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Enregistrement tardif des naissances à Bango: Sensibilisation sur les déperditions scolaires dues au défaut de pièces d’Etat-Civil.

Jeudi 1 Août 2013

Le faible niveau d'accès à l'Etat-Civil à Bango et dans les localités environnantes, a été déploré avec véhémence au cours d’une grande séance de mobilisation sociale organisée hier par Clair enfance (un programme de Caritas/Sénégal) avec l’appui de la Caritas Espagnole.


Enregistrement tardif  des naissances à Bango: Sensibilisation sur les déperditions scolaires dues au défaut de pièces d’Etat-Civil.
Bien sensibilisées sur l’importance de l’Etat-Civil par le directeur du centre principal d’Etat-Civil de la municipalité de Saint-Louis, Iba Gueye et le coordonnateur de Clair enfance, Babacar Diop, les populations de Bango, à l’issue de cette séance de mobilisation sociale, se sont présentées spontanément à la mairie de la capitale du Nord pour déclarer la naissance de leurs enfants. D’autres habitants de Bango, Sanar et Ngallèle, ont eu le réflexe d’aller demander des renseignements au tribunal départemental de Saint-Louis, relatifs aux déclarations tardives de naissance et à l’organisation des audiences foraines.

A l’occasion de cette journée de sensibilisation organisée à l’école primaire « Serigne Babacar Gueye » de Bango, l’Imam Ratib de cette localité, le président du conseil de quartier et le délégué de quartier, la présidente de la fédération des groupements de promotion féminine, Mme Bilo Dia et plusieurs autres intervenants, ont réitéré leur engagement indéfectible à tout mettre en œuvre dans ce quartier périphérique de la commune de Saint-Louis, en vue d’aider les populations à corriger, dans les plus brefs délais, ces manquements notés dans l’enregistrement des naissances dans les centres d’Etat-Civil.

A l’unanimité, ils ont reconnu que de nombreux élèves de cette zone, risquent de ne pas poursuivre leurs études, du fait qu'ils n'arrivent pas jusqu'à présent à accéder à l'Etat-Civil.

Ils se sont dit très touchés par le message délivré par les membres de la forte délégation de Clair enfance, qui n’ont pas manqué de leur rappeler que l'enfant doit être enregistré dès sa naissance et, a le droit à un nom, d'acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, connaître ses parents et d'être élevé par ces derniers.
Mbagnick Kharachi Diagne


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