Le leader du parti Luy Jot Jotna a rencontré, vendredi dernier, ses militants de Saint-Louis. Selon Cheikh Tidiane Gadio, le grand souci de son parti au lendemain de 2012, c’est la grande réconciliation nationale. Celle-ci passe, selon lui, par deux piliers. Le premier a pour nom la renaissance de la Casamance. L’ancien ministre des Affaires étrangères trouve très gênant d’entendre partout que le Sénégal est une terre de paix, alors que ce pays vit avec la guerre. ‘Il est vrai que la paix est notre culture et notre aspiration. Mais, la vérité, c’est que nous vivons avec la guerre depuis plus de 30 ans dans le sud du pays’, rappelle-t-il.
L’autre aspect de renaissance passe, selon lui, par la réhabilitation de la ville de Saint-Louis. Cheikh Tidiane Gadio et ses camarades entendent redonner à la première capitale du Sénégal ses lettres de noblesse. Pour ce faire, une discussion sera tenue sur la feuille de route. ‘Sur cela, nous avons des idées et nous comptons engager une conversation citoyenne avec nos camarades, sympathisants et tous les parents de Saint-Louis avec qui nous voulons engager une discussion sur quelle est la feuille de route pour redonner à Saint-Louis ses lettres de noblesse, lui redonner sa place non seulement au Sénégal mais dans l’Afrique de l’Ouest et dans le monde. Saint-Louis est une grande ville historique, culturelle, une ville politique et une ville qui a beaucoup fait pour le Sénégal’, a-t-il laissé entendre.
Dans sa communication, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise a réitéré son appel solennel lancé au Conseil constitutionnel, en lui demandant de respecter la Constitution et de dire le droit. ‘Un homme de 86 ou 88 ans ne pourra pas diriger le Sénégal à partir de 2012 pour deux raisons. D’abord, la Constitution ne lui donne pas ce droit. Il va tout faire pour se donner ce droit par-delà la Constitution. Nous avons lancé un appel solennel au Conseil constitutionnel sénégalais en prenant l’exemple de Madagascar et de la Côte d’Ivoire. Nous lui demandons de respecter notre Constitution et de dire le droit’. Il a ainsi souhaité au président Wade de sortir par la bonne porte comme ses prédécesseurs. ‘Et s’il (le Conseil constitutionnel, Ndlr) dit le droit, le président Wade aura la chance d’organiser des élections libres, démocratiques et transparentes, sans être impliqué, sans avoir aucun stress et mettre l’écharpe au vainqueur pour lui-même sortir par la grande porte. Nous lui souhaitons le même destin que ses prédécesseurs qui sont sortis par la belle porte. Il a fait ce qu’il devait faire pour le Sénégal, nous le remercions, mais il a le droit de faire valoir ses droits à la retraite et de laisser les jeunes prendre en charge ce pays’.
Le leader de Luy Jot Jotna n’a pas manqué, par ailleurs, d’inviter les Saint-Louisiens à s’inscrire en masse sur les listes électorales. ‘Nous avons encouragé nos camarades à discuter avec le public saint-louisien’. Il a soutenu que la vieille ville doit battre tous les records d’inscription sur les listes électorales. ‘La politique sénégalaise est née dans cette ville’, se justifie-t-il. ‘Le 26 février, c’est le jour de la décision’, poursuit Cheikh Tidiane Gadio, d’après qui, les élections de 2012 seront un tournant dans l’histoire de ce pays. Tous les Sénégalais seront appelés à faire un choix crucial et espérer un changement éventuel, croit-il savoir. Les Sénégalais sont aussi, selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, appelés à opérer une rupture majeure et engager le Sénégal dans une nouvelle voie. ‘Une voie qui fera qu’on planifiera l’économie de ce pays, le développement de ce pays’. Pour étayer ces propos, il a fait appel à l’exemple malaisien. ‘Les Malaisiens, en 30 ans, ont sorti leur pays de la pauvreté et se sont engagés sur une voie de développement effectif. Nous voulons faire cela pour le Sénégal. Nous en avons les moyens, la capacité et l’engagement, nous sommes prêts à le faire, au prix du sacrifice suprême parce que nous sommes des patriotes’, a confié le leader du parti Luy Jot Jotna.
Aïda Coumba DIOP
L’autre aspect de renaissance passe, selon lui, par la réhabilitation de la ville de Saint-Louis. Cheikh Tidiane Gadio et ses camarades entendent redonner à la première capitale du Sénégal ses lettres de noblesse. Pour ce faire, une discussion sera tenue sur la feuille de route. ‘Sur cela, nous avons des idées et nous comptons engager une conversation citoyenne avec nos camarades, sympathisants et tous les parents de Saint-Louis avec qui nous voulons engager une discussion sur quelle est la feuille de route pour redonner à Saint-Louis ses lettres de noblesse, lui redonner sa place non seulement au Sénégal mais dans l’Afrique de l’Ouest et dans le monde. Saint-Louis est une grande ville historique, culturelle, une ville politique et une ville qui a beaucoup fait pour le Sénégal’, a-t-il laissé entendre.
Dans sa communication, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise a réitéré son appel solennel lancé au Conseil constitutionnel, en lui demandant de respecter la Constitution et de dire le droit. ‘Un homme de 86 ou 88 ans ne pourra pas diriger le Sénégal à partir de 2012 pour deux raisons. D’abord, la Constitution ne lui donne pas ce droit. Il va tout faire pour se donner ce droit par-delà la Constitution. Nous avons lancé un appel solennel au Conseil constitutionnel sénégalais en prenant l’exemple de Madagascar et de la Côte d’Ivoire. Nous lui demandons de respecter notre Constitution et de dire le droit’. Il a ainsi souhaité au président Wade de sortir par la bonne porte comme ses prédécesseurs. ‘Et s’il (le Conseil constitutionnel, Ndlr) dit le droit, le président Wade aura la chance d’organiser des élections libres, démocratiques et transparentes, sans être impliqué, sans avoir aucun stress et mettre l’écharpe au vainqueur pour lui-même sortir par la grande porte. Nous lui souhaitons le même destin que ses prédécesseurs qui sont sortis par la belle porte. Il a fait ce qu’il devait faire pour le Sénégal, nous le remercions, mais il a le droit de faire valoir ses droits à la retraite et de laisser les jeunes prendre en charge ce pays’.
Le leader de Luy Jot Jotna n’a pas manqué, par ailleurs, d’inviter les Saint-Louisiens à s’inscrire en masse sur les listes électorales. ‘Nous avons encouragé nos camarades à discuter avec le public saint-louisien’. Il a soutenu que la vieille ville doit battre tous les records d’inscription sur les listes électorales. ‘La politique sénégalaise est née dans cette ville’, se justifie-t-il. ‘Le 26 février, c’est le jour de la décision’, poursuit Cheikh Tidiane Gadio, d’après qui, les élections de 2012 seront un tournant dans l’histoire de ce pays. Tous les Sénégalais seront appelés à faire un choix crucial et espérer un changement éventuel, croit-il savoir. Les Sénégalais sont aussi, selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, appelés à opérer une rupture majeure et engager le Sénégal dans une nouvelle voie. ‘Une voie qui fera qu’on planifiera l’économie de ce pays, le développement de ce pays’. Pour étayer ces propos, il a fait appel à l’exemple malaisien. ‘Les Malaisiens, en 30 ans, ont sorti leur pays de la pauvreté et se sont engagés sur une voie de développement effectif. Nous voulons faire cela pour le Sénégal. Nous en avons les moyens, la capacité et l’engagement, nous sommes prêts à le faire, au prix du sacrifice suprême parce que nous sommes des patriotes’, a confié le leader du parti Luy Jot Jotna.
Aïda Coumba DIOP