Il en veut pour preuve les courriers adressés au Conseil constitutionnel dans le cadre du parrainage. ‘’Nous avons écris 3 courriers au Conseil constitutionnel. Ces courriers sont restés sans réponse… Cela veut dire qu’ils étaient dans une logique consistant à essayer de trouver les moyens de nous éliminer… Quand on met des contrevérités dans une décision du Conseil constitutionnel, il est difficile pour ceux qui avaient présenté des recours de considérer qu’ils vont avoir des chances d’être écouter", ajoute-il.
Selon l'ancien premier ministre, la question du Franc CFA est source de gros débats mais hélas trop passionnés. Toutefois, le fonctionnaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest pense que le débat doit être engagé. ‘’Les hommes politiques et les dirigeants des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine doivent engager un débat sur cette question‘’, a-t-il préconisé.
De l’avis de l’économiste, il y a deux choses importantes : ‘’ il faut d’abord que la BCEAO communique et explique ce qu’est le Franc CFA parce que malheureusement, peu de personnes le savent. Et il y a dans le Franc CFA, des zones de réformes importantes et indispensables’’.
‘’ Les dirigeants politiques des pays de L’Uemoa doivent réfléchir à une réforme du Franc CFA sur des points comme la dénomination, la parité fixe ou pas, la place de la représentation de la France dans les organes comme le conseil d’administration, etc.’’, déclare l'invité de Sans Détour.
Concernant la femme sénégalaise, Abdoul Mbaye est convaincu que le développement économique du Sénégal doit d’abord reposer sur la femme qui deviendra un agent de production économique.
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