Le livre du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw n’a pas fini de défrayer lachronique avec les révélations fracassantes qu’il contient. Dans un extrait, l’auteur évoque la manière dont les présumés auteur du meurtre du juge Me Babacar Sèye ont été torturés dans les locaux de laGendarmerie de façon à obliger l’abandon de la Piste Pds.
« Un an s’était écoulé depuis la disparitionde Me Sèye, quand le haut commandant en second le Général Mamadou Diop fit appel à moi pour donner suite à une plainte émise contre les enquêteurs de l’affaire pour acte de torture contre certaines personnes placées en garde à vue, puis sous mandat de dépôt. (…) En réalité, cette enquête devait établir s’il y avait des actes de tortures ou non (…) ces accusations obligeaient le juge d’instruction à maintenir en détention certains responsables du Pds.
Le premier, le député Mody Sy des Sénégalais de l’extérieur accusé comme complice des auteurs du crime pour avoir remis la somme qui avait permis l’achat des armes. J’affirme sans regret qu’il fut torturé et bien torturé dans les locaux de la Gendarmerie de Thiong.
Ces tortures ont laissé des séquelles inguérissables et humainement, il n’a pu tenir sous ces tortures.
Toutes les déclarations par lui faites au Colonel et à son équipe n’ont aucune valeur juridique. Il en va de même des déclarations de la petite amie de Diakhaté, un des prétendus tireurs. Cette femme du nom de Rama habitante à Pout avait été arrêtée et interrogée par les enquêteurs du Capitaine Diédhiou. Elle donna aux enquêteurs plusieurs détails et des noms, ce qui laisse supposer sa participation effective et la véracité des faits qu’elle signa sous serment.
Devant le juge d’instruction, elle nia tous les faits et fit état de tortures et sévices qui l’auraient poussée à déclarer tout ce que voulaient entendre les gendarmes. Au plus dur de ces moments, une bouteille de « Coca Cola » dans son sexe a servi à lui faire avouer beaucoup de choses».
Senenews
« Un an s’était écoulé depuis la disparitionde Me Sèye, quand le haut commandant en second le Général Mamadou Diop fit appel à moi pour donner suite à une plainte émise contre les enquêteurs de l’affaire pour acte de torture contre certaines personnes placées en garde à vue, puis sous mandat de dépôt. (…) En réalité, cette enquête devait établir s’il y avait des actes de tortures ou non (…) ces accusations obligeaient le juge d’instruction à maintenir en détention certains responsables du Pds.
Le premier, le député Mody Sy des Sénégalais de l’extérieur accusé comme complice des auteurs du crime pour avoir remis la somme qui avait permis l’achat des armes. J’affirme sans regret qu’il fut torturé et bien torturé dans les locaux de la Gendarmerie de Thiong.
Ces tortures ont laissé des séquelles inguérissables et humainement, il n’a pu tenir sous ces tortures.
Toutes les déclarations par lui faites au Colonel et à son équipe n’ont aucune valeur juridique. Il en va de même des déclarations de la petite amie de Diakhaté, un des prétendus tireurs. Cette femme du nom de Rama habitante à Pout avait été arrêtée et interrogée par les enquêteurs du Capitaine Diédhiou. Elle donna aux enquêteurs plusieurs détails et des noms, ce qui laisse supposer sa participation effective et la véracité des faits qu’elle signa sous serment.
Devant le juge d’instruction, elle nia tous les faits et fit état de tortures et sévices qui l’auraient poussée à déclarer tout ce que voulaient entendre les gendarmes. Au plus dur de ces moments, une bouteille de « Coca Cola » dans son sexe a servi à lui faire avouer beaucoup de choses».
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