Cheikh Bamba Dièye animait il y a quelques instants, une conférence de presse au siège de son parti. A l’occasion, il a annoncé qu’il ne déférera pas la convocation de la Division des investigations criminelles. «De retour chez moi hier soir, a-t-il dit aux journalistes, j’ai trouvé une convocation émanant de la Dic, il était entre minuit et 1 heure du matin. Après m’être entretenu avec mes conseils et compte tenu de ma posture (député à l’Assemblée nationale), j’ai décidé de ne pas répondre à cette convocation », a-t-il dit, balayant au passage toute idée de fuite en avant: "Je n’ai que deux endroits à Dakar : ma maison et le siège de mon parti. Je ne bougerai pas d’ici".
Pour rappel, il a été convoqué ce matin à 9 heures 30 à la Brigade des affaires générales de la Dic sise au Palais de justice de Dakar. Il est poursuivi pour outrage à magistrat. En effet, lors d’un meeting organisée samedi dernier par les partisans du maire de Dakar Khalifa Sall, le secrétaire général du Fsd-Bj avait traité les juges Malick Lamotte et Demba Kandji de « corrompus ». Le premier a jugé et condamné l'édile de la capitale en première instance et le second a repris le procès en appel.
Cependant, des professionnels estiment que la procédure ne peut aboutir en l"état d’autant qu’il est couvert par l’immunité parlementaire. Ils ajoutent qu’un député ne peut être poursuivi qu’en cas de flagrant délit. Or, dans l’affaire en question, le flagrant délit ne peut plus prospérer parce que l’acte visé a eu lieu il y a plusieurs jours. Donc, l'argument de flagrance ne tient plus la route.
Leral.net
Pour rappel, il a été convoqué ce matin à 9 heures 30 à la Brigade des affaires générales de la Dic sise au Palais de justice de Dakar. Il est poursuivi pour outrage à magistrat. En effet, lors d’un meeting organisée samedi dernier par les partisans du maire de Dakar Khalifa Sall, le secrétaire général du Fsd-Bj avait traité les juges Malick Lamotte et Demba Kandji de « corrompus ». Le premier a jugé et condamné l'édile de la capitale en première instance et le second a repris le procès en appel.
Cependant, des professionnels estiment que la procédure ne peut aboutir en l"état d’autant qu’il est couvert par l’immunité parlementaire. Ils ajoutent qu’un député ne peut être poursuivi qu’en cas de flagrant délit. Or, dans l’affaire en question, le flagrant délit ne peut plus prospérer parce que l’acte visé a eu lieu il y a plusieurs jours. Donc, l'argument de flagrance ne tient plus la route.
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