En France (Marseille depuis Paris) depuis plusieurs années déjà, la championne d’Afrique Fary Sèye nous a accordés au téléphone un entretien où elle a étalé son amertume. Révélée par le Tournoi international de Judo de Saint-Louis, la pensionnaire de l’institut des sports de Saint-Louis regrette son absence lors du dernier tournoi tenu après le décès de son protecteur, Mbaye Boye qu’elle ne parvient toujours pas à oublier.
La championne court toujours derrière les primes que les autorités devaient lui remettre. Elle réclame « son droit », tout comme la maison que le maire de Saint-Louis lui avait promise. Dépitée, elle déclare que le judo sénégalais est en crise et invite les autorités à mettre sur pied une fédération.
« Depuis mon titre de championne d’Afrique, je n’ai pas reçu mes primes de médailles, et même après mon titre, je n’ai rien reçu alors que j’ai ramené d’autres médailles. Je ne demande pas l’aumône, c’est quelque chose qui me revient de droit. On a payé les basketteurs et pourquoi pas nous ? J’ai toujours défendu les couleurs de mon pays et il est temps que le Président se tourne vers nous».
La championne court toujours derrière les primes que les autorités devaient lui remettre. Elle réclame « son droit », tout comme la maison que le maire de Saint-Louis lui avait promise. Dépitée, elle déclare que le judo sénégalais est en crise et invite les autorités à mettre sur pied une fédération.
« Depuis mon titre de championne d’Afrique, je n’ai pas reçu mes primes de médailles, et même après mon titre, je n’ai rien reçu alors que j’ai ramené d’autres médailles. Je ne demande pas l’aumône, c’est quelque chose qui me revient de droit. On a payé les basketteurs et pourquoi pas nous ? J’ai toujours défendu les couleurs de mon pays et il est temps que le Président se tourne vers nous».