Les avocats de l’Etat du Sénégal ont réfuté vendredi les allégations des conseillers de Karim Wade qui ont mis en avant le caractère politique du procès de leur client, souhaitant que celui-ci se déroule correctement.
Le pool d’avocats de l’Etat du Sénégal a porté cette réplique en conférence de presse en réaction à la sortie jeudi soir de leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre, qui a comparu le même jour devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite, s’est lui-même présenté à la barre comme un ‘’banquier devenu prisonnier politique’’, à l’ouverture du procès, renvoyé à lundi pour permettre à la cour de statuer sur des observations soulevées par les avocats de la partie civile et de la défense.
‘’Nous ne sommes pas dans un procès politique. Une information a été ouverte, ce qui a conduit à un arrêt de renvoi ‘’, a indiqué l’ancien bâtonnier de l’Ordre, Moussa Félix Sow.
Selon Me Sow, tout doit être mis en œuvre pour que le procès puisse se dérouler ‘’correctement’’.
Parlant de l’ambiance folklorique notée jeudi au Palais de justice Lat Dior, qui abrite le procès, l’ancien bâtonnier a estimé que ‘’ce n’est pas respectueux de la justice sénégalaise’’.
‘’Le procès doit se faire dans la sérénité pour que la justice se fasse correctement’’, a-t-il martelé.
‘’L’Etat du Sénégal n’a pas peur. L’Etat du Sénégal n’a peur de rien’’, a affirmé à son tour Me Yérim Thiam, balayant ensuite d’un revers de la main les accusations des avocats de la défense sur le caractère politique du procès.
‘’Karim Wade a la double nationalité. La Constitution interdit la double nationalité pour se présenter à la présidentielle (…) Karim Wade ne peut pas être président’’, a-t-il dit pour ainsi démontrer que le procès n’avait rien de politique.
Evoquant la comparution de Ibrahim Khalil Bourgi dit Bibo, l’un des complices présumés de Karim Wade, sur une chaise roulante, il a dit que les avocats de l’Etat le soupçonnent de vouloir fuir comme son frère.
Ils ont annoncé qu’ils comptent attraire à la barre son médecin traitant pour se convaincre de sa maladie.
Le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite, Henry Grégoire Diop, a demandé jeudi à l’ouverture du procès que le prévenu Bibi Bougi, hospitalisé à la clinique du Cap, soit présent à l’audience. Ce dernier est arrivé par ambulance dans les locaux du palais de justice.
Mais le juge l’a ensuite dispensé de comparution, en attendant qu'il soit soumis à une expertise médicale contradictoire devant le renseigner sur son état de santé.
‘’Nous croyons ce que nous voyons : un simple certificat médical n’emportera pas notre conviction. Nous allons demander au médecin qui l’a signé de comparaître pour savoir si Bibo pouvait refuser de comparaître’’, a annoncé Me Thiam.
Pour lui, le médecin traitant devra se présenter devant la Cour pour expliquer le fondement de la signature de ‘’son certificat médical’’.
Lui emboîtant le pas, Me Félix Sow déclare que Bibo Bourgi ne semble pas ‘’mourant’.
‘’Il a plusieurs nationalités, son frère est en fuite. On n’est pas en train de s'amuser, c'est un dossier qui a un impact énorme dans la sous-région’’, a ajouté Me Sow.
La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), présidée par Henri Grégoire Diop, a mis en délibéré jusqu'à lundi les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats dans le cadre du procès de l'ancien ministre Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite.
Ces exceptions ont été soulevées à la fois par les conseils de la partie civile et de la défense dont les vifs débats ont fini par provoquer un incident de séance qui a même entraîné une suspension de l'audience.
Ils contestent le fait que d'anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade, fils de l'ancien chef de l'Etat Abdoulaye Wade. Ce que rejettent vivement leurs confrères qui assurent la défense de l'ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.
APS
Le pool d’avocats de l’Etat du Sénégal a porté cette réplique en conférence de presse en réaction à la sortie jeudi soir de leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre, qui a comparu le même jour devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite, s’est lui-même présenté à la barre comme un ‘’banquier devenu prisonnier politique’’, à l’ouverture du procès, renvoyé à lundi pour permettre à la cour de statuer sur des observations soulevées par les avocats de la partie civile et de la défense.
‘’Nous ne sommes pas dans un procès politique. Une information a été ouverte, ce qui a conduit à un arrêt de renvoi ‘’, a indiqué l’ancien bâtonnier de l’Ordre, Moussa Félix Sow.
Selon Me Sow, tout doit être mis en œuvre pour que le procès puisse se dérouler ‘’correctement’’.
Parlant de l’ambiance folklorique notée jeudi au Palais de justice Lat Dior, qui abrite le procès, l’ancien bâtonnier a estimé que ‘’ce n’est pas respectueux de la justice sénégalaise’’.
‘’Le procès doit se faire dans la sérénité pour que la justice se fasse correctement’’, a-t-il martelé.
‘’L’Etat du Sénégal n’a pas peur. L’Etat du Sénégal n’a peur de rien’’, a affirmé à son tour Me Yérim Thiam, balayant ensuite d’un revers de la main les accusations des avocats de la défense sur le caractère politique du procès.
‘’Karim Wade a la double nationalité. La Constitution interdit la double nationalité pour se présenter à la présidentielle (…) Karim Wade ne peut pas être président’’, a-t-il dit pour ainsi démontrer que le procès n’avait rien de politique.
Evoquant la comparution de Ibrahim Khalil Bourgi dit Bibo, l’un des complices présumés de Karim Wade, sur une chaise roulante, il a dit que les avocats de l’Etat le soupçonnent de vouloir fuir comme son frère.
Ils ont annoncé qu’ils comptent attraire à la barre son médecin traitant pour se convaincre de sa maladie.
Le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite, Henry Grégoire Diop, a demandé jeudi à l’ouverture du procès que le prévenu Bibi Bougi, hospitalisé à la clinique du Cap, soit présent à l’audience. Ce dernier est arrivé par ambulance dans les locaux du palais de justice.
Mais le juge l’a ensuite dispensé de comparution, en attendant qu'il soit soumis à une expertise médicale contradictoire devant le renseigner sur son état de santé.
‘’Nous croyons ce que nous voyons : un simple certificat médical n’emportera pas notre conviction. Nous allons demander au médecin qui l’a signé de comparaître pour savoir si Bibo pouvait refuser de comparaître’’, a annoncé Me Thiam.
Pour lui, le médecin traitant devra se présenter devant la Cour pour expliquer le fondement de la signature de ‘’son certificat médical’’.
Lui emboîtant le pas, Me Félix Sow déclare que Bibo Bourgi ne semble pas ‘’mourant’.
‘’Il a plusieurs nationalités, son frère est en fuite. On n’est pas en train de s'amuser, c'est un dossier qui a un impact énorme dans la sous-région’’, a ajouté Me Sow.
La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), présidée par Henri Grégoire Diop, a mis en délibéré jusqu'à lundi les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats dans le cadre du procès de l'ancien ministre Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite.
Ces exceptions ont été soulevées à la fois par les conseils de la partie civile et de la défense dont les vifs débats ont fini par provoquer un incident de séance qui a même entraîné une suspension de l'audience.
Ils contestent le fait que d'anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade, fils de l'ancien chef de l'Etat Abdoulaye Wade. Ce que rejettent vivement leurs confrères qui assurent la défense de l'ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.
APS