La multiplication des établissements de proximité a eu comme corollaire la massification des élèves de Terminales. Cette poussée démographique, en même temps qu’elle témoigne des progrès dans la lutte contre l’ignorance, soulève de terribles difficultés dans l’encadrement des apprenants. Celles-ci se déclinent à la fois en termes d’effectifs du corps enseignant et de qualité des professeurs. Si cette carence affecte toutes les disciplines, elle est plus manifeste en philosophie. Et eu égard à la rareté des professeurs capitalisant une formation initiale acceptable, la question à l’ordre du jour est comment favoriser l’appropriation des contenus et des approches pédagogiques à des collègues certes dévoués à la tache, mais n’ayant pas suivi le cycle traditionnel. L’acuité de cette interrogation est devenue on en plus évidente, en l’absence des bailleurs de fonds qui finançaient les séminaires de formation et de renforcement des capacités.
La prise de conscience de ces difficultés a incité les cellules pédagogiques de Saint-Louis, en plein accord avec le Formateur en philosophie de la région, à initier une Journée philosophique, ce 12 avril au Lycée Cheikh Oumar Tall, afin de discuter sereinement des questions liées à l’enseignement de leur discipline. Très édifiées sur la fécondité d’échanges les plus ouverts possibles, elles ont pensé devoir associer à leurs réflexions les professeurs de philosophie des régions de Louga et de Matam.
La prise de conscience de ces difficultés a incité les cellules pédagogiques de Saint-Louis, en plein accord avec le Formateur en philosophie de la région, à initier une Journée philosophique, ce 12 avril au Lycée Cheikh Oumar Tall, afin de discuter sereinement des questions liées à l’enseignement de leur discipline. Très édifiées sur la fécondité d’échanges les plus ouverts possibles, elles ont pensé devoir associer à leurs réflexions les professeurs de philosophie des régions de Louga et de Matam.