La mesure la plus imminente que tous les mauritaniens attendent est celle de l’ouverture des barrières entre Nouakchott et les autres localités du pays.
Avant même de savoir la date prévue, les gens se préparent à déguerpir la capitale du pays après une longue période de confinement. Le désir de se libérer est très pressant pour des milliers de personnes qui ont vécu un état d’urgence comme coincées dans une cage.
Avec le début de l’hivernage, l’indécision des autorités sur la date des reprises des classes, l’approché de la fête du mouton, la « guetna » (gavage en dattes dans les oasis) pour certains, les candidats au départ vers l’intérieur du pays font leurs valises.
Combien en restera-t-il encore dans la capitale et pour combien de temps ? Il y a le mouvement inverse. Ceux qui sont impatients de « descendre » à Nouakchott et qui n’attendent que l’occasion pour le faire. Cela évitera au moins les infiltrations clandestines de passagers retrouvés dans des bagages et à d’autres qui prennent des risques de faire des courses-poursuites avec les forces de sécurité en forçant le passage.
Sortir de Nouakchott où y entrer ne sera plus à autoriser. C’est là justement où le respect des consignes doit être de mise pour ne pas céder le passage au virus opportuniste. Oui il faut s’imposer de nouvelles habitudes. Car on ne voyage plus de la même manière qu’avant. S’entasser comme des moutons, tousser librement ou cracher dans tous les sens devient une dangereuse extravagance qui hier était dans l’ordre mauritanien des choses. Tout comme saluer était de l’ordre de la bienséance coutumière.
Les voyages d’avant le coronavirus deviennent des traquenards posés pour ceux qui ont la cervelle débile. Les autorités doivent sévir avec rigueur et vigueur contre la complaisance et les bakchichs que les chauffeurs glissent aux postes de contrôle pour échapper aux contreventions.
Ouvrir l’accès total entre Nouakchott et l’intérieur du pays a un prix. Celui de la redéfinition des règles de conduite à tenir au risque de payer le prix fort de la destruction de nos fragiles vies.
Le Rénovateur Quotidien
Avant même de savoir la date prévue, les gens se préparent à déguerpir la capitale du pays après une longue période de confinement. Le désir de se libérer est très pressant pour des milliers de personnes qui ont vécu un état d’urgence comme coincées dans une cage.
Avec le début de l’hivernage, l’indécision des autorités sur la date des reprises des classes, l’approché de la fête du mouton, la « guetna » (gavage en dattes dans les oasis) pour certains, les candidats au départ vers l’intérieur du pays font leurs valises.
Combien en restera-t-il encore dans la capitale et pour combien de temps ? Il y a le mouvement inverse. Ceux qui sont impatients de « descendre » à Nouakchott et qui n’attendent que l’occasion pour le faire. Cela évitera au moins les infiltrations clandestines de passagers retrouvés dans des bagages et à d’autres qui prennent des risques de faire des courses-poursuites avec les forces de sécurité en forçant le passage.
Sortir de Nouakchott où y entrer ne sera plus à autoriser. C’est là justement où le respect des consignes doit être de mise pour ne pas céder le passage au virus opportuniste. Oui il faut s’imposer de nouvelles habitudes. Car on ne voyage plus de la même manière qu’avant. S’entasser comme des moutons, tousser librement ou cracher dans tous les sens devient une dangereuse extravagance qui hier était dans l’ordre mauritanien des choses. Tout comme saluer était de l’ordre de la bienséance coutumière.
Les voyages d’avant le coronavirus deviennent des traquenards posés pour ceux qui ont la cervelle débile. Les autorités doivent sévir avec rigueur et vigueur contre la complaisance et les bakchichs que les chauffeurs glissent aux postes de contrôle pour échapper aux contreventions.
Ouvrir l’accès total entre Nouakchott et l’intérieur du pays a un prix. Celui de la redéfinition des règles de conduite à tenir au risque de payer le prix fort de la destruction de nos fragiles vies.
Le Rénovateur Quotidien