Née en 2004 et demeurant au quartier Sant Yalla de Rufisque, Khady F. a multiplié les fugues durant son adolescence. Lors de sa dernière disparition, elle a rejoint une bande d’agresseurs qui a délesté le nommé El Hadji Déthié Mbaye de son portable. Attrapée par les passants, la jeune fille a été mise à la disposition de la police. Ce, après avoir échappé à la furie de la foule. Poursuivie pour vol en réunion commis la nuit, violence et voie de fait, la prévenue a été présentée hier, au juge du tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits.
A l’en croire, elle a connu ses deux comparses, Laye et Ameth lors d’un « thiant » (veillée religieuse), il y a plusieurs mois. La nuit de l’agression, ils partaient encore à un « thiant ». Arrivés à Dangou, vers 21h, ils ont trouvé le plaignant assis près d’un terrain de football. C’est ainsi qu’ils lui ont réclamé son portable. Déthié Mbaye a fait la sourde oreille. Mais, il a été étranglé par l’un des acolytes de la fille, avant que cette dernière ne s’empare de son téléphone en introduisant ses mains dans sa poche. « J’ai été appréhendée au moment où je tentais de prendre la fuite avec mes complices.
C’est un gars a alerté la police, après m’avoir sauvée d’un lynchage », a affirmé la comparante, toute honte bue. Par ailleurs, la voleuse qui regardait ses deux parents de travers, a contesté avoir fugué. « C’est mon grand-frère qui m’a expulsée du domicile familial, car on se chamaillait régulièrement. Il a jeté toutes mes bagages dehors devant ma mère. Mon père vit à Yarakh », a-t-elle pesté.
Cette thèse a été balayée d’un revers de main par les parents de l’adolescente. D’après leurs dires, celle-ci s’est évaporée dans la nature pendant deux semaines. Après avoir rabroué la mise en cause, la déléguée du procureur a sollicité deux ans, dont trois mois ferme. Lors de sa plaidoirie, Me Ousseynou Gaye a demandé au tribunal de tendre la perche à la prévenue qui, d’après lui, a été aussi transformée en objet sexuel par ses complices. « Elle a arrêté de fumer parce qu’elle est asthmatique. Elle habite dans la rue ou chez ses complices qui sont plus âgés qu’elle. Elle ne s’accompagne que de jeunes garçons », a déploré l’avocat.
À l’issue des débats, le juge a condamné la prévenue à la peine requise par la parquetière.
KADY FATY
A l’en croire, elle a connu ses deux comparses, Laye et Ameth lors d’un « thiant » (veillée religieuse), il y a plusieurs mois. La nuit de l’agression, ils partaient encore à un « thiant ». Arrivés à Dangou, vers 21h, ils ont trouvé le plaignant assis près d’un terrain de football. C’est ainsi qu’ils lui ont réclamé son portable. Déthié Mbaye a fait la sourde oreille. Mais, il a été étranglé par l’un des acolytes de la fille, avant que cette dernière ne s’empare de son téléphone en introduisant ses mains dans sa poche. « J’ai été appréhendée au moment où je tentais de prendre la fuite avec mes complices.
C’est un gars a alerté la police, après m’avoir sauvée d’un lynchage », a affirmé la comparante, toute honte bue. Par ailleurs, la voleuse qui regardait ses deux parents de travers, a contesté avoir fugué. « C’est mon grand-frère qui m’a expulsée du domicile familial, car on se chamaillait régulièrement. Il a jeté toutes mes bagages dehors devant ma mère. Mon père vit à Yarakh », a-t-elle pesté.
Cette thèse a été balayée d’un revers de main par les parents de l’adolescente. D’après leurs dires, celle-ci s’est évaporée dans la nature pendant deux semaines. Après avoir rabroué la mise en cause, la déléguée du procureur a sollicité deux ans, dont trois mois ferme. Lors de sa plaidoirie, Me Ousseynou Gaye a demandé au tribunal de tendre la perche à la prévenue qui, d’après lui, a été aussi transformée en objet sexuel par ses complices. « Elle a arrêté de fumer parce qu’elle est asthmatique. Elle habite dans la rue ou chez ses complices qui sont plus âgés qu’elle. Elle ne s’accompagne que de jeunes garçons », a déploré l’avocat.
À l’issue des débats, le juge a condamné la prévenue à la peine requise par la parquetière.
KADY FATY