L’application de l’Initiative à résultats rapides (Irr) sur la concession d’électricité couvrant les départements de Dagana, Podor et Saint-Louis a porté ses fruits. Grâce à cette «méthode concrète de la Gestion axée sur les résultats (Gar)», 3 020 ménages ont été raccordés dans 245 villages électrifiés, dans un délai record de 50 jours, à partir du 28 août 2017 au 18 octobre 2017, a déclaré hier Malick Gaye, conseiller technique, en charge du suivi, de l’exploitation et du développement de l’accès aux services électriques à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), par ailleurs chef de l’équipe de performance dans le cadre de l’Irr appliquée à l’électrification rurale
L’Irr est présentée comme étant «un processus structuré autour de défis de changement qui mobilisent des équipes de performance pour obtenir des résultats tangibles en 100 jours».
Et pour ce qui concerne l’électrification rurale, le défi majeur consiste à relever le niveau d’accès des ménages aux services électriques dans les villages déjà électrifiés à travers la mise en œuvre du schéma de concession. Ainsi, dans le cadre de cette initiative, l’équipe de performance a travaillé à réduire les frais d’accès à l’électricité dans les villages électrifiés, couverts par la concession. «Les frais liés aux installations intérieures ont été entièrement pris en charge. On a aussi renoncé aux avances sur consommation. Ce qui fait que l’abonné est raccordé sans aucune charge en réalité. Il paie juste sa première recharge de son compteur prépaiement», explique Malick Gaye qui présentait les résultats du 2nd cycle de l’Irr arrivé à son terme.
Il rappelle que les frais d’accès élevés et la disparité des tarifs de l’électricité constituent, entre autres, les obstacles majeurs de l’accès des ménages ruraux aux services électriques. Mais avec cette approche, un important pas a été noté dans ces zones couvertes par la concession. 1 200 kits d’installations intérieures y ont été déployés, portant le taux d’électrification à 47%, selon l’Aser. Alors qu’au moment du lancement de l’Irr, le taux de raccordement tournait autour de 22%.
Pour maintenir le cap, le conseiller technique de Adama Diallo, Dg de l’Aser, plaide pour que les frais liés aux installations intérieures soient intégrés dans la mise en œuvre des projets d’électrification rurale. «Il faut des mesures pour alléger les ménages dans le cadre de la réalisation des installations intérieures, mais aussi appliquer l’harmonisation des tarifs», suggère-t-il.
Plan de restructuration pour Ouest-Foire
Au-delà de l’électrification rurale, l’initiative a été également lancée dans l’habitat social, notamment dans le projet de restructuration de Ouest-Foire. En effet, explique le directeur de Cabinet du ministre du Renouveau urbain, de l’habitat et du cadre de vie, «Ouest-Foire présente un tableau urbain caractérisé par la cohabitation entre l’habitat régulier, les zones à restructurer et à régulariser. En plus, près de 80% de la population ne disposent pas de titres de propriété et les habitants souffrent d’un réel problème de mobilité».
A cet effet, poursuit Yatma Guèye, «dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du renouveau urbain et de l’Acte 3 de la décentralisation, et en adéquation avec les objectifs du Pse, le ministère du Renouveau urbain, de l’habitat et du cadre de vie, en collaboration avec la commune de Yoff et les autres services techniques de l’Etat, a entrepris le Projet de restructuration et de régularisation foncière de Ouest-Foire». Et après 119 jours de mise en œuvre de l’Irr, Ouest-Foire est doté aujourd’hui d’un plan de restructuration.
Sous la coordination du Bureau organisation et méthodes (Bom), un 1er cycle de l’Irr a été mis en place, avec l’Appui de la communauté de pratiques de la gestion axée sur les résultats de développement (AfCop) en partenariat avec la Banque africaine de développement (Bad) pour contribuer à la mise en œuvre diligente et efficace de projets phare du Pse. Six Irr ont été ainsi lancées dans les secteurs du climat des affaires, de l’habitat social, entre autres.
LEQUOTIDIEN
L’Irr est présentée comme étant «un processus structuré autour de défis de changement qui mobilisent des équipes de performance pour obtenir des résultats tangibles en 100 jours».
Et pour ce qui concerne l’électrification rurale, le défi majeur consiste à relever le niveau d’accès des ménages aux services électriques dans les villages déjà électrifiés à travers la mise en œuvre du schéma de concession. Ainsi, dans le cadre de cette initiative, l’équipe de performance a travaillé à réduire les frais d’accès à l’électricité dans les villages électrifiés, couverts par la concession. «Les frais liés aux installations intérieures ont été entièrement pris en charge. On a aussi renoncé aux avances sur consommation. Ce qui fait que l’abonné est raccordé sans aucune charge en réalité. Il paie juste sa première recharge de son compteur prépaiement», explique Malick Gaye qui présentait les résultats du 2nd cycle de l’Irr arrivé à son terme.
Il rappelle que les frais d’accès élevés et la disparité des tarifs de l’électricité constituent, entre autres, les obstacles majeurs de l’accès des ménages ruraux aux services électriques. Mais avec cette approche, un important pas a été noté dans ces zones couvertes par la concession. 1 200 kits d’installations intérieures y ont été déployés, portant le taux d’électrification à 47%, selon l’Aser. Alors qu’au moment du lancement de l’Irr, le taux de raccordement tournait autour de 22%.
Pour maintenir le cap, le conseiller technique de Adama Diallo, Dg de l’Aser, plaide pour que les frais liés aux installations intérieures soient intégrés dans la mise en œuvre des projets d’électrification rurale. «Il faut des mesures pour alléger les ménages dans le cadre de la réalisation des installations intérieures, mais aussi appliquer l’harmonisation des tarifs», suggère-t-il.
Plan de restructuration pour Ouest-Foire
Au-delà de l’électrification rurale, l’initiative a été également lancée dans l’habitat social, notamment dans le projet de restructuration de Ouest-Foire. En effet, explique le directeur de Cabinet du ministre du Renouveau urbain, de l’habitat et du cadre de vie, «Ouest-Foire présente un tableau urbain caractérisé par la cohabitation entre l’habitat régulier, les zones à restructurer et à régulariser. En plus, près de 80% de la population ne disposent pas de titres de propriété et les habitants souffrent d’un réel problème de mobilité».
A cet effet, poursuit Yatma Guèye, «dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du renouveau urbain et de l’Acte 3 de la décentralisation, et en adéquation avec les objectifs du Pse, le ministère du Renouveau urbain, de l’habitat et du cadre de vie, en collaboration avec la commune de Yoff et les autres services techniques de l’Etat, a entrepris le Projet de restructuration et de régularisation foncière de Ouest-Foire». Et après 119 jours de mise en œuvre de l’Irr, Ouest-Foire est doté aujourd’hui d’un plan de restructuration.
Sous la coordination du Bureau organisation et méthodes (Bom), un 1er cycle de l’Irr a été mis en place, avec l’Appui de la communauté de pratiques de la gestion axée sur les résultats de développement (AfCop) en partenariat avec la Banque africaine de développement (Bad) pour contribuer à la mise en œuvre diligente et efficace de projets phare du Pse. Six Irr ont été ainsi lancées dans les secteurs du climat des affaires, de l’habitat social, entre autres.
LEQUOTIDIEN