Les importantes découvertes de réserves de gaz offshore au Sénégal représentent ‘’un obstacle à sa stratégie de transition énergétique’’, indique un rapport présentant les résultats de deux études menées au Bangladesh et au Sénégal.
‘’Le Sénégal a pris déjà des mesures importantes pour abandonner rapidement le fioul lourd (HFO), mais ses réserves de gaz offshore récemment découvertes constituent un obstacle à sa transition énergétique’’, relève-t-il.
Le document est intitulé ‘’Fin de partie pour les gaz fossiles : comment aligner le financement de la Banque mondiale à l’appui des politiques de développement avec les principes de l’Accord de Paris ?’’. Il a été publié en juin 2024, par Recourse, Action Solidaire International (Sénégal), Don’t Gas Africa et Big Shift Global, en juin 2024, après des études réalisées au Bangladesh et au Sénégal.
Il estime que dans le contexte actuel, ‘’le soutien de la Banque mondiale au Sénégal pour une transition complète, rentable et propre vers des énergies entièrement renouvelables, est plus important que jamais’’.
Le Sénégal a fait d’importantes découvertes de réserves de gaz offshore depuis 2015 dont le champ gazier Grand Tortue Ahmeyim, situé dans les eaux profondes du bassin Mauritanie-Sénégal Gambie-Bissau-Conakry (MSGBC).
Ce champ contient des réserves substantielles, pouvant dépasser les 430 milliards de mètres cubes de gaz récupérable, soit 15 trillions de pieds cubes.
En dépit de ces importantes découvertes, déplore le rapport, ‘’il n’y a pas de place au Sénégal pour un secteur gazier offshore générateur de dommages environnementaux et de dettes en raison des coûts initiaux et des dommages continus engendrés par cette énergie fossile’’.
‘’La Banque mondiale devrait plutôt aider le pays dans sa politique de transition énergétique à adopter une approche holistique qui englobe les investissements dans les infrastructures d’énergies renouvelables, les mesures en faveur de l’efficacité énergétique et de l’engagement des parties prenantes, à travers son financement à l’appui des politiques de développement (DPF)’’, recommande-t-il.
Transition énergétique
Le document relève par ailleurs que le Sénégal s’est lancé dans une ambitieuse stratégie de transition énergétique visant à renforcer sa résilience et sa durabilité, tout en répondant à la demande croissante d’énergie.
Il indique qu’au cœur de cette démarche se trouve ‘’le Programme national d’électrification (PNER), qui définit des stratégies visant à diversifier le bouquet énergétique, à améliorer l’accès à l’énergie et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)’’.
Le Sénégal, en exploitant ses abondantes ressources renouvelables, notamment le solaire, l’éolien et la biomasse, vise à réduire ‘’sa dépendance aux combustibles fossiles, à renforcer la sécurité énergétique et à stimuler la croissance économique grâce au développement d’un robuste secteur des énergies renouvelables’’, explique le document.
Le financement à l’appui des politiques de développement (DPF) est un instrument de financement de la Banque mondiale dans lequel les pays emprunteurs acceptent de remplir des conditions spécifiques en échange de l’octroi de prêts, de subventions ou de garanties d’aide budgétaire.
Ces conditionnalités représentent une dimension influente de l’approche de la Banque en matière de réforme du secteur énergétique et font d’elle un acteur majeur dans la transition des pays, des énergies fossiles vers des sources d’énergies renouvelables et décartonnées, comme par exemple l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique durable.
Cette transition énergétique est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques à long terme et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
APS
‘’Le Sénégal a pris déjà des mesures importantes pour abandonner rapidement le fioul lourd (HFO), mais ses réserves de gaz offshore récemment découvertes constituent un obstacle à sa transition énergétique’’, relève-t-il.
Le document est intitulé ‘’Fin de partie pour les gaz fossiles : comment aligner le financement de la Banque mondiale à l’appui des politiques de développement avec les principes de l’Accord de Paris ?’’. Il a été publié en juin 2024, par Recourse, Action Solidaire International (Sénégal), Don’t Gas Africa et Big Shift Global, en juin 2024, après des études réalisées au Bangladesh et au Sénégal.
Il estime que dans le contexte actuel, ‘’le soutien de la Banque mondiale au Sénégal pour une transition complète, rentable et propre vers des énergies entièrement renouvelables, est plus important que jamais’’.
Le Sénégal a fait d’importantes découvertes de réserves de gaz offshore depuis 2015 dont le champ gazier Grand Tortue Ahmeyim, situé dans les eaux profondes du bassin Mauritanie-Sénégal Gambie-Bissau-Conakry (MSGBC).
Ce champ contient des réserves substantielles, pouvant dépasser les 430 milliards de mètres cubes de gaz récupérable, soit 15 trillions de pieds cubes.
En dépit de ces importantes découvertes, déplore le rapport, ‘’il n’y a pas de place au Sénégal pour un secteur gazier offshore générateur de dommages environnementaux et de dettes en raison des coûts initiaux et des dommages continus engendrés par cette énergie fossile’’.
‘’La Banque mondiale devrait plutôt aider le pays dans sa politique de transition énergétique à adopter une approche holistique qui englobe les investissements dans les infrastructures d’énergies renouvelables, les mesures en faveur de l’efficacité énergétique et de l’engagement des parties prenantes, à travers son financement à l’appui des politiques de développement (DPF)’’, recommande-t-il.
Transition énergétique
Le document relève par ailleurs que le Sénégal s’est lancé dans une ambitieuse stratégie de transition énergétique visant à renforcer sa résilience et sa durabilité, tout en répondant à la demande croissante d’énergie.
Il indique qu’au cœur de cette démarche se trouve ‘’le Programme national d’électrification (PNER), qui définit des stratégies visant à diversifier le bouquet énergétique, à améliorer l’accès à l’énergie et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)’’.
Le Sénégal, en exploitant ses abondantes ressources renouvelables, notamment le solaire, l’éolien et la biomasse, vise à réduire ‘’sa dépendance aux combustibles fossiles, à renforcer la sécurité énergétique et à stimuler la croissance économique grâce au développement d’un robuste secteur des énergies renouvelables’’, explique le document.
Le financement à l’appui des politiques de développement (DPF) est un instrument de financement de la Banque mondiale dans lequel les pays emprunteurs acceptent de remplir des conditions spécifiques en échange de l’octroi de prêts, de subventions ou de garanties d’aide budgétaire.
Ces conditionnalités représentent une dimension influente de l’approche de la Banque en matière de réforme du secteur énergétique et font d’elle un acteur majeur dans la transition des pays, des énergies fossiles vers des sources d’énergies renouvelables et décartonnées, comme par exemple l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique durable.
Cette transition énergétique est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques à long terme et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
APS