Ils vont réaliser leur rêve : accomplir une action de solidarité internationale. Cissé Kane, Alexandre Xingyuan Chen, Thomas Raoult, Amin Fall et Mamoudou Kane, accompagnés de Céline Devos, psychomotricienne, se sont envolés pour le Sénégal.
Ils ont 17-18 ans, certains sont bacheliers, d'autres en terminale S ou ES, issus du lycée Beaupré d'Haubourdin. Depuis deux ans, Cissé Kane, Alexandre Xigyuan Chen, Thomas Raoult, Amin Fall et Mamoudou Kane, travaillent sur un projet de solidarité internationale. Hier, ils ont pris l'avion et séjourneront trois semaines dans la région de Saint-Louis. Céline Devos, psychomotricienne, a bien voulu répondre à l'invitation que les élèves avaient lancée : ils cherchaient quelqu'un qui pourrait les accompagner, les guider... « et rassurer, en plus les parents ».
Amin Fall nous relate la genèse de ce projet : « Depuis tout petit, j'avais envie de monter un projet humanitaire. En juin 2010, on était dans l'herbe avec les copains. Il y avait une affiche "Devenez citoyens de la planète". C'était un appel aux projets émanant de la région ». Amin a alors formé son petit groupe de volontaires. Puis, il s'est rendu au Point informations jeunes d'Haubourdin où Antoine Fiquet a pu le renseigner. Depuis, ce dernier accompagne aussi les jeunes à la réalisation de leur projet.
L'aide apportée se fera dans le domaine de l'éducation. « Comme on était un peu fous, poursuit Amin, on s'était dit, on part à Madagascar. Mais on a vu que c'était compliqué, politiquement instable là-bas. On s'est rabattu sur le Sénégal. On ne peut pas intervenir dans le domaine de la santé car on n'a pas les qualifications pour cela. Donc, ce sera l'éducation ».
Pour cela, le petit groupe a fait appel aux conseils avisés d'une ONG, Le Partenariat, qui s'occupe depuis trente ans de missions de solidarité internationale. « Nous avons été mis en relation avec l'école dans laquelle nous allons intervenir, dans le petit village de Minguègne Boye à côté de Saint-Louis. Ndimbeul est le nom de l'association que nous avons créée et c'est aussi le nom de notre projet ».
Sur place, concrètement, les jeunes Haubourdinois participeront - de plus ou moins près - à la construction d'un grillage autour de l'école. L'ouvrage étant aménagé par une société, il n'est pas sûr qu'ils pourront assurer le montage. « On n'est pas qualifiés pour cela », ressasse Amin. Mais, il ne désespère pas de pouvoir aider à la plantation d'une haie végétale. Après tout, il a maintenant une bonne expérience en matière d'espaces verts puisqu'il a fait son job d'été au sein des services techniques de la ville d'Haubourdin.
Céline se montre rassurante, elle qui a déjà travaillé auprès des populations sénégalaises à Saint-Louis : « Ce séjour leur permettra de faire le point sur les besoins à venir. Le principal est que cette action se poursuive et que d'autres jeunes prennent le relais. Et puis, il leur faudra bien aller chercher des plantes, trouver les moyens de les amener... Tout cela prend du temps. Ce sera aussi une immersion dans la culture sénégalaise, et des activités partagées avec des jeunes du village ».
Pour réaliser leur projet, les lycéens haubourdinois avaient aussi besoin de s'autofinancer. Ils ont ainsi recueilli des fonds en organisant une fête d'Halloween, une soirée familiale avec repas sénégalais, et en vendant des boissons lors de réunions profs-parents.
Et s'il reste un peu d'argent sur place, ils ont prévu de le dépenser plutôt là-bas, « pour faire fonctionner l'économie du pays ».
Samedi, à la veille de leur départ, les jeunes trépignaient d'impatience : vivre une telle expérience, pensez-vous !
Cissé Kane expliquait alors : « Il est important de faire connaître notre projet pour aider l'école. Mais aussi de faire savoir aux jeunes de la région et même de toute la France que même quand on n'a que 17-18 ans, on peut réussir un projet international. Nous voulons les inciter à être plus actifs dans ce domaine ».
Ndarinfo avec nordeclair.fr
Ils ont 17-18 ans, certains sont bacheliers, d'autres en terminale S ou ES, issus du lycée Beaupré d'Haubourdin. Depuis deux ans, Cissé Kane, Alexandre Xigyuan Chen, Thomas Raoult, Amin Fall et Mamoudou Kane, travaillent sur un projet de solidarité internationale. Hier, ils ont pris l'avion et séjourneront trois semaines dans la région de Saint-Louis. Céline Devos, psychomotricienne, a bien voulu répondre à l'invitation que les élèves avaient lancée : ils cherchaient quelqu'un qui pourrait les accompagner, les guider... « et rassurer, en plus les parents ».
Amin Fall nous relate la genèse de ce projet : « Depuis tout petit, j'avais envie de monter un projet humanitaire. En juin 2010, on était dans l'herbe avec les copains. Il y avait une affiche "Devenez citoyens de la planète". C'était un appel aux projets émanant de la région ». Amin a alors formé son petit groupe de volontaires. Puis, il s'est rendu au Point informations jeunes d'Haubourdin où Antoine Fiquet a pu le renseigner. Depuis, ce dernier accompagne aussi les jeunes à la réalisation de leur projet.
L'aide apportée se fera dans le domaine de l'éducation. « Comme on était un peu fous, poursuit Amin, on s'était dit, on part à Madagascar. Mais on a vu que c'était compliqué, politiquement instable là-bas. On s'est rabattu sur le Sénégal. On ne peut pas intervenir dans le domaine de la santé car on n'a pas les qualifications pour cela. Donc, ce sera l'éducation ».
Pour cela, le petit groupe a fait appel aux conseils avisés d'une ONG, Le Partenariat, qui s'occupe depuis trente ans de missions de solidarité internationale. « Nous avons été mis en relation avec l'école dans laquelle nous allons intervenir, dans le petit village de Minguègne Boye à côté de Saint-Louis. Ndimbeul est le nom de l'association que nous avons créée et c'est aussi le nom de notre projet ».
Sur place, concrètement, les jeunes Haubourdinois participeront - de plus ou moins près - à la construction d'un grillage autour de l'école. L'ouvrage étant aménagé par une société, il n'est pas sûr qu'ils pourront assurer le montage. « On n'est pas qualifiés pour cela », ressasse Amin. Mais, il ne désespère pas de pouvoir aider à la plantation d'une haie végétale. Après tout, il a maintenant une bonne expérience en matière d'espaces verts puisqu'il a fait son job d'été au sein des services techniques de la ville d'Haubourdin.
Céline se montre rassurante, elle qui a déjà travaillé auprès des populations sénégalaises à Saint-Louis : « Ce séjour leur permettra de faire le point sur les besoins à venir. Le principal est que cette action se poursuive et que d'autres jeunes prennent le relais. Et puis, il leur faudra bien aller chercher des plantes, trouver les moyens de les amener... Tout cela prend du temps. Ce sera aussi une immersion dans la culture sénégalaise, et des activités partagées avec des jeunes du village ».
Pour réaliser leur projet, les lycéens haubourdinois avaient aussi besoin de s'autofinancer. Ils ont ainsi recueilli des fonds en organisant une fête d'Halloween, une soirée familiale avec repas sénégalais, et en vendant des boissons lors de réunions profs-parents.
Et s'il reste un peu d'argent sur place, ils ont prévu de le dépenser plutôt là-bas, « pour faire fonctionner l'économie du pays ».
Samedi, à la veille de leur départ, les jeunes trépignaient d'impatience : vivre une telle expérience, pensez-vous !
Cissé Kane expliquait alors : « Il est important de faire connaître notre projet pour aider l'école. Mais aussi de faire savoir aux jeunes de la région et même de toute la France que même quand on n'a que 17-18 ans, on peut réussir un projet international. Nous voulons les inciter à être plus actifs dans ce domaine ».
Ndarinfo avec nordeclair.fr