Cette quantité d’espèces de poisson d’eau douce fort prisées par les populations du Oualo, est d’une valeur marchande globale de plus de 2 millions Cfa. Elle a été commercialisée sur place par les membres de la famille de cet opérateur privé, en présence du directeur national de l’aquaculture, Maguette Bâ et de ses proches collaborateurs.
Certains commerçants et autres marchands de poisson qui ont rallié dès les premières heures de la matinée le village de Ndombo Alarba, ont du jouer des coudes pour se ravitailler en tilapia, qu’ils vont revendre au centre-ville ou à Saint-Louis.
Ablaye Sène, qui a été obligé de céder ses tilapia à 1000 F le kilogramme, est un agent de la Raffinerie de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css) à la retraite. Ce sexagénaire s’est reconverti dans la pisciculture après avoir parcouru et bien étudié des brochures et autres documents sur l’aquaculture qu’il avait trouvés dans les services des Eaux et Forêts de Richard-Toll.
Très dynamique, dégourdi et entreprenant, il n’a pas voulu baisser les bras après la retraite et a décidé de se reconvertir dans l’aquaculture, un créneau très porteur qui, selon lui, lui a permis de réaliser de très bons chiffres d’affaires. A l’issue de sa première expérience, il n’a pas regretté d’avoir investi son argent dans ce créneau du développement.
Au départ, il a été confronté à d’énormes difficultés pour creuser ses étangs. Il est allé jusqu’à mobiliser ses propres enfants et des journaliers qui recevaient chacun 1500 F/jour, pour aménager manuellement et au bout de trois ans, ses étangs.
« Je n’ai jamais pu disposer du matériel mécanique dont j’avais besoin pour creuser ces étangs, renforcer les diguettes qui séparent les bassins de rétention, de telle sorte qu’elles ne puissent pas s’affaisser en période hivernale », a précisé Ablaye Sène.
Jusqu’à présent, a-t-il poursuivi, je n’ai pas encore les grillages « anti varan » et je suis toujours obligé de veiller avec mes enfants sur certains oiseaux d’eau migrateurs capables de pêcher nos poissons à la surface du bassin dès le crépuscule.
Le vieux Ablaye Sène n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage au directeur national de l’aquaculture, Maguette Bâ et à l’ensemble de ses agents, pour les efforts constants et louables qu’ils n’ont cessé de déployer pour le former, le recycler, l’encadrer, l’assister, l’orienter, l’aider à disposer d’une grande quantité d’aliments pour la nourriture et le développement des alevins.
Quant à Maguette Bâ, il s’est adressé à la presse pour préciser que ce qu’on peut gagner sur des étangs aménagés sur 1 ha, on ne pourra jamais le gagner en cultivant du riz ou de la tomate sur 1 ha.
Pour M. Bâ, au-delà des retombées économiques et sociales difficilement quantifiables de l’aquaculture, l’importance de ce secteur peut être perçue à travers sa contribution à conserver certaines valeurs culturelles, relatives notamment à la relation entre le Sénégalais et le poisson.
L’aquaculture, a-t-il rappelé, est un secteur stratégique, elle constitue l’un des piliers de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) qui vise à faire du Sénégal, un pays émergent basé sur une croissance soutenue et durable. Des mesures incitatives ambitieuses ont été adoptées pour favoriser l’investissement dans l’activité aquacole.
Chaque année, le Sénégal récolte 30.000 tonnes de crevettes dans les régions de Casamance et de Saint-Louis. L’aquaculture enregistre un taux de croissance très élevé, supérieur à celui de l’élevage et de l’agriculture. Sur le plan sanitaire, la présence d’acide Oméga 3 avec effet protecteur cardiovasculaire constitue un atout pour trouver des débouchés aux produits aquacoles. Par ailleurs, la demande en produit de l’aquaculture se multiplie avec la croissance démographique au niveau mondial et en particulier sur le continent africain.
Mbagnick Kharachi Diagne
Le Soleil
Certains commerçants et autres marchands de poisson qui ont rallié dès les premières heures de la matinée le village de Ndombo Alarba, ont du jouer des coudes pour se ravitailler en tilapia, qu’ils vont revendre au centre-ville ou à Saint-Louis.
Ablaye Sène, qui a été obligé de céder ses tilapia à 1000 F le kilogramme, est un agent de la Raffinerie de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css) à la retraite. Ce sexagénaire s’est reconverti dans la pisciculture après avoir parcouru et bien étudié des brochures et autres documents sur l’aquaculture qu’il avait trouvés dans les services des Eaux et Forêts de Richard-Toll.
Très dynamique, dégourdi et entreprenant, il n’a pas voulu baisser les bras après la retraite et a décidé de se reconvertir dans l’aquaculture, un créneau très porteur qui, selon lui, lui a permis de réaliser de très bons chiffres d’affaires. A l’issue de sa première expérience, il n’a pas regretté d’avoir investi son argent dans ce créneau du développement.
Au départ, il a été confronté à d’énormes difficultés pour creuser ses étangs. Il est allé jusqu’à mobiliser ses propres enfants et des journaliers qui recevaient chacun 1500 F/jour, pour aménager manuellement et au bout de trois ans, ses étangs.
« Je n’ai jamais pu disposer du matériel mécanique dont j’avais besoin pour creuser ces étangs, renforcer les diguettes qui séparent les bassins de rétention, de telle sorte qu’elles ne puissent pas s’affaisser en période hivernale », a précisé Ablaye Sène.
Jusqu’à présent, a-t-il poursuivi, je n’ai pas encore les grillages « anti varan » et je suis toujours obligé de veiller avec mes enfants sur certains oiseaux d’eau migrateurs capables de pêcher nos poissons à la surface du bassin dès le crépuscule.
Le vieux Ablaye Sène n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage au directeur national de l’aquaculture, Maguette Bâ et à l’ensemble de ses agents, pour les efforts constants et louables qu’ils n’ont cessé de déployer pour le former, le recycler, l’encadrer, l’assister, l’orienter, l’aider à disposer d’une grande quantité d’aliments pour la nourriture et le développement des alevins.
Quant à Maguette Bâ, il s’est adressé à la presse pour préciser que ce qu’on peut gagner sur des étangs aménagés sur 1 ha, on ne pourra jamais le gagner en cultivant du riz ou de la tomate sur 1 ha.
Pour M. Bâ, au-delà des retombées économiques et sociales difficilement quantifiables de l’aquaculture, l’importance de ce secteur peut être perçue à travers sa contribution à conserver certaines valeurs culturelles, relatives notamment à la relation entre le Sénégalais et le poisson.
L’aquaculture, a-t-il rappelé, est un secteur stratégique, elle constitue l’un des piliers de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) qui vise à faire du Sénégal, un pays émergent basé sur une croissance soutenue et durable. Des mesures incitatives ambitieuses ont été adoptées pour favoriser l’investissement dans l’activité aquacole.
Chaque année, le Sénégal récolte 30.000 tonnes de crevettes dans les régions de Casamance et de Saint-Louis. L’aquaculture enregistre un taux de croissance très élevé, supérieur à celui de l’élevage et de l’agriculture. Sur le plan sanitaire, la présence d’acide Oméga 3 avec effet protecteur cardiovasculaire constitue un atout pour trouver des débouchés aux produits aquacoles. Par ailleurs, la demande en produit de l’aquaculture se multiplie avec la croissance démographique au niveau mondial et en particulier sur le continent africain.
Mbagnick Kharachi Diagne
Le Soleil