Non sans préciser que la part des «dépôts féminins» a baissé d’un point, passant de 27% à 26%. Cette proportion reste globalement faible et n’a jamais atteint 30%, ces dix dernières années. En effet, actives principalement dans les activités génératrices de revenus, les femmes ont un besoin en financement relativement faible et constituent aussi de petites épargnantes.
Par ailleurs, Dakar est en tête dans bon nombre d’indicateurs. «Par rapport à lacouverture des différentes régions administratives du pays (ancien découpage à 11régions) par les SFD, 27% des points de services sont localisés à Dakar contre 17% àThiès, 10% à Louga, 9% à Ziguinchor, 8% à Saint-Louis et 8% à Kaolack», indique le rapport.
Mieux, Dakar enregistre un taux de pénétration global de 27,4% contre 16,9% pour Ziguinchor, 15,5% pour Thiès, 9,6% à Kaolack et 9,3% pour Louga, alors que la moyenne nationale se situe à environ 13,3%.
La capitale mobilise aujourd’hui 46% des dépôts contre 15% à Thiès, 8% à Ziguinchor et 7% à Kaolack. Même constat pour l’encours de crédit pour lequel la capitale concentre 44% concentrés, contre 15% à Thiès, 9% à Kaolack et 6% à Ziguinchor.
Cependant, même s’il faut saluer la légère hausse de l’actif des SFD qui est passé de 310 à 317,5 milliards FCFA, il faut, en même temps, noter que la qualité du portefeuille des SFD s’est dégradée avec un ratio du PAR à 90 jours de 5,49% (contre 4,35% en juin 2012) et un taux d’abandon de créances de 1,39% (contre 1,15% en juin 2012).
Aussi, le rapport note une baisse du ratio d’autosuffisance opérationnelle qui passe de 114,26% à 109,13% et une baisse continue du ratio de capitalisation qui passe de 29,78% à 26,83%.
La faiblesse de l’épargne pousse les SFD à s’endetter
Aujourd’hui, si les SFD connaissent un regain d’activités, cela s’explique, en grande partie, par la forte croissance du portefeuille de prêts. Et cette montée en puissance est tirée essentiellement par les grands réseaux et quelques institutions émergentes. «Le CMS etACEP ont vu leur portefeuille croître respectivement de 5,61 et 5,60 milliards FCFA etMICROCRED-Sénégal de 3,40 milliards FCFA. Cette croissance a surtout bénéficié auxrégions de Dakar (+10,2 Mds FCFA) et de Thiès (+5 Mds FCFA), mais aussi à Diourbel (+3 Mds FCFA), Saint-Louis (+2,4 Mds FCFA) et Kaolack (+2 Mds FCFA)», indique le rapport.
Par ailleurs, il est à noter l’amélioration de la pénétration des SFD au profit surtout des régions de Matam, Dakar, Diourbel et Tambacounda. Selon le rapport de la DMF, l’augmentation du nombre d’emprunteurs actifs est à l’actif essentiellement des institutions émergentes comme CAURIE-MF (+15 460) et U-IMCEC (+9 435) mais aussi de PAMECAS (+7 231).
AVec Reussirbusiness.com/
Par ailleurs, Dakar est en tête dans bon nombre d’indicateurs. «Par rapport à lacouverture des différentes régions administratives du pays (ancien découpage à 11régions) par les SFD, 27% des points de services sont localisés à Dakar contre 17% àThiès, 10% à Louga, 9% à Ziguinchor, 8% à Saint-Louis et 8% à Kaolack», indique le rapport.
Mieux, Dakar enregistre un taux de pénétration global de 27,4% contre 16,9% pour Ziguinchor, 15,5% pour Thiès, 9,6% à Kaolack et 9,3% pour Louga, alors que la moyenne nationale se situe à environ 13,3%.
La capitale mobilise aujourd’hui 46% des dépôts contre 15% à Thiès, 8% à Ziguinchor et 7% à Kaolack. Même constat pour l’encours de crédit pour lequel la capitale concentre 44% concentrés, contre 15% à Thiès, 9% à Kaolack et 6% à Ziguinchor.
Cependant, même s’il faut saluer la légère hausse de l’actif des SFD qui est passé de 310 à 317,5 milliards FCFA, il faut, en même temps, noter que la qualité du portefeuille des SFD s’est dégradée avec un ratio du PAR à 90 jours de 5,49% (contre 4,35% en juin 2012) et un taux d’abandon de créances de 1,39% (contre 1,15% en juin 2012).
Aussi, le rapport note une baisse du ratio d’autosuffisance opérationnelle qui passe de 114,26% à 109,13% et une baisse continue du ratio de capitalisation qui passe de 29,78% à 26,83%.
La faiblesse de l’épargne pousse les SFD à s’endetter
Aujourd’hui, si les SFD connaissent un regain d’activités, cela s’explique, en grande partie, par la forte croissance du portefeuille de prêts. Et cette montée en puissance est tirée essentiellement par les grands réseaux et quelques institutions émergentes. «Le CMS etACEP ont vu leur portefeuille croître respectivement de 5,61 et 5,60 milliards FCFA etMICROCRED-Sénégal de 3,40 milliards FCFA. Cette croissance a surtout bénéficié auxrégions de Dakar (+10,2 Mds FCFA) et de Thiès (+5 Mds FCFA), mais aussi à Diourbel (+3 Mds FCFA), Saint-Louis (+2,4 Mds FCFA) et Kaolack (+2 Mds FCFA)», indique le rapport.
Par ailleurs, il est à noter l’amélioration de la pénétration des SFD au profit surtout des régions de Matam, Dakar, Diourbel et Tambacounda. Selon le rapport de la DMF, l’augmentation du nombre d’emprunteurs actifs est à l’actif essentiellement des institutions émergentes comme CAURIE-MF (+15 460) et U-IMCEC (+9 435) mais aussi de PAMECAS (+7 231).
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