obliger à enlever son voile. Elle s’est défendue et ils l’ont frappée. Elle a été en observation à l’hôpital Principal. Et sa maman aussi a été agressée», renseigne Loudna Saheli, d’une voix coléreuse, au téléphone.
En plus de la procédure enclenchée contre le règlement intérieur de Jeanne d’Arc interdisant le port du voile, une autre plainte vient d’être déposée.
«C’est inadmissible. Le comité a porté plainte contre Jeanne d’Arc pour coups et blessures, par le biais de son avocat Me Moustapha Ndoye. Le père de l’élève R. Sylla ne peut pas porter cette affaire, puisque c’est un haut gradé de l’armée», précise la présidente du Cdep. Une organisation qui se dit déterminée à mener son combat jusqu’au bout.
Ils voulaient l’obliger à enlever son voile. Elle s’est défendue et ils l’ont frappée. Elle a été en observation à l’hôpital Principal. Et sa maman aussi a été agressée», renseigne Loudna Saheli, d’une voix coléreuse, au téléphone.
En plus de la procédure enclenchée contre le règlement intérieur de Jeanne d’Arc interdisant le port du voile, une autre plainte vient d’être déposée.
«C’est inadmissible. Le comité a porté plainte contre Jeanne d’Arc pour coups et blessures, par le biais de son avocat Me Moustapha Ndoye. Le père de l’élève R. Sylla ne peut pas porter cette affaire, puisque c’est un haut gradé de l’armée», précise la présidente du Cdep. Une organisation qui se dit déterminée à mener son combat jusqu’au bout.