Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat, Dame Diop, en "visite de travail" mercredi dans la région de Saint-Louis (nord), a promis de trouver ’’rapidement’’ des solutions aux difficultés du centre de formation professionnelle (CFP) de Richard-Toll, qui devrait par ailleurs disposer d’un formateur en entreprenariat, a-t-il annoncé.
Le CFP de Richard-Toll, "avec plus de 300 élèves, est aujourd’hui confronté à des problèmes liés à la formation en entreprenariat’’, ce qu’il "va falloir régler rapidement", a-t-il déclaré lors de son déplacement dont l’objet est de s’enquérir des difficultés des centres de formation professionnelle de la zone, dont ceux de Diama et Richard-Toll.
Il a assuré qu’un formateur en entreprenariat sera mis à la disposition du centre de formation de Richard-Toll, ajoutant qu’il "nécessairement que la plus grande partie" des jeunes formés par ces centres puissent aller vers l’auto-emploi, après avoir subi une formation les dotant d’une "qualification technique" et d’une "bonne maitrise" en matière d’entreprenariat.
"Ils seront ensuite accompagnés dans l’élaboration de leur business-plan", a-t-il indiqué, assurant de la volonté de son département de s’atteler à "relever les défis de la formation, de l’entreprenariat, mais aussi de l’entretien et de la maintenance du matériel techniques et agricole", ce qui a selon lui "longtemps fait défaut".
Il est ensuite revenu sur l’importance du centre de formation professionnelle (CFP) de la commune de Diama, un établissement sectoriel spécialisé dans les métiers agricoles et financé à hauteur de 6,5 milliards de francs CFA grâce à l’accompagnement de l’Agence française de développement (AFD).
Selon lui, le Plan Sénégal émergent (PSE) s’adossant à l’agriculture, "il est nécessaire que l’Etat puisse disposer d’un tel centre de référence, où des techniciens en agriculture seront bien formés".
Le centre de formation professionnelle de Diama se présente ainsi comme "un centre satellite" de celui de Diamniadio (sortie de Dakar), dans lequel "une cohorte de jeunes" actuellement en formation "seront bientôt transférés au CFP de Diama", a indiqué Dame Diop.
Le centre de Diama va selon lui assurer la formation continue à l’intention de producteurs et utilisateurs de matériel agricole, mais s’ouvrira aussi à la communauté de la région de Saint-Louis, une zone "à forte vocation agricole", voire même à la sous-région.
Il permettra aussi d’entretenir et réparer le matériel agricole en panne dans la vallée du fleuve Sénégal, afin de "régler définitivement" les questions liées à l’entretien et à la maintenance de ces engins.
Le ministre a en outre invité les directeurs des CFP à "proposer des offres de formation conformes aux besoins de l’environnement économique" des localités dans lesquels ils se trouvent, afin de "sortir des chantiers battus pour répondre au besoin local d’abord et ensuite national".
Dame Diop, accompagné de l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis en charge du développement, Khadim Hann, de techniciens et cadres de son département, va visiter jeudi le lycée technique André Peytavin de Saint-Louis, où se tiendra un panel sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.
APS
Le CFP de Richard-Toll, "avec plus de 300 élèves, est aujourd’hui confronté à des problèmes liés à la formation en entreprenariat’’, ce qu’il "va falloir régler rapidement", a-t-il déclaré lors de son déplacement dont l’objet est de s’enquérir des difficultés des centres de formation professionnelle de la zone, dont ceux de Diama et Richard-Toll.
Il a assuré qu’un formateur en entreprenariat sera mis à la disposition du centre de formation de Richard-Toll, ajoutant qu’il "nécessairement que la plus grande partie" des jeunes formés par ces centres puissent aller vers l’auto-emploi, après avoir subi une formation les dotant d’une "qualification technique" et d’une "bonne maitrise" en matière d’entreprenariat.
"Ils seront ensuite accompagnés dans l’élaboration de leur business-plan", a-t-il indiqué, assurant de la volonté de son département de s’atteler à "relever les défis de la formation, de l’entreprenariat, mais aussi de l’entretien et de la maintenance du matériel techniques et agricole", ce qui a selon lui "longtemps fait défaut".
Il est ensuite revenu sur l’importance du centre de formation professionnelle (CFP) de la commune de Diama, un établissement sectoriel spécialisé dans les métiers agricoles et financé à hauteur de 6,5 milliards de francs CFA grâce à l’accompagnement de l’Agence française de développement (AFD).
Selon lui, le Plan Sénégal émergent (PSE) s’adossant à l’agriculture, "il est nécessaire que l’Etat puisse disposer d’un tel centre de référence, où des techniciens en agriculture seront bien formés".
Le centre de formation professionnelle de Diama se présente ainsi comme "un centre satellite" de celui de Diamniadio (sortie de Dakar), dans lequel "une cohorte de jeunes" actuellement en formation "seront bientôt transférés au CFP de Diama", a indiqué Dame Diop.
Le centre de Diama va selon lui assurer la formation continue à l’intention de producteurs et utilisateurs de matériel agricole, mais s’ouvrira aussi à la communauté de la région de Saint-Louis, une zone "à forte vocation agricole", voire même à la sous-région.
Il permettra aussi d’entretenir et réparer le matériel agricole en panne dans la vallée du fleuve Sénégal, afin de "régler définitivement" les questions liées à l’entretien et à la maintenance de ces engins.
Le ministre a en outre invité les directeurs des CFP à "proposer des offres de formation conformes aux besoins de l’environnement économique" des localités dans lesquels ils se trouvent, afin de "sortir des chantiers battus pour répondre au besoin local d’abord et ensuite national".
Dame Diop, accompagné de l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis en charge du développement, Khadim Hann, de techniciens et cadres de son département, va visiter jeudi le lycée technique André Peytavin de Saint-Louis, où se tiendra un panel sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.
APS