À l’instar d’autres organisations internationales, l’ONU désapprouve le putsch perpétré au Gabon mercredi 30 août. Son secrétaire général a tenu à le faire savoir hier par la voix de son porte-parole Stéphane Dujarric selon qui António Guterres n’y voit pas le moyen de résoudre la crise née des élections du 26 août dernier au cours desquelles «des allégations de sérieuses violations des libertés fondamentales ont été signalées». Et alors que le coup d’État a été consommé avec la mise en place d’un Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dont le général Brice Clotaire Oligui Nguema assure la présidence, «l’ONU reste aux côtés du peuple gabonais».
Seulement, «le secrétaire général appelle tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue, à engager un dialogue inclusif et constructif et à veiller à ce que l’État de droit et les droits de l’homme soient pleinement respectés. Il appelle également l’armée nationale et les forces de sécurité à garantir l’intégrité physique du président de la République et de sa famille», a déclaré le porte-parole.
Le Gabon est actuellement un membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce mandat de deux ans prend fin le 31 décembre 2023.
Seulement, «le secrétaire général appelle tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue, à engager un dialogue inclusif et constructif et à veiller à ce que l’État de droit et les droits de l’homme soient pleinement respectés. Il appelle également l’armée nationale et les forces de sécurité à garantir l’intégrité physique du président de la République et de sa famille», a déclaré le porte-parole.
Le Gabon est actuellement un membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce mandat de deux ans prend fin le 31 décembre 2023.