Le yaye fall Sokhna khady bayo est décédée ce vendredi 22 Aout 2014 a-t-on appris.D’après nos sources elle venait d’accoucher dans un hôpital de la place. Toutes nos condoléances à la famille de Sokhna khady bayo.Qui était sokhna khady bayo?..Suivez un de ses(…) interviews.
Avec neuf albums à son actif, Sokhna Khady Bayo s’est frayé un chemin dans la musique religieuse au Sénégal.
A quelques encablures du domicile de feu le chanteur Ndongo Lô dans le quartier de Golf Sud, Sokhna Khady retrouve le sommeil. Durant le ramadan, elle passait ses nuits à animer des conférences religieuses jusqu’au petit matin. Pendant tout le mois béni, c’était la routine quotidienne de cette femme au foyer et mère de famille. Partagée entre les soirées de chants religieux et les plateaux de télévision pour son talent de chanteuse, Sokhna Khady semble être au sommet de son art après avoir connu des fortunes diverses à ses débuts.
Yaye Fall jusqu’au bout des ongles, elle a commencé à lire et chanter les Khassaïdes (poèmes) de Cheikh Ahmadou Bamba dès l’âge de huit ans. »Très tôt, mon père Ansoumana Bayo avait engagé un marabout qui venait nous dispenser des enseignements coraniques dans notre domicile de la Sicap Liberté 5. C’était un prétexte pour nous empêcher de traîner dehors », confie la mère des jumeaux Khadim et Mame Diarra Bousso. Mais la petite Khady Bayo a été inscrite à l’école française. Après la classe de CM2, elle choisit de continuer l’enseignement coranique chez les Izbou Tarikhiya. »C’est dans ce Dahira que j’ai appris à lire et écrire le Coran », dit-elle. Auparavant, Cheikh Thiam, un voisin de la Sicap Liberté 5, avait décelé chez elle des qualités d’une future chanteuse. Il décide de la présenter à Serigne Abdoul Karim Mbacké, fils de Serigne Fallou Mbacké. »C’était à l’occasion d’une nuit de Maouloud en présence de Serigne Abdoul Karim Mbacké. J’avais tellement la trouille que je m’étais entière couverte le visage », se souvient-t-elle. Depuis cette première expérience réussie, Khady est devenue une habituée soirées religieuses de Dakar. Tabala, xiin, clavier rythment sa voix mélodieuse qui chante les Khassaïdes.
Le succès au bout de l’effort
Chaque prestation lui permettant de gagner un peu d’argent, Sokhna Khady enregistre son premier album. »J’avais économisé la somme de 250 000 francs pour payer le studio d’enregistrement. Après, je suis allée voir Talla Diagne pour la distribution. Il m’avait remis 250 cassettes que j’ai vendues moi-même », raconte l’auteure de »Modou Bamba ». Sokhna Khady dit avoir fait une recette de plus d’un million reversé au producteur, mais elle n’aurait reçu en retour aucun centime. Après cette première déconvenue, Sokhna Khady soutient avoir vécu la même chose avec un autre producteur, Oumar Gadiaga, qui aurait dupliqué le master et vendu son second album.
Loin d’être découragée, Sokna Khady se replie sur la Petite Côte pour tirer les enseignements de ses deux premières productions. Puis vient ce jour où un Belge qui avait écouté son premier album dédié à Sam Fall, cherche à la rencontrer. Son salut viendra de ce Belge qui produira son troisième opus. Sokhna Khady peut enfin respirer et prendre son destin en main. A l’aide d’un dictaphone, elle enregistre ses différentes prestations sous les bâches. Son nouvel album en live devrait lui permettre de gagner davantage d’argent afin d’organiser de grands concerts religieux.
Aujourd’hui, Sokhna Khady Bayo a à son actif neuf albums et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
xitma.com
Avec neuf albums à son actif, Sokhna Khady Bayo s’est frayé un chemin dans la musique religieuse au Sénégal.
A quelques encablures du domicile de feu le chanteur Ndongo Lô dans le quartier de Golf Sud, Sokhna Khady retrouve le sommeil. Durant le ramadan, elle passait ses nuits à animer des conférences religieuses jusqu’au petit matin. Pendant tout le mois béni, c’était la routine quotidienne de cette femme au foyer et mère de famille. Partagée entre les soirées de chants religieux et les plateaux de télévision pour son talent de chanteuse, Sokhna Khady semble être au sommet de son art après avoir connu des fortunes diverses à ses débuts.
Yaye Fall jusqu’au bout des ongles, elle a commencé à lire et chanter les Khassaïdes (poèmes) de Cheikh Ahmadou Bamba dès l’âge de huit ans. »Très tôt, mon père Ansoumana Bayo avait engagé un marabout qui venait nous dispenser des enseignements coraniques dans notre domicile de la Sicap Liberté 5. C’était un prétexte pour nous empêcher de traîner dehors », confie la mère des jumeaux Khadim et Mame Diarra Bousso. Mais la petite Khady Bayo a été inscrite à l’école française. Après la classe de CM2, elle choisit de continuer l’enseignement coranique chez les Izbou Tarikhiya. »C’est dans ce Dahira que j’ai appris à lire et écrire le Coran », dit-elle. Auparavant, Cheikh Thiam, un voisin de la Sicap Liberté 5, avait décelé chez elle des qualités d’une future chanteuse. Il décide de la présenter à Serigne Abdoul Karim Mbacké, fils de Serigne Fallou Mbacké. »C’était à l’occasion d’une nuit de Maouloud en présence de Serigne Abdoul Karim Mbacké. J’avais tellement la trouille que je m’étais entière couverte le visage », se souvient-t-elle. Depuis cette première expérience réussie, Khady est devenue une habituée soirées religieuses de Dakar. Tabala, xiin, clavier rythment sa voix mélodieuse qui chante les Khassaïdes.
Le succès au bout de l’effort
Chaque prestation lui permettant de gagner un peu d’argent, Sokhna Khady enregistre son premier album. »J’avais économisé la somme de 250 000 francs pour payer le studio d’enregistrement. Après, je suis allée voir Talla Diagne pour la distribution. Il m’avait remis 250 cassettes que j’ai vendues moi-même », raconte l’auteure de »Modou Bamba ». Sokhna Khady dit avoir fait une recette de plus d’un million reversé au producteur, mais elle n’aurait reçu en retour aucun centime. Après cette première déconvenue, Sokhna Khady soutient avoir vécu la même chose avec un autre producteur, Oumar Gadiaga, qui aurait dupliqué le master et vendu son second album.
Loin d’être découragée, Sokna Khady se replie sur la Petite Côte pour tirer les enseignements de ses deux premières productions. Puis vient ce jour où un Belge qui avait écouté son premier album dédié à Sam Fall, cherche à la rencontrer. Son salut viendra de ce Belge qui produira son troisième opus. Sokhna Khady peut enfin respirer et prendre son destin en main. A l’aide d’un dictaphone, elle enregistre ses différentes prestations sous les bâches. Son nouvel album en live devrait lui permettre de gagner davantage d’argent afin d’organiser de grands concerts religieux.
Aujourd’hui, Sokhna Khady Bayo a à son actif neuf albums et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
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