Entre le Sénégal et la Guinée Conakry, la frontière est officiellement fermée. Mais, cette décision n’empêche pas un intense mouvement de populations, qui est toujours constaté du côté du département de Vélingara, de part et d’autre de la frontière, depuis vendredi passé.
Le premier adjoint au maire de la commune de Paroumba, frontalière à ce pays affecté par la fièvre hémorragique à virus Ebola, a donné l’information mardi passé au cours d’une réunion du comité de gestion des épidémies du district de Vélingara, dans la salle de réunion de la Préfecture.
Séniba Camara, c’est son nom, a declaré : « De mon lit, la nuit, j’entends des bruits réguliers assourdissants de motos. Nous avons pu comprendre que ce sont des citoyens guinéens qui se font transporter pour rejoindre la route nationale no 6 ou Diaobé. C’est un véritable business. Pour moins de 70 km, ces motocyclistes réclament jusqu’à 10 000 fCfa . ».
Le maire de la commune de Pakour, Diarga Sané, également non loin de la frontière, a confirmé l’information. Il a ajouté : « Nous avons des parents en Guinée. Quand nous avons des cérémonies familiales, nos parents Guinéens viennent participer. Ils viennent à pied ou à vélo et vice versa ».
Face à cette réalité, le préfet, Amadou Mactar Cissé, a invité les communautés villageoises vivant le long des frontières à faire de la prévention de la menace Ebola, leur affaire.
Par Lequotidien
Le premier adjoint au maire de la commune de Paroumba, frontalière à ce pays affecté par la fièvre hémorragique à virus Ebola, a donné l’information mardi passé au cours d’une réunion du comité de gestion des épidémies du district de Vélingara, dans la salle de réunion de la Préfecture.
Séniba Camara, c’est son nom, a declaré : « De mon lit, la nuit, j’entends des bruits réguliers assourdissants de motos. Nous avons pu comprendre que ce sont des citoyens guinéens qui se font transporter pour rejoindre la route nationale no 6 ou Diaobé. C’est un véritable business. Pour moins de 70 km, ces motocyclistes réclament jusqu’à 10 000 fCfa . ».
Le maire de la commune de Pakour, Diarga Sané, également non loin de la frontière, a confirmé l’information. Il a ajouté : « Nous avons des parents en Guinée. Quand nous avons des cérémonies familiales, nos parents Guinéens viennent participer. Ils viennent à pied ou à vélo et vice versa ».
Face à cette réalité, le préfet, Amadou Mactar Cissé, a invité les communautés villageoises vivant le long des frontières à faire de la prévention de la menace Ebola, leur affaire.
Par Lequotidien