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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Effluves d’une réforme salvatrice. Par Ibrahima DIAO

Mercredi 15 Avril 2015

Les réformes universitaires entreprises par l’Etat du Sénégal à la suite des Concertations Nationales sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche connaissent une mise en œuvre porteuse de performances.




         Sous l’éclairage des recommandations, la tutelle a entrepris la réorientation du système d’enseignement supérieur vers les sciences, la technologie et les formations professionnelles courtes ainsi que la mise en place des technologies de l’information et de la communication au cœur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche.

          Il s’agit d’instaurer un système fiable, stable et performant grâce à  l’amélioration du pilotage par la réforme de la gouvernance des établissements publics d’enseignement supérieur, avec pour objectif  l’amélioration des conditions académiques et sociales des étudiants. Cette nouvelle politique mise en œuvre par le Professeur Mary Teuw NIANE que nous encourageons dans ses initiatives parfois difficiles, mais toujours pertinentes et opportunes, réinstaure à terme nos valeurs académiques émoussées.

         Notre système d’enseignement supérieur et de recherche reconstruit à partir d’une réflexion endogène génitrice d’un programme assis sur nos réalités socioéconomiques et conforme aux normes internationales, retrouve une identité articulée au Plan Sénégal Emergent qu’il irrigue en ressources humaines de qualité. L’Université du Sine Saloum Kaolack (USSK) illustre parfaitement l’ancrage territorial par l’implantation des UFR dans les zones de productions, selon le cadre conceptuel de la sécurité alimentaire en lien avec le potentiel des zones éco géographiques.

          Par un relèvement du niveau de compétence des acteurs, l’Université, pourvoyeuse de savoir et de savoir faire, de savoir être et de savoir devenir, contribue à la mise en valeur et à l’exploitation rationnelle des ressources locales, dans une perspective de développement national. La multipolarité des sites de formation essaime des UFR adaptées à leur terroir, sans préjudice pour l’harmonie administrative et académique malgré la dispersion spatiale.  
       
           Ainsi se conçoit la quatrième génération d’Universités dont l’axe principal renvoie à l’élargissement de l’accès à l’Enseignement supérieur qualitatif et de proximité avec la construction de la deuxième université de Dakar à Diamniadio ;  l’Université du Sine Saloum de Kaolack (USSK) avec ses campus de Kaolack, Kaffrine, Fatick, Diourbel et Toubacouta ; L’Université du Sénégal oriental à Tambacounda (USOT) avec ses campus de Tambacounda, Bakel et Kédougou ; les antennes délocalisées de l’Université Gaston Berger (UGB) à Guéoul et Matam ; les antennes délocalisées de l’Université Assane SECK de Ziguinchor à Sédhiou et Kolda ; les Instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnel (ISEP) dans chaque région ; l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS) avec des Espaces Numériques Ouverts (ENO).

         Au total 302 milliards de FCFA vont être investis dans l’Enseignement supérieur et la recherche pour combler les déficits et mettre sur orbite le label « ETUDIER AU SENEGAL ». La gestion participative, transparente et vertueuse sera assurée grâce aux nouvelles dispositions introduites par la « Loi Cadre sur l’Enseignement Supérieur ».

         Il en résultera évidemment un accroissement de la capacité d’accueil des étudiants et une amélioration de la qualité des enseignements. Créer autant d’universités dans un pays tiers-mondiste avec la certitude de trouver à suffisance des nationaux en capacité d’assurer les enseignements requis, amène à magnifier l’option sénégalaise de promotion des ressources humaines. C’est une réussite des régimes successifs depuis notre indépendance.

          Le Président Macky SALL pur produit de l’Ecole publique, pérennise cet acquis de manière obsessionnelle, parfaitement en phase avec les aspirations éducatives des populations.    

           L’Assemblée Nationale unanime avait adopté le projet de budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à l’occasion de la session ordinaire consacrée à l’examen de la loi de finances 2015. C’était la sanction positive d’un programme salvateur entamé avec foi et conviction par le professeur Mary Teuw NIANE, intelligemment ancré dans la vision du président de la république.  Aussi bien en commission qu’en plénière, les députés ont pu mesurer sa maîtrise parfaite du secteur, mais surtout la passion qui l’anime dans l’accomplissement de sa mission.

             La pose de la première pierre de l’université Mawlana Cheikh Ibrahima NIASS de Kaolack a révélé au grand jour la forte admiration du président de la République envers le Ministre Mary Teuw NIANE pour son courage, sa loyauté et son intégrité.

          « Rien de grand ne se fait sans passion ». Si la formule est vérifiée – le mathématicien appréciera – nos compatriotes peuvent se rassurer d’avoir à terme un système d’Enseignement Supérieur stable et performant, dont les effluves font déjà frémir nos narines.

Ibrahima DIAO Auditeur International Diplômé
Responsable  APR de la Commune de Fass NGOM
 
 
 


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