Il raconte que c’est aux années 1959 et 1960, quand il est rentré au pays, notamment à Saint-Louis, qu’il a vu l’ancienne capitale mourir. Cela, d’autant plus que les mesures d’accompagnement prises à l’époque, pour accompagner le développement de Saint Louis, n’avaient pas suivi. Un des voyages du président Senghor a cependant beaucoup attiré son attention. « J’ai appris que Senghor, dans un de ses voyages, a pris la route jusqu’à Bango, de là, il a pris son avion, et il est rentré par les mêmes voies, sans même entrer dans Saint-Louis. »
Ce sont là quelques faits qui ont d’ailleurs suscité la mise sur pied du Comité d’action pour la rénovation de Saint-Louis, qui n’avait rien de politique. « Nous avions implanté des mouvements avec des acteurs dans toutes les régions du Sénégal, pour faire en sorte que Saint-Louis régénère. » C’est d’ailleurs par ce mouvement que « nous sommes entré dans le Conseil municipal », a-t-il soutenu, avant de « gravir les échelons, jusqu’à ce que je devienne maire ». L’un des objectifs de ce mouvement était, en effet, de faire revenir Saint-Louis dans le giron des centres d’affaires et de décisions.
Aux acteurs politiques originaires de Saint-Louis, Abdoulaye Diaw Chimère recommande de ne faire que « ce qui va dans l’intérêt de la ville. C’est cela qu’il faut mettre en œuvre », a-t-il dit. Et ainsi, faire de sorte que les préoccupations des populations soient réellement prises en compte dans la ville.
« Les populations de Saint-Louis n’ont pas de débouchés », regrette-t-il. Il a soutenu qu’il faut à la ville de Saint-Louis « des pôles économiques ». Tout en rappelant la réalisation du « port fluvio-maritime qui est un projet important pour le développement de la région et qui pourrait servir de lien entre Saint-Louis et l’extérieur. »
La dernière fois que j’y suis allé, « les travaux de l’aérogare étaient en suspens ». Il a émis également l’idée d’un vol régulier Paris-Saint Louis-Dakar. Tous ces projets auront notamment un impact du point de vue touristique. Il est tout aussi important de s’intéresser à la mise en valeur de la vallée du fleuve Sénégal. « Tout cela peut se réaliser si on se met ensemble, dans l’unité, au-delà des problèmes personnels de politique politicienne », a-t-il notamment souligné.
NDARINFO.COM
Ce sont là quelques faits qui ont d’ailleurs suscité la mise sur pied du Comité d’action pour la rénovation de Saint-Louis, qui n’avait rien de politique. « Nous avions implanté des mouvements avec des acteurs dans toutes les régions du Sénégal, pour faire en sorte que Saint-Louis régénère. » C’est d’ailleurs par ce mouvement que « nous sommes entré dans le Conseil municipal », a-t-il soutenu, avant de « gravir les échelons, jusqu’à ce que je devienne maire ». L’un des objectifs de ce mouvement était, en effet, de faire revenir Saint-Louis dans le giron des centres d’affaires et de décisions.
Aux acteurs politiques originaires de Saint-Louis, Abdoulaye Diaw Chimère recommande de ne faire que « ce qui va dans l’intérêt de la ville. C’est cela qu’il faut mettre en œuvre », a-t-il dit. Et ainsi, faire de sorte que les préoccupations des populations soient réellement prises en compte dans la ville.
« Les populations de Saint-Louis n’ont pas de débouchés », regrette-t-il. Il a soutenu qu’il faut à la ville de Saint-Louis « des pôles économiques ». Tout en rappelant la réalisation du « port fluvio-maritime qui est un projet important pour le développement de la région et qui pourrait servir de lien entre Saint-Louis et l’extérieur. »
La dernière fois que j’y suis allé, « les travaux de l’aérogare étaient en suspens ». Il a émis également l’idée d’un vol régulier Paris-Saint Louis-Dakar. Tous ces projets auront notamment un impact du point de vue touristique. Il est tout aussi important de s’intéresser à la mise en valeur de la vallée du fleuve Sénégal. « Tout cela peut se réaliser si on se met ensemble, dans l’unité, au-delà des problèmes personnels de politique politicienne », a-t-il notamment souligné.
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