Plusieurs acteurs de la pêche à Guet-Ndar et représentants d’association de défense de l’environnement ont pris part, jeudi, à une séance de restitution et validation de l’Étude d’Impact environnemental du projet de forage exploratoire de pétrole au large de Saint-Louis, sous la présidence par l’adjointe au maire Aida Mbaye DIENG. Les axes majeurs de ces travaux, menés per un cabinet spécialisé dans la recherche environnementale, ont été livrés à l’appréciation des acteurs.
Un maximum de 5 puits sera perforé à Saint-Louis et 3 à Cayar « pour déterminer la valeur commerciale du pétrole et gaz », note l’étude d’impact environnemental. « En cas de découverte de ces ressources, des forages complémentaires seront nécessaires pour confirmer les quantités d’hydrocarbures réellement présentes », souligne le document qui renseigne que« la localisation des puits est basée sur les informations sismiques et géologiques disponibles », souligne le document.
Les puits projetés seront situés en mer profonde, sur une distance de 48 km à 116 km de la cote, avec des profondeurs oscillant entre 1400m et 2700m. L’Atwood Achiever, un navire en charge de ces manœuvres, actuellement au large du Maroc et de la Mauritanie, prendra 3 mois pour perforer un puits alors que le début de la première intervention est prévu au quatrième trimestre de l’année 2015.
De vives craintes ont été exprimées par le président de l’association pour la protection de l’Air Marine Protégée (AMP) de Saint-Louis devant les responsables de Kosmos Energy, une société américaine, détenteur de droits d’exploitation de pétrole et de gaz, émis par le Gouvernement du Sénégal.
Pour Bara SENE, « le risque zéro est impossible » dans ce programme de fouilles pétrolières et gazières, en regrettant le manque d’implication des acteurs locaux à la base, en amont de cette étude et l’absence de prévision d’actions de compensation en cas d’accident environnemental.
« Nous allons partir avec nos craintes et nos appréhensions. Qui ne dit pas que demain, zone d’extraction du pétrole ne sera pas l’avenir de la pêche à Saint-Louis. Ainsi, nous serions tous privés du poisson. L’activité économique de milliers de personnes sera ainsi hypothéquée», a-t-il dit, en déplorant les répercussions futures qu’il juge dangereuses de ce projet sur les espèces vivant dans l’AMP de Saint-Louis.
Pour Moustapha DIENG, le secrétaire général du Syndicat autonome des pêcheurs du Sénégal, la mise en œuvre de ce projet va perturber les activités de pêche et aggraver la rareté des ressources halieutiques. En déplorant l’absence de cadre de concertation plus large sur ce projet, il appelle à la poursuite des consultations pour prendre en charge de manière convenable, les exigences et préoccupations des acteurs à la base.
Mamadou Mar FAYE, le représentant du Cabinet Tropica, en charge de l’étude d’impact environnemental et social, a rappelé que cette consultation est l’aboutissement d’une étude approfondie, menée en collaboration avec la direction de l’environnement la direction de l’environnement.
« Les dispositions sécuritaires prises ont reçu l’adhésion des experts », a-t-il soutenu.
NDARINFO.COM
Un maximum de 5 puits sera perforé à Saint-Louis et 3 à Cayar « pour déterminer la valeur commerciale du pétrole et gaz », note l’étude d’impact environnemental. « En cas de découverte de ces ressources, des forages complémentaires seront nécessaires pour confirmer les quantités d’hydrocarbures réellement présentes », souligne le document qui renseigne que« la localisation des puits est basée sur les informations sismiques et géologiques disponibles », souligne le document.
Les puits projetés seront situés en mer profonde, sur une distance de 48 km à 116 km de la cote, avec des profondeurs oscillant entre 1400m et 2700m. L’Atwood Achiever, un navire en charge de ces manœuvres, actuellement au large du Maroc et de la Mauritanie, prendra 3 mois pour perforer un puits alors que le début de la première intervention est prévu au quatrième trimestre de l’année 2015.
De vives craintes ont été exprimées par le président de l’association pour la protection de l’Air Marine Protégée (AMP) de Saint-Louis devant les responsables de Kosmos Energy, une société américaine, détenteur de droits d’exploitation de pétrole et de gaz, émis par le Gouvernement du Sénégal.
Pour Bara SENE, « le risque zéro est impossible » dans ce programme de fouilles pétrolières et gazières, en regrettant le manque d’implication des acteurs locaux à la base, en amont de cette étude et l’absence de prévision d’actions de compensation en cas d’accident environnemental.
« Nous allons partir avec nos craintes et nos appréhensions. Qui ne dit pas que demain, zone d’extraction du pétrole ne sera pas l’avenir de la pêche à Saint-Louis. Ainsi, nous serions tous privés du poisson. L’activité économique de milliers de personnes sera ainsi hypothéquée», a-t-il dit, en déplorant les répercussions futures qu’il juge dangereuses de ce projet sur les espèces vivant dans l’AMP de Saint-Louis.
Pour Moustapha DIENG, le secrétaire général du Syndicat autonome des pêcheurs du Sénégal, la mise en œuvre de ce projet va perturber les activités de pêche et aggraver la rareté des ressources halieutiques. En déplorant l’absence de cadre de concertation plus large sur ce projet, il appelle à la poursuite des consultations pour prendre en charge de manière convenable, les exigences et préoccupations des acteurs à la base.
Mamadou Mar FAYE, le représentant du Cabinet Tropica, en charge de l’étude d’impact environnemental et social, a rappelé que cette consultation est l’aboutissement d’une étude approfondie, menée en collaboration avec la direction de l’environnement la direction de l’environnement.
« Les dispositions sécuritaires prises ont reçu l’adhésion des experts », a-t-il soutenu.
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