On peut dire que Karim Wade maîtrise bien son sujet. Appelé à interroger le témoin, l’ancien ministre d’Etat s’est laissé aller à l’usage d’un langage financier avec des termes purement techniques. L’interrogatoire a fini par avoir une allure de dialogue entre Wade-fils et l’expert-comptable Omar Samb. Ce qui a poussé le président de la Cour, Henri Grégoire Diop, à interrompre le prévenu.
Entre les termes flux financiers, poids financier, entre autres mots empruntés de l’anglais et utilisés dans le jargon de la finance, nos confrères de Tribune renseignent que Henri Grégoire Diop a coupé court à ce qu’il a assimilé de dialogue entre Karim et le témoin.
« La Cour est perdue. Vous utilisez des termes techniques que nous ne comprenons pas. Ce n’est pas un débat entre spécialistes ; attendez d’être en présence des experts pour cet échange. Si Karim n’a pas des questions autres que celles-là, il n’a qu’à regagner sa place », a dit le président de la Cour au prévenu.
Le journal d’indiquer que Karim tente alors d’utiliser des termes plus accessibles, mais retombe dans le jargon financier. La Cour le rappelle à l’ordre. Il quitte donc ce domaine pour évoquer l’article 163 bis de la Crei sur l’enrichissement illicite. Là également, rapporte le journal, on lui fait comprendre que ce n’est pas au témoin d’expliquer cela, mais à la Cour.
Entre les termes flux financiers, poids financier, entre autres mots empruntés de l’anglais et utilisés dans le jargon de la finance, nos confrères de Tribune renseignent que Henri Grégoire Diop a coupé court à ce qu’il a assimilé de dialogue entre Karim et le témoin.
« La Cour est perdue. Vous utilisez des termes techniques que nous ne comprenons pas. Ce n’est pas un débat entre spécialistes ; attendez d’être en présence des experts pour cet échange. Si Karim n’a pas des questions autres que celles-là, il n’a qu’à regagner sa place », a dit le président de la Cour au prévenu.
Le journal d’indiquer que Karim tente alors d’utiliser des termes plus accessibles, mais retombe dans le jargon financier. La Cour le rappelle à l’ordre. Il quitte donc ce domaine pour évoquer l’article 163 bis de la Crei sur l’enrichissement illicite. Là également, rapporte le journal, on lui fait comprendre que ce n’est pas au témoin d’expliquer cela, mais à la Cour.