« 99 Sénégalaises victimes de viol, en 5 mois » : c’est le triste record battu par ces Mauritaniens qui accueillent, de gré ou de force dans leurs lits, leurs hôtes sénégalaises. Bienvenue en terre musulmane, la république « ils_Se_la_niquent » » de Mauritanie où l’on peut, avec la complicité de la police, violer en toute impunité, des étrangères.
« Ils se sont relayés sur moi (…) et sont partis tout en me disant que je devais incessamment quitter la Mauritanie »
L’info est du quotidien L’Observateur qui s’intéresse ce mercredi à la recrudescence des cas de viol dont sont victimes nos compatriotes sœurs établies en République Islamique de Mauritanie. Islamique, vous avez dit ! Pourtant, cette religion qu’on appelle l’islam et dont se réclament les habitants de cette république « islamique », réprime les relations sexuelles hors mariage, l’adultère ou la fornication, a fortiori, le viol, devenu l’arme fatal de certains Mauritaniens pour qui nos sœurs sénégalaises ne représentent pas moins que des objets sexuels.
En effet, à défaut d’obtenir leur consentement, l’appui d’un officier de police ou d’un bailleur (logeur) permet à ces assoiffés du sexe d’agir en toute impunité, si la police elle-même n’est pas à l’origine de cette attitude dégoûtante qui consiste à voir en chaque Sénégalaise, une professionnelle du sexe, une prostituée. Car même une prostituée, a droit à une prestation étant donné qu’elle monnaie ce qu’elle a de plus cher au monde.
Et c’est l’Association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant (Amsme) qui monte au créneau pour dénoncer le viol en Mauritanie de 99 Sénégalaises, en l’espace de 5 mois, selon les assistantes sociales de cette association mauritanienne de défense des droits de l’homme. Dans les colonnes du journal, les témoignages des victimes se suivent mais ne se ressemblent pas. Les Sénégalaises ne sont à l’abri ni chez elles dans leur propre logement, encore moins dans la rue : dans un taxi ou en revenant du travail, de jour comme de nuit, elles sont la cible privilégiée de ces assoiffés du sexe qui rôdent, et font de chaque Mauritanien, un prédateur sexuel potentiel.
Des prédateurs qui ont du mal à contrôler une sexualité débridée
L’une des victimes, Rama, « ne se hasarde plus à mettre le nez dehors, dans ce quartier périphérique de Sekhba. La Sénégalaise d’une vingtaine d’années a été victime de viol, dans ce quartier populeux. Elle traîne une honte et une gêne depuis que deux jeunes gens, sous les yeux de son colocataire mauritanien, un policier de surcroît, ont abusé d’elle », écrit le journal qui relate le témoignage de la victime.
« (...) Je me suis lavée avant d’aller directement me coucher. A peine au lit j’ai entendu quelqu’un frapper à ma porte, avec insistance, en disant que c’était la police. (…) Je suis ainsi tombée nez à nez avec mon colocataire, policier de son état et de deux autres personnes », se rappelle la jeune femme. « Comme tu es prostituée, m’ont-ils dit, tu dois nous remettre la somme de 200 000 UM (environ 400 000 francs Cfa), si tu ne veux pas d’ennuis avec la police mauritanienne. Je leur ai dit que je ne suis pas prostituée. Mais ils n’ont pas cherché à comprendre. Et, les deux jeunes gens se sont relayés sur moi. Ensuite ils m’ont pris mes économies d’un montant de 105 000 ouguiyas (soit 210 000 F Cfa) et sont partis tout en me disant que je devais incessamment quitter la Mauritanie et au plus tard le dimanche matin ».
Depuis, Rama a déménagé pour éviter de croiser, à nouveau, ses agresseurs.
Aujourd’hui, si de plus en plus de femmes victimes de viol choisissent de saisir la justice mauritanienne, certaines parmi elles ne vont pas jusqu’au bout de la procédure, victimes d’intimidation, redoutant des représailles de la part de leurs agresseurs ou de leurs proches. « Âgée de 22 ans, Abibatou, domestique de son état, a été victime de viol collectif », son témoignage recueilli par l’Amsme. Une liste des victimes qui s’allonge, n’épargnant pas les quartiers résidentiels, eux aussi en proie à ce phénomène du viol.
« Mariétou, coiffeuse de profession, violée par 20 jeunes garçons, dans sa propre chambre »
A Tavragh-Zeina, une Sénégalaise qui a pris un taxi, a eu la malchance de trouver, à bord, des jeunes gens qui ont voulu l’enlever. Elle n’a dû son salut qu’à ses cris qui ont fini par alerter, puis faire abdiquer ses agresseurs qui l’ont jetée à terre. Recueillie, « secourue par un passant qui prendra soin d’elle comme une petite sœur, des mois durant, avant de se jeter, une nuit, sur la Sénégalaise et la violer ».
Aujourd’hui, la victime rechigne à aller devant la barre.
Une autre compatriote du nom de Mariétou, coiffeuse de profession, a vécu pire. Elle a été violée par 20 jeunes garçons, dans sa propre chambre. Ils sont venus la trouver chez elle en lui disant qu’ils ont appris que le jeune femme est une « prostituée » de métier ». Les garçons se sont relayés sur elle sans débourser le moindre ouguiya, avant d’emporter ses deux téléphones et ses parures. L’un des violeurs, curieusement, se trouve être le fils du propriétaire de la maison dans laquelle elle était en location. Un père qui « a pesé de tout son poids pour que la victime retire sa plainte, moyennant le remboursement de ses biens matériels volés par ces jeunes gens », constate le journal.
Au sujet de ces violeurs que la justice mauritanienne n’arrêtera pas, on se demande bien s’il leur arrive de méditer sur le sens de ce qu’on appelle « séduction », cette règle élémentaire pour toute relation entre un homme et une femme. Ou encore méditer sur ce que pense l’islam du calvaire que ces délinquants sexuels sont en train de faire subir à leurs hôtes, nos compatriotes sénégalaises, étant donné que leur pays, revendique avec fierté son ancrage dans la religion, une république supposée « islamique » que ces prédateurs sexuels sont en train de transformer en république « isla-nique » de Mauritanie.
Le viol des Sénégalaises en Mauritanie, un dossier brûlant qui nécessite, peut-être, le rappel pour consultation de l’ambassadeur du Sénégal dans ce pays frère et frontalier. Ne serait-ce que pour interpeller, et attirer l’attention des autorités mauritaniennes que le Sénégal devrait inviter, incessamment, à garantir à nos sœurs des conditions de séjour adéquates. Mais jusqu’ici, c’est le mutisme des représentations diplomatiques du Sénégal sur la question, qui inquiète, comme ce fut le cas récemment au Maroc où vivent plus de 30 000 Sénégalais. Des compatriotes en proie à la violence policière, à des agressions et contrôles de police tous azimuts. Des faits peu souvent évoqués malgré la bonne santé des relations des relations tant vantée entre les deux pays.
Enfin, le viol, fût-il d’une seule Sénégalaise en Mauritanie ou ailleurs, ne devrait passer inaperçu et c’est d’autant plus grave lorsque ces agressions sexuelles concernent 99 de nos compatriotes depuis le début de l’année 2013. Il suffit d’imaginer les cas inverse (viol de 99 Mauritaniennes au Sénégal) pour se rendre compte que cette affaire est assez grave pour être passée sous silence. Basta ! Ça suffit !
SenewebNews
« Ils se sont relayés sur moi (…) et sont partis tout en me disant que je devais incessamment quitter la Mauritanie »
L’info est du quotidien L’Observateur qui s’intéresse ce mercredi à la recrudescence des cas de viol dont sont victimes nos compatriotes sœurs établies en République Islamique de Mauritanie. Islamique, vous avez dit ! Pourtant, cette religion qu’on appelle l’islam et dont se réclament les habitants de cette république « islamique », réprime les relations sexuelles hors mariage, l’adultère ou la fornication, a fortiori, le viol, devenu l’arme fatal de certains Mauritaniens pour qui nos sœurs sénégalaises ne représentent pas moins que des objets sexuels.
En effet, à défaut d’obtenir leur consentement, l’appui d’un officier de police ou d’un bailleur (logeur) permet à ces assoiffés du sexe d’agir en toute impunité, si la police elle-même n’est pas à l’origine de cette attitude dégoûtante qui consiste à voir en chaque Sénégalaise, une professionnelle du sexe, une prostituée. Car même une prostituée, a droit à une prestation étant donné qu’elle monnaie ce qu’elle a de plus cher au monde.
Et c’est l’Association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant (Amsme) qui monte au créneau pour dénoncer le viol en Mauritanie de 99 Sénégalaises, en l’espace de 5 mois, selon les assistantes sociales de cette association mauritanienne de défense des droits de l’homme. Dans les colonnes du journal, les témoignages des victimes se suivent mais ne se ressemblent pas. Les Sénégalaises ne sont à l’abri ni chez elles dans leur propre logement, encore moins dans la rue : dans un taxi ou en revenant du travail, de jour comme de nuit, elles sont la cible privilégiée de ces assoiffés du sexe qui rôdent, et font de chaque Mauritanien, un prédateur sexuel potentiel.
Des prédateurs qui ont du mal à contrôler une sexualité débridée
L’une des victimes, Rama, « ne se hasarde plus à mettre le nez dehors, dans ce quartier périphérique de Sekhba. La Sénégalaise d’une vingtaine d’années a été victime de viol, dans ce quartier populeux. Elle traîne une honte et une gêne depuis que deux jeunes gens, sous les yeux de son colocataire mauritanien, un policier de surcroît, ont abusé d’elle », écrit le journal qui relate le témoignage de la victime.
« (...) Je me suis lavée avant d’aller directement me coucher. A peine au lit j’ai entendu quelqu’un frapper à ma porte, avec insistance, en disant que c’était la police. (…) Je suis ainsi tombée nez à nez avec mon colocataire, policier de son état et de deux autres personnes », se rappelle la jeune femme. « Comme tu es prostituée, m’ont-ils dit, tu dois nous remettre la somme de 200 000 UM (environ 400 000 francs Cfa), si tu ne veux pas d’ennuis avec la police mauritanienne. Je leur ai dit que je ne suis pas prostituée. Mais ils n’ont pas cherché à comprendre. Et, les deux jeunes gens se sont relayés sur moi. Ensuite ils m’ont pris mes économies d’un montant de 105 000 ouguiyas (soit 210 000 F Cfa) et sont partis tout en me disant que je devais incessamment quitter la Mauritanie et au plus tard le dimanche matin ».
Depuis, Rama a déménagé pour éviter de croiser, à nouveau, ses agresseurs.
Aujourd’hui, si de plus en plus de femmes victimes de viol choisissent de saisir la justice mauritanienne, certaines parmi elles ne vont pas jusqu’au bout de la procédure, victimes d’intimidation, redoutant des représailles de la part de leurs agresseurs ou de leurs proches. « Âgée de 22 ans, Abibatou, domestique de son état, a été victime de viol collectif », son témoignage recueilli par l’Amsme. Une liste des victimes qui s’allonge, n’épargnant pas les quartiers résidentiels, eux aussi en proie à ce phénomène du viol.
« Mariétou, coiffeuse de profession, violée par 20 jeunes garçons, dans sa propre chambre »
A Tavragh-Zeina, une Sénégalaise qui a pris un taxi, a eu la malchance de trouver, à bord, des jeunes gens qui ont voulu l’enlever. Elle n’a dû son salut qu’à ses cris qui ont fini par alerter, puis faire abdiquer ses agresseurs qui l’ont jetée à terre. Recueillie, « secourue par un passant qui prendra soin d’elle comme une petite sœur, des mois durant, avant de se jeter, une nuit, sur la Sénégalaise et la violer ».
Aujourd’hui, la victime rechigne à aller devant la barre.
Une autre compatriote du nom de Mariétou, coiffeuse de profession, a vécu pire. Elle a été violée par 20 jeunes garçons, dans sa propre chambre. Ils sont venus la trouver chez elle en lui disant qu’ils ont appris que le jeune femme est une « prostituée » de métier ». Les garçons se sont relayés sur elle sans débourser le moindre ouguiya, avant d’emporter ses deux téléphones et ses parures. L’un des violeurs, curieusement, se trouve être le fils du propriétaire de la maison dans laquelle elle était en location. Un père qui « a pesé de tout son poids pour que la victime retire sa plainte, moyennant le remboursement de ses biens matériels volés par ces jeunes gens », constate le journal.
Au sujet de ces violeurs que la justice mauritanienne n’arrêtera pas, on se demande bien s’il leur arrive de méditer sur le sens de ce qu’on appelle « séduction », cette règle élémentaire pour toute relation entre un homme et une femme. Ou encore méditer sur ce que pense l’islam du calvaire que ces délinquants sexuels sont en train de faire subir à leurs hôtes, nos compatriotes sénégalaises, étant donné que leur pays, revendique avec fierté son ancrage dans la religion, une république supposée « islamique » que ces prédateurs sexuels sont en train de transformer en république « isla-nique » de Mauritanie.
Le viol des Sénégalaises en Mauritanie, un dossier brûlant qui nécessite, peut-être, le rappel pour consultation de l’ambassadeur du Sénégal dans ce pays frère et frontalier. Ne serait-ce que pour interpeller, et attirer l’attention des autorités mauritaniennes que le Sénégal devrait inviter, incessamment, à garantir à nos sœurs des conditions de séjour adéquates. Mais jusqu’ici, c’est le mutisme des représentations diplomatiques du Sénégal sur la question, qui inquiète, comme ce fut le cas récemment au Maroc où vivent plus de 30 000 Sénégalais. Des compatriotes en proie à la violence policière, à des agressions et contrôles de police tous azimuts. Des faits peu souvent évoqués malgré la bonne santé des relations des relations tant vantée entre les deux pays.
Enfin, le viol, fût-il d’une seule Sénégalaise en Mauritanie ou ailleurs, ne devrait passer inaperçu et c’est d’autant plus grave lorsque ces agressions sexuelles concernent 99 de nos compatriotes depuis le début de l’année 2013. Il suffit d’imaginer les cas inverse (viol de 99 Mauritaniennes au Sénégal) pour se rendre compte que cette affaire est assez grave pour être passée sous silence. Basta ! Ça suffit !
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