la_marche_du_monde_1_20120623_1310.mp3 (8.93 Mo)
C’est, en effet, la première fois que les villes de Saint-Louis et de la Nouvelle-Orléans sont étudiées dans une perspective d’histoire comparée du XVIIème au XXIème siècle. Cette année à Saint-Louis, à l’Université Gaston Berger, et l’année prochaine à Tulane University à la Nouvelle-Orléans, une trentaine de chercheurs américains, français et sénégalais, sont réunis pour réfléchir aux convergences, mais aussi aux divergences de ces deux cités portuaires.
Fondées respectivement en 1659 et en 1718 à proximité de l’embouchure des fleuves Sénégal et Mississippi, Saint-Louis et La Nouvelle-Orléans sont deux villes repaires pour le monde atlantique, la diaspora africaine et l’empire français du XVIIème au XXIème siècle. Elles partagent une histoire commune autour de la traite, de l’esclavage, de la colonisation française et de leurs héritages.
Pour ce premier opus saint louisien, du 4 au 7 juin 2012, la Marche du monde a monté son studio sur les rives du fleuve, et a reçu Emily Clark, Ibrahima Thioub et Cécile Vidal, les trois historiens à l’initiative de ce projet… Au son de la ville de Saint-Louis et du blues, Valérie Nivelon vous invite à partager une histoire commune où la musique tient une place essentielle comme l’expriment Demma Dia, joueur de xalam traditionnel et originaire de Njum Waalo, dans le delta intérieur du Sénégal, ainsi que Vieux Mac Faye, guitariste de jazz sénégalais, avec son groupe, et Larry Garner, guitariste de blues louisianais. Après des entretiens et des démonstrations musicales, lors de la dernière séance du colloque, ils ont donné ensemble le concert de clôture.
En travaillant sur l’histoire des relations afro-américaines à Saint-Louis, nous avons retrouvé la voix d’une diva du blues qui nous a quittés, il y a tout juste dix ans, cette année : Aminata Fall. Nous partons sur ses traces dans le quartier des pêcheurs de Guet’n’dar, jusque dans sa maison familiale…
« Quand j’entends dire que le jazz vient d’Amérique, je suis outrée, car le jazz vient d’Afrique », affirmait avec conviction Aminata.
Un point de vue, entendu, compris, mais discuté, vous allez l’entendre par les chercheurs !
Fondées respectivement en 1659 et en 1718 à proximité de l’embouchure des fleuves Sénégal et Mississippi, Saint-Louis et La Nouvelle-Orléans sont deux villes repaires pour le monde atlantique, la diaspora africaine et l’empire français du XVIIème au XXIème siècle. Elles partagent une histoire commune autour de la traite, de l’esclavage, de la colonisation française et de leurs héritages.
Pour ce premier opus saint louisien, du 4 au 7 juin 2012, la Marche du monde a monté son studio sur les rives du fleuve, et a reçu Emily Clark, Ibrahima Thioub et Cécile Vidal, les trois historiens à l’initiative de ce projet… Au son de la ville de Saint-Louis et du blues, Valérie Nivelon vous invite à partager une histoire commune où la musique tient une place essentielle comme l’expriment Demma Dia, joueur de xalam traditionnel et originaire de Njum Waalo, dans le delta intérieur du Sénégal, ainsi que Vieux Mac Faye, guitariste de jazz sénégalais, avec son groupe, et Larry Garner, guitariste de blues louisianais. Après des entretiens et des démonstrations musicales, lors de la dernière séance du colloque, ils ont donné ensemble le concert de clôture.
En travaillant sur l’histoire des relations afro-américaines à Saint-Louis, nous avons retrouvé la voix d’une diva du blues qui nous a quittés, il y a tout juste dix ans, cette année : Aminata Fall. Nous partons sur ses traces dans le quartier des pêcheurs de Guet’n’dar, jusque dans sa maison familiale…
« Quand j’entends dire que le jazz vient d’Amérique, je suis outrée, car le jazz vient d’Afrique », affirmait avec conviction Aminata.
Un point de vue, entendu, compris, mais discuté, vous allez l’entendre par les chercheurs !