Deux ans qu’ils attendaient ce moment. Vendredi 12 août, dix jeunes monsois, accompagnés de deux animateurs du centre social Imagine, ont décollé en direction de Saint-Louis, une ville du Sénégal située à 250 km de Dakar, la capitale. Mais pas question de se prélasser au soleil.
Ce projet, mûrement réfléchi, a une portée humanitaire et solidaire. « Ce sont eux qui sont venus vers nous. Ils avaient envie de préparer un séjour éloigné de leurs habitudes et qui aurait surtout pour but d’améliorer la vie de la population locale », confie Patrick Francke, directeur du centre social. Les premières discussions avaient commencé en 2012 pour un départ en 2015. Un séjour reporté en raison de l’épidémie Ebola qui sévissait alors en Afrique de l’ouest.
Le centre social n’a jamais abandonné ce projet, en dépit des coûts engendrés par ce voyage. « Les sommes ont été avancées par le centre social et complétées par des systèmes d’autofinancement explique Patrick Francke. Ils se sont tellement mobilisés qu’on ne pouvait pas renoncer. À l’origine, nous devions obtenir des financements de la part du département et de la région mais tout a été suspendu à cause des changements de majorité. Nous devrions avoir un retour en septembre. Sans cela, nous nous exposons à risque de déficit. Mais quand je vois comment ça se passe, je n’ai aucun regret. »
Jusqu’au 23 août, les bénévoles contribueront à l’aménagement d’un atelier de couture pour jeunes filles puis prendront part à la plantation de mangroves, des forêts de palétuviers qui favorisent la filtration et le nettoyage de l’eau douce, indispensables pour pérenniser l’économie du territoire.
Lavoixdunord.fr
Ce projet, mûrement réfléchi, a une portée humanitaire et solidaire. « Ce sont eux qui sont venus vers nous. Ils avaient envie de préparer un séjour éloigné de leurs habitudes et qui aurait surtout pour but d’améliorer la vie de la population locale », confie Patrick Francke, directeur du centre social. Les premières discussions avaient commencé en 2012 pour un départ en 2015. Un séjour reporté en raison de l’épidémie Ebola qui sévissait alors en Afrique de l’ouest.
Le centre social n’a jamais abandonné ce projet, en dépit des coûts engendrés par ce voyage. « Les sommes ont été avancées par le centre social et complétées par des systèmes d’autofinancement explique Patrick Francke. Ils se sont tellement mobilisés qu’on ne pouvait pas renoncer. À l’origine, nous devions obtenir des financements de la part du département et de la région mais tout a été suspendu à cause des changements de majorité. Nous devrions avoir un retour en septembre. Sans cela, nous nous exposons à risque de déficit. Mais quand je vois comment ça se passe, je n’ai aucun regret. »
Jusqu’au 23 août, les bénévoles contribueront à l’aménagement d’un atelier de couture pour jeunes filles puis prendront part à la plantation de mangroves, des forêts de palétuviers qui favorisent la filtration et le nettoyage de l’eau douce, indispensables pour pérenniser l’économie du territoire.
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