Abdoulaye Diouf Sarr s’est lavé à grande eau. Il est épinglé par le rapport de la Cour des comptes dans le cadre de la gestion des fonds force Covid 19. Pour l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, il n’y a pas de quoi fouetter un chat bien que des recommandations de fond et de forme ont été pointées dans la procédure. Il indique être « clean. »
Des détournements tous azimuts, des vols et des hausses de facturation. Diouf Sarr se disculpe. « Moi je vous dis que depuis 14 ans, je gère des deniers publics en tant de Directeur financier de la Sn Hlm. Donc aujourd’hui dire qu’il y a des personnes qui n’étaient pas motivées c’est se référer aux documents qui citent les membres du Comité de gestion des épidémies. Au-delà de ce comité, il y’a eu une mobilisation nationale extraordinaire », se défend Diouf Sarr.
A ce titre, le rapport fait état de concentration des marchés entre les mains de fournisseurs. Le rapport donne l’exemple d’une dame qui a reçu le feu vert pour exécuter 17 marchés pour une valeur de 15 milliards de Fcfa. « Il faut aller regarder fondamentalement les ordres des services de cette personne et savoir que dans le passé elle a effectivement fourni dans le secteur. Mais le plus important dans un contexte comme ça c’est de voir si la personne a bien exécuté le marché et ça été le cas. Savoir si la personne a donné des éléments de qualité, les délais aussi. Et dire que voici un montant qui a été donné à toute personne c’est oublier effectivement qu’il y a eu des dossiers qui ont fait l’objet de marché dans des conditions tout à fait régulières », répond l’ancien ministre.
Dans le rapport d’éminentes personnalités ont été citées dont les Pr Seydi et Daouda Ndiaye épinglés pour conflits d’intérêts. « Tous les deux ont fait montre de professionnalisme et de grande solidarité. De tout temps, quand un rapport d’audit est fait, on tire des recommandations et des orientations », rappelle Diouf Sarr.
Yankhoba Diémé se dit pas surpris
Le Président du Conseil départemental de Bignona suite à la publication du rapport de la Cour des comptes, a réagi. Selon lui, c’est le Président de la République qui fait l’apologie de la mal gouvernance. « Chaque année, ce sont des rapports qui épinglent. Alors aujourd’hui, la suite ne sera pas grand-chose et ce sont des récidivistes. On n’y attend rien car c’est Macky lui-même qui y met le coude. C’est lui qui a choisi de faire la promotion de ces gens-là pour accéder à des postes et les ministres épinglés par ces rapports ne sont pas inquiétés et sont promus. »
La F2S réclame des sanctions
Le porte-parole estime qu’il faut des poursuites judiciaires dans le cadre du rapport de la Cour des comptes. A l’en croire, « il faut aussi traduire les autres, les véritables responsables ont des promotions cela pose problème. On ne peut pas gérer des deniers et sans pièces justificatives, c’est injuste. Avec cette pandémie, toutes les décisions venaient de gens qui sont à un niveau supérieur et qui se sont concertés pour des achats. » Dans le même ordre d’idées, Cheikh Seck charge les autorités en arguant que « des matériels médicaux ont été achetés mais sans effets sur les patients. C’est le cas des respirateurs qu’on achetait à deux milliards à une certaine période. Allez dans les hôpitaux, est-ce que c’est toujours fonctionnel ? C’est extraordinaire, bien que Macky Sall ait fait des efforts car cet argent n’a pas été utilisé à bon escient. »
REWMI
Des détournements tous azimuts, des vols et des hausses de facturation. Diouf Sarr se disculpe. « Moi je vous dis que depuis 14 ans, je gère des deniers publics en tant de Directeur financier de la Sn Hlm. Donc aujourd’hui dire qu’il y a des personnes qui n’étaient pas motivées c’est se référer aux documents qui citent les membres du Comité de gestion des épidémies. Au-delà de ce comité, il y’a eu une mobilisation nationale extraordinaire », se défend Diouf Sarr.
A ce titre, le rapport fait état de concentration des marchés entre les mains de fournisseurs. Le rapport donne l’exemple d’une dame qui a reçu le feu vert pour exécuter 17 marchés pour une valeur de 15 milliards de Fcfa. « Il faut aller regarder fondamentalement les ordres des services de cette personne et savoir que dans le passé elle a effectivement fourni dans le secteur. Mais le plus important dans un contexte comme ça c’est de voir si la personne a bien exécuté le marché et ça été le cas. Savoir si la personne a donné des éléments de qualité, les délais aussi. Et dire que voici un montant qui a été donné à toute personne c’est oublier effectivement qu’il y a eu des dossiers qui ont fait l’objet de marché dans des conditions tout à fait régulières », répond l’ancien ministre.
Dans le rapport d’éminentes personnalités ont été citées dont les Pr Seydi et Daouda Ndiaye épinglés pour conflits d’intérêts. « Tous les deux ont fait montre de professionnalisme et de grande solidarité. De tout temps, quand un rapport d’audit est fait, on tire des recommandations et des orientations », rappelle Diouf Sarr.
Yankhoba Diémé se dit pas surpris
Le Président du Conseil départemental de Bignona suite à la publication du rapport de la Cour des comptes, a réagi. Selon lui, c’est le Président de la République qui fait l’apologie de la mal gouvernance. « Chaque année, ce sont des rapports qui épinglent. Alors aujourd’hui, la suite ne sera pas grand-chose et ce sont des récidivistes. On n’y attend rien car c’est Macky lui-même qui y met le coude. C’est lui qui a choisi de faire la promotion de ces gens-là pour accéder à des postes et les ministres épinglés par ces rapports ne sont pas inquiétés et sont promus. »
La F2S réclame des sanctions
Le porte-parole estime qu’il faut des poursuites judiciaires dans le cadre du rapport de la Cour des comptes. A l’en croire, « il faut aussi traduire les autres, les véritables responsables ont des promotions cela pose problème. On ne peut pas gérer des deniers et sans pièces justificatives, c’est injuste. Avec cette pandémie, toutes les décisions venaient de gens qui sont à un niveau supérieur et qui se sont concertés pour des achats. » Dans le même ordre d’idées, Cheikh Seck charge les autorités en arguant que « des matériels médicaux ont été achetés mais sans effets sur les patients. C’est le cas des respirateurs qu’on achetait à deux milliards à une certaine période. Allez dans les hôpitaux, est-ce que c’est toujours fonctionnel ? C’est extraordinaire, bien que Macky Sall ait fait des efforts car cet argent n’a pas été utilisé à bon escient. »
REWMI