Entretien : Alioune Badara DIOP, responsable du CIFOC : « Nous misons sur l’excellence et le savoir faire »
NdarInfo : Quels sont les objectifs de la CIFOC ?
ABD : L’objectif principal de ce projet est d’assurer une insertion aux « sortis » c’est-à-dire, aux élèves qui ont suivi les formations professionnelles dispensées au lycée technique et sanctionnées par un diplôme. Pour faciliter cela, nous avons élaboré, dans le cadre de ce projet des modules d’entreprenariat qui sont intégrés dans la formation, suivant l’option de l’élève: TRI (Trouver une Idée d’Entreprise), CREE (Créer votre entreprise) et GERME (Gérer Mon Entreprise). Ces 3 cours que nous dispensons ici au Lycée Technique André Peytavin sont conçus pour permettre « aux sortis » d’être toute suite opérationnels, parce que imprégnés des réalités de l’entreprise. Le but est alors de miser sur l’insertion professionnelle par des offres de formation en parfaite cohérence avec les exigences actuelles des entreprises.
NdarInfo : Quels sont les types de formations proposées par la CIFOC et qui vous appuie dans ce projet ?
ABD: En dehors des cours qui sont dispensés ici sur les modules clés d’orientation, il y a bien entendu la formation standard que nous renforçons grâce au dynamisme du corps professoral. De la mécanique automobile à l’électricité ,en passant par la menuiserie métallique, la CIFOC tente d’offrir à ces jeunes un menu consistant et performant. Nous dispensons également des cours d’expression écrite et de communication.
Il faut souligner que la CIFOC à été structurée en trois volets et que chacune s’appuie sur des partenaires privilégiés. Pour le volet insertion, nous avons le soutien du projet Luxembourgeois nommé « SEN024 » qui est un partenaire de taille. Pour les autres volets, nous sommes assistés par les partenaires canadiens qui nous ont accompagnés depuis l’élaboration du projet. Il y a aussi l’ONUDI et bien sûr le Ministère de l’Enseignement Professionnel. Nous sommes en ce moment en discussion directe avec ce Ministère afin d’obtenir un véhicule pour le transport de certains élevés qui ont opté de faire leur stage à Dagana, Podor ou Matam. La plupart d’entre eux résident à Saint-Louis et n’ont pas les moyens financiers leur permettant d’assurer leur hébergement à titre personnel. Nous réitérons notre appel à l’endroit du Ministère et de toute autre bonne volonté soucieuse de la bonne réussite de ce projet.
NdarInfo : Est-ce que la CIFOC a noué des partenariats avec les entreprises saint-louisiennes pour l’insertion rapide des élèves sortants ?
ABD : Dès le début du projet, nous avons conclu des accords de partenariat avec des entreprises de la place comme la Société de conserves alimentaires du Sénégal (SOCAS), La Compagnie Sucrière Sénégalaise(CSS) et même l’Université Gaston Berger. Il faudra juste remuer ces partenariats et en chercher d’autres pour multiplier les possibilités d’insertion. Mais il faudra insister sur le fait que tous ces acquis seront bénéfiques à nos élèves les plus méritants. C’est une façon d’exhorter nos étudiants à donner le meilleur d’eux même. Nous misons surtout sur l’excellence et le savoir faire.
NdarInfo: Ya t’il un suivi du « sorti » après son insertion ?
Absolument. Le suivi de l’élève commence déjà par l’étude de ses choix au plan professionnel (emploi salarié ou auto emploi). D’abord, au cours la formation nous déléguons pour chaque élève un coach qui se charge de son perfectionnement et celui-ci est choisi par rapport en fonction du domaine que l’élève aimera le plus. Nous assistons ensuite à la signature de son contrat de travail avec l’entreprise et le suivons ensuite de très près pour étudier son évolution. Nous demandons d’habitude aux entreprises d’apprécier les performances de nos élèves et toutes les remarques qu’elles auront faites sur l’exercice de ses tâches seront prises en compte dans la formation. C’est pour vous dire que tous ces aspects ont été parfaitement pris en compte et inscrits dans le volet insertion que nous avons élaboré au début.
DDA : Monsieur DIOP, NdarInfo.com vous remercie.
ADB : Merci à vous
Cheikh Saad Bou SEYE
NdarInfo : Quels sont les objectifs de la CIFOC ?
ABD : L’objectif principal de ce projet est d’assurer une insertion aux « sortis » c’est-à-dire, aux élèves qui ont suivi les formations professionnelles dispensées au lycée technique et sanctionnées par un diplôme. Pour faciliter cela, nous avons élaboré, dans le cadre de ce projet des modules d’entreprenariat qui sont intégrés dans la formation, suivant l’option de l’élève: TRI (Trouver une Idée d’Entreprise), CREE (Créer votre entreprise) et GERME (Gérer Mon Entreprise). Ces 3 cours que nous dispensons ici au Lycée Technique André Peytavin sont conçus pour permettre « aux sortis » d’être toute suite opérationnels, parce que imprégnés des réalités de l’entreprise. Le but est alors de miser sur l’insertion professionnelle par des offres de formation en parfaite cohérence avec les exigences actuelles des entreprises.
NdarInfo : Quels sont les types de formations proposées par la CIFOC et qui vous appuie dans ce projet ?
ABD: En dehors des cours qui sont dispensés ici sur les modules clés d’orientation, il y a bien entendu la formation standard que nous renforçons grâce au dynamisme du corps professoral. De la mécanique automobile à l’électricité ,en passant par la menuiserie métallique, la CIFOC tente d’offrir à ces jeunes un menu consistant et performant. Nous dispensons également des cours d’expression écrite et de communication.
Il faut souligner que la CIFOC à été structurée en trois volets et que chacune s’appuie sur des partenaires privilégiés. Pour le volet insertion, nous avons le soutien du projet Luxembourgeois nommé « SEN024 » qui est un partenaire de taille. Pour les autres volets, nous sommes assistés par les partenaires canadiens qui nous ont accompagnés depuis l’élaboration du projet. Il y a aussi l’ONUDI et bien sûr le Ministère de l’Enseignement Professionnel. Nous sommes en ce moment en discussion directe avec ce Ministère afin d’obtenir un véhicule pour le transport de certains élevés qui ont opté de faire leur stage à Dagana, Podor ou Matam. La plupart d’entre eux résident à Saint-Louis et n’ont pas les moyens financiers leur permettant d’assurer leur hébergement à titre personnel. Nous réitérons notre appel à l’endroit du Ministère et de toute autre bonne volonté soucieuse de la bonne réussite de ce projet.
NdarInfo : Est-ce que la CIFOC a noué des partenariats avec les entreprises saint-louisiennes pour l’insertion rapide des élèves sortants ?
ABD : Dès le début du projet, nous avons conclu des accords de partenariat avec des entreprises de la place comme la Société de conserves alimentaires du Sénégal (SOCAS), La Compagnie Sucrière Sénégalaise(CSS) et même l’Université Gaston Berger. Il faudra juste remuer ces partenariats et en chercher d’autres pour multiplier les possibilités d’insertion. Mais il faudra insister sur le fait que tous ces acquis seront bénéfiques à nos élèves les plus méritants. C’est une façon d’exhorter nos étudiants à donner le meilleur d’eux même. Nous misons surtout sur l’excellence et le savoir faire.
NdarInfo: Ya t’il un suivi du « sorti » après son insertion ?
Absolument. Le suivi de l’élève commence déjà par l’étude de ses choix au plan professionnel (emploi salarié ou auto emploi). D’abord, au cours la formation nous déléguons pour chaque élève un coach qui se charge de son perfectionnement et celui-ci est choisi par rapport en fonction du domaine que l’élève aimera le plus. Nous assistons ensuite à la signature de son contrat de travail avec l’entreprise et le suivons ensuite de très près pour étudier son évolution. Nous demandons d’habitude aux entreprises d’apprécier les performances de nos élèves et toutes les remarques qu’elles auront faites sur l’exercice de ses tâches seront prises en compte dans la formation. C’est pour vous dire que tous ces aspects ont été parfaitement pris en compte et inscrits dans le volet insertion que nous avons élaboré au début.
DDA : Monsieur DIOP, NdarInfo.com vous remercie.
ADB : Merci à vous
Cheikh Saad Bou SEYE