Le Maouloud a lieu dans différentes cités religieuses du Sénégal. Le terme Gamou désigne le mois de Rabia Al Awal en ou,olof. Il est célébré dans plusieurs villes, comme Tivaouane, Thiès à Keur Mame El hadji, Louga, Kaolack entre autres, par des millions de disciples. Mais, il faudrait reconnaître que le Gamou, dans sa forme populaire, a été célébré pour la première fois au Sénégal, à Tivaouane, en 1902 (1320H), par Seydi Hadji Malick Sy (Rta).
Selon les historiens, cette célébration se situe dans le prolongement de Ndiarndé, où Seydi Hadji Malick Sy avait ouvert un « séminaire de formation des formateurs ou une « Ecole normale supérieure », comme l'appelait le professeur Rawane Mbaye.
Dans cette localité, Maodo Malick Sy dispensa une formation de haut niveau, à plus de deux cent érudits venus de toutes les localités du pays. Dans sa stratégie, Ndiarndé devait être le creuset où serait formée l'élite de l'élite qui pourrait l'assister dans sa mission à travers tout le pays.
Après leur formation, ces érudits qui, pour la plupart, étaient élevés au rang de «Moukhadams» (Représentants), furent affectés à l'intérieur du pays. Il mailla ainsi l'ensemble du pays par le biais de ses représentants.
Après Ndiarndé, El Hadji Malick Sy devait s'installer à Tivaouane, où il a transféré «l'école normale supérieure » qu'il transforma en une «Université populaire», pour continuer à dispenser une formation de haut niveau.
Cependant, parallèlement, il souhaitait faire bénéficier ses enseignements aux masses. C'est dans cette lancée que Maodo Malick Sy décida de sortir la célébration du Maouloud des «chaumières », pour la porter sur la place publique en l'an 1902.
Il est de notoriété publique que Seydi Hadji Malick Sy, bien avant de s'installer à Tivaouane, organisait le Maouloud à Saint-Louis, en compagnie d’El Hadji Rawane Mbaye.
En donnant un cachet populaire à cet événement important dans la vie de tout musulman, le vénéré homme souhaitait porter le message du «meilleur des créatures», le Prophète Mouhamed (PSL), auprès des masses sénégalaises.
Et, pour confirmer le caractère populaire et festif de l'événement, il lui donna le nom de Gamou, nom emprunté aux païens et correspondant à une manifestation très populaire à l'époque. Seydi Hadji Malick Sy accorda une place privilégiée au «Bourde» dans l'organisation du Gamou.
« Le Bourde » sert d'avant-première à la commémoration du Maouloud. Il se tient les dix premières nuits du mois du Gamou .En résumé, le Gamou faisait partie de la stratégie de communication de Seydi Hadji Malick Sy à l'endroit des masses populaires. Mais il faut noter que c'est surtout avec l'avènement de Serigne Ababacar Sy, que le Gamou a connu une évolution notoire, avec une invite à tous les représentants ou « Moukhadames » de la famille à venir commémorer la nuit du Prophète ( PSL) dans la ville sainte de Tivaouane.
Rewmi quotidien
Selon les historiens, cette célébration se situe dans le prolongement de Ndiarndé, où Seydi Hadji Malick Sy avait ouvert un « séminaire de formation des formateurs ou une « Ecole normale supérieure », comme l'appelait le professeur Rawane Mbaye.
Dans cette localité, Maodo Malick Sy dispensa une formation de haut niveau, à plus de deux cent érudits venus de toutes les localités du pays. Dans sa stratégie, Ndiarndé devait être le creuset où serait formée l'élite de l'élite qui pourrait l'assister dans sa mission à travers tout le pays.
Après leur formation, ces érudits qui, pour la plupart, étaient élevés au rang de «Moukhadams» (Représentants), furent affectés à l'intérieur du pays. Il mailla ainsi l'ensemble du pays par le biais de ses représentants.
Après Ndiarndé, El Hadji Malick Sy devait s'installer à Tivaouane, où il a transféré «l'école normale supérieure » qu'il transforma en une «Université populaire», pour continuer à dispenser une formation de haut niveau.
Cependant, parallèlement, il souhaitait faire bénéficier ses enseignements aux masses. C'est dans cette lancée que Maodo Malick Sy décida de sortir la célébration du Maouloud des «chaumières », pour la porter sur la place publique en l'an 1902.
Il est de notoriété publique que Seydi Hadji Malick Sy, bien avant de s'installer à Tivaouane, organisait le Maouloud à Saint-Louis, en compagnie d’El Hadji Rawane Mbaye.
En donnant un cachet populaire à cet événement important dans la vie de tout musulman, le vénéré homme souhaitait porter le message du «meilleur des créatures», le Prophète Mouhamed (PSL), auprès des masses sénégalaises.
Et, pour confirmer le caractère populaire et festif de l'événement, il lui donna le nom de Gamou, nom emprunté aux païens et correspondant à une manifestation très populaire à l'époque. Seydi Hadji Malick Sy accorda une place privilégiée au «Bourde» dans l'organisation du Gamou.
« Le Bourde » sert d'avant-première à la commémoration du Maouloud. Il se tient les dix premières nuits du mois du Gamou .En résumé, le Gamou faisait partie de la stratégie de communication de Seydi Hadji Malick Sy à l'endroit des masses populaires. Mais il faut noter que c'est surtout avec l'avènement de Serigne Ababacar Sy, que le Gamou a connu une évolution notoire, avec une invite à tous les représentants ou « Moukhadames » de la famille à venir commémorer la nuit du Prophète ( PSL) dans la ville sainte de Tivaouane.
Rewmi quotidien