(Correspondance)La crise financière qui sévit dans l'espace UE et particulièrement en Espagne, Italie, Portugal et la Grèce a provoqué chez les sénégalaisen général et les saint-louisiens en particulier une situation complexe et inconfortable.
En effet, 85% d'entre eux sont au Paro (chômage) et se battent en permanence pour rembourser des prêts bancaires, des frais de location sans oublier l'envoi d'argent à leurs familles restées au pays.
En Espagne, certains s’activent dans le boudjou ou la bassura (ordures) pour survivre, les plus chanceux perçoivent près de 420€ soit 275000 francs FCFA environ par mois. Et cette modique somme dépend des années de cotisations à la sécurité sociale.
Les sans –papiers subissent les exactions les plus humiliantes: arrestations pour vente ambulante, bastonnades, confiscation de leurs marchandises, amendes et ordres d'expulsion.
Dans ces conditions, des milliers de nos compatriotes ont décidé d’emprunté la route du Diollof’Sénégal) à bord de leurs véhicules. Là au moins, ils auront la joie d'être auprès des siens, d'entendre l'appel du muezzing, la wazifa et de manger en toute passibilité le fameux ceebou jieun de NDAR.
Il faut dire que les parents doivent comprendre leurs fils et éviter de trop leur demander.
Au terme de ce second tour de la présidentielle, le candidat élu devra prendre des mesures hardies pour permettre aux émigrés de vivre dans de bonnes conditions mais aussi de de pouvoir investir et surtout faciliter l'entrée des véhicules et le rapatriement des décédés.
El Hadji Abdourakhmane Ba
Espagne
En effet, 85% d'entre eux sont au Paro (chômage) et se battent en permanence pour rembourser des prêts bancaires, des frais de location sans oublier l'envoi d'argent à leurs familles restées au pays.
En Espagne, certains s’activent dans le boudjou ou la bassura (ordures) pour survivre, les plus chanceux perçoivent près de 420€ soit 275000 francs FCFA environ par mois. Et cette modique somme dépend des années de cotisations à la sécurité sociale.
Les sans –papiers subissent les exactions les plus humiliantes: arrestations pour vente ambulante, bastonnades, confiscation de leurs marchandises, amendes et ordres d'expulsion.
Dans ces conditions, des milliers de nos compatriotes ont décidé d’emprunté la route du Diollof’Sénégal) à bord de leurs véhicules. Là au moins, ils auront la joie d'être auprès des siens, d'entendre l'appel du muezzing, la wazifa et de manger en toute passibilité le fameux ceebou jieun de NDAR.
Il faut dire que les parents doivent comprendre leurs fils et éviter de trop leur demander.
Au terme de ce second tour de la présidentielle, le candidat élu devra prendre des mesures hardies pour permettre aux émigrés de vivre dans de bonnes conditions mais aussi de de pouvoir investir et surtout faciliter l'entrée des véhicules et le rapatriement des décédés.
El Hadji Abdourakhmane Ba
Espagne