Un chef d’œuvre de 278 pages préfacé par Bernard Hours et qui met la lumière sur l’épineuse question de « l’intention développementaliste » dans le contexte de la globalisation.
Mais la relation entre la conception globale du développement en Afrique et ses pratiques à l’échelle régionale (Saint-Louis) est la source du grand intérêt que suscite cette œuvre auprès du publique, des ONG et autres institutions de la Capitale du Nord.
En effet, c’est « à partir d’une grande familiarité avec son terrain, sa ville, à Saint-Louis du Sénégal, M. A. Fall développe son interrogation sous la forme d’un plaidoyer pour l’homme africain contre l’économicisme situé au cœur de la modernité occidentale qui aliène aussi bien les acteurs du développement que les sciences sociales africaines elles mêmes », explique le préfacier.
Le Sociologue se dresse contre une « entreprise d’aliénation réalisée au nom d’un développement pensé ailleurs ». Des lors, il invite les « sciences sociales en Afrique à sortir de cette aliénation bien partagée depuis des décennies de projets presque toujours ratés parce que toujours exogènes, extérieurs aux acteurs locaux ».
« En décrivant les conflits de représentations observées et l’échec de l’intégration des modèles importés, M.A.FALL dénonce un projet scientifique et politique dont la désaliénation des sciences sociales en Afrique est la clé qui désaliénerait les sociétés africaines de ce mimétisme pénible », précise M. Hours.
Ce que le Directeur à l’Institut de Recherche et de Développement (IRD) à Paris considère comme « une forme de rançon de la colonisation mais surtout de décennies de néocolonisation développementaliste sur lesquelles le livre de Babalaye Fall met un nom : une chimère…
Cheikh Saad Bou SEYE
Mais la relation entre la conception globale du développement en Afrique et ses pratiques à l’échelle régionale (Saint-Louis) est la source du grand intérêt que suscite cette œuvre auprès du publique, des ONG et autres institutions de la Capitale du Nord.
En effet, c’est « à partir d’une grande familiarité avec son terrain, sa ville, à Saint-Louis du Sénégal, M. A. Fall développe son interrogation sous la forme d’un plaidoyer pour l’homme africain contre l’économicisme situé au cœur de la modernité occidentale qui aliène aussi bien les acteurs du développement que les sciences sociales africaines elles mêmes », explique le préfacier.
Le Sociologue se dresse contre une « entreprise d’aliénation réalisée au nom d’un développement pensé ailleurs ». Des lors, il invite les « sciences sociales en Afrique à sortir de cette aliénation bien partagée depuis des décennies de projets presque toujours ratés parce que toujours exogènes, extérieurs aux acteurs locaux ».
« En décrivant les conflits de représentations observées et l’échec de l’intégration des modèles importés, M.A.FALL dénonce un projet scientifique et politique dont la désaliénation des sciences sociales en Afrique est la clé qui désaliénerait les sociétés africaines de ce mimétisme pénible », précise M. Hours.
Ce que le Directeur à l’Institut de Recherche et de Développement (IRD) à Paris considère comme « une forme de rançon de la colonisation mais surtout de décennies de néocolonisation développementaliste sur lesquelles le livre de Babalaye Fall met un nom : une chimère…
Cheikh Saad Bou SEYE