Le quotidien l’AS a révélait dans son édition du lundi 4 mars 2013, que ‘’certains parlementaires qui ont reçu leurs nouveaux véhicules (estimés à 35 millions de fr. l’unité), commencent déjà à rouspéter ’’. Par ce que les véhicules n’ont pas été livrés avec des sièges en cuir. Pendant que le dispositif des boites à vitesses était manuel.
Depuis la parution de cette information, ni les députés (mouvance présidentielle BBY et opposition confondue), pressés sans doute de profiter de leurs carrosses, ni le Ministre de l’économie et des Finances ou le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale, n’ont senti la nécessité de commenter ce fait gravissime. Car si cela est avéré, nous sommes en face d’une faute de gestion à la limite d’une concussion grave qui met en cause la commission de réception, l’administrateur de crédits et le comptable. Car cela voudrait dire le cocontractant de l’Administration autrement dit, le fournisseur n’a pas respecté les spécifications et les prescriptions techniques du marché.
Mais au-delà de ce scandale juridico-financier, il y a derrière, celui plus grave, le scandale politique. Car dans le contexte de crise économique que traverse notre pays PPTE (pays pauvre très endetté), qu’est ce qui justifie l’attribution des véhicules 4x4 d’une valeur de 35 millions l’unité, à des députés qui passent leur à dormir et à surfer sur internet, en pleine séance de l’Assemblée nationale ? Surtout au moment où les communautés des régions les plus déshéritées de la diaspora ( Fouta, Tambacounda, Kolda, Diourbel) se serrent la ceinture pour construire, ici des de salles de classe, là des centres de santé.
Est-il normal d’acheter des véhicules d’un tel montant alors que net n’a pas été fait sur les anciens 150 véhicules des députés sortants et des Mercedes de l’ANOCI ? C’est ça la bonne vertueuse et sobre ? A-t-on pensé aux personnel des services de contrôle de l’enseignement, de la Santé des villes et des campagnes qui manquent de tout n jusqu’à la craie.
Nous demandons à un député du peuple, volontaire, de nous faire un calcul, pour savoir combien de salles de classe pourrait-on obtenir avec la moitié du prix d’une ‘’4X4 sobre’’ de Maky ‘’ afin de se débarrasser de ces honteux et dangereux abris provisoire en hutte de paille servant de classes, ou d’ambulances de campagne ?
Soyons sérieux pour être conséquent, comment décrier le du Jet privé de l’ex-ministre du ‘’ciel et de terre’’ et admettre ce gâchis ? Informé de ceci, feu Thomas Sankara, le Président détesté à cause de sa R5, risque de retourner dans sa tombe.
A y regarder de près, la gouvernance, ‘’sobre et vertueuse’’, ne connait pas un début de mise en œuvre. N’en déplaise aux tenants du slogan ‘’Yoonu Yokkte’’ (La voie du développement’). Car la véritable gouvernance sobre et vertueuse, postule la cessation du gaspillage au profit de la rationalisation des dépenses publiques, le bannissement du népotisme qui se fait jour, à la présidence avec la nomination de copains, coquins, griot, beaux frères du Président et de la première Dame.
Faisant une mise au point chaotique sur sa nomination un ‘’Ancien Tailleur de la première Dame, affirme selon l’As du 24 avril, courant, que s’il est ‘’copté au Conseil Economique, Social et Environnemental, ‘’c’est grâce à son militantisme et son engagement aux cotés de Maky Sall.’’ En ajoutant que ‘’ Membre fondateur de l’Alliance pour la République A.P.R, il a été de tous les combats pour l’accession de Maky Sall, à la magistrature suprême’’(…). Un adage en pays wolof dit que : ‘’La vérité sort de la bouche des enfants et des…’’
Rationnaliser les dépenses publiques, c’est restructurer les services de l’Etat, puis les doter de ‘’moyens primaires’’ de travail. Ensuite arrêter de les dessaisir de leurs fonctions régaliennes au profit de cabinets et autres bureaux d’Etudes opaques où se télescopent souvent des conflits d’intérêts. Parlant de ce dernier phénomène, personne ne comprend la fréquence de la de passation des marchés publics de gré-à-gré, la multiplication des colloques, séminaires, conférences journées d’études qui se tiennent au niveau des réceptifs de la petite cote, alors que des locaux administratifs adaptés pour ce faire, sont laissés à l’abandon ailleurs. En outre, pour mieux administrer autrement, il y a lieu auditer sérieusement tous les services de notre Administration pour mieux les doter en moyens logistiques. Avec en arrière fond, l’amélioration des conditions de travail du personnel, par la révision et l’harmonisation des salaires.
Macky Sall doit avoir à l’esprit que si 65% des sénégalais ont voté pour lui au 2ème tour en mars 2012, contre Abdoulaye Wade, c’était pour l’avènement d’un changement réel, véritable, qui augure la fin de l’injustice de l’impunité. Mais jusqu’à présent les sénégalais attendent, malgré les effets d’annonce, la résolution de certains cas d’injustices célèbres tels que : Problème de l’Entreprise Jean Lefebvre-Sénégal où émargeaient 3 000 employés, celui du saccage des organes de presse 24 chrono et de l’AS pour ne citer que ces cas. Que dire de l’offense permanente que représente la statue des Wade famille, outrancièrement appelée ‘’Monument de la renaissance africaine’’. L’audit financier sérieux, eu égard à son montage plus que douteux se fait toujours attendre. La liste est loin d’être exhaustive.
Certainement, malgré le brouillage, l’amalgame, le tâtonnement, la défiance, l’apathie des militants de l’Alternance, les sénégalais ne souhaitent pas à (65%), le retour du Pds et Rewmi au pouvoir. Mais attention ! Les virus ou parasites qui avaient raison du monstre Pds sont dans l’ Apr-Bokk Yakaar et toute la mouvance présidentielle: (L’Arrogance, le népotisme, l’opportunisme, l’incompétence de certains ministres et responsables politiques, conduisant à la démobilisation, les multiples frustrations notées à tous les au niveaux des alliés, sensés soutenir et défendre l’Alternance, l’absence de repères et la cacophonie de la communication gouvernementale sont déjà présents dans l’organisme). Non éradiqués, personne ne peut prédire de lendemains meilleurs pour le gouvernement Macky-Abdoul.
Dakar, le 23 avril 2013
Ababacar Fall-Barros
Ancien conseiller Municipal de
Mermoz-Sacré-Coeur
Depuis la parution de cette information, ni les députés (mouvance présidentielle BBY et opposition confondue), pressés sans doute de profiter de leurs carrosses, ni le Ministre de l’économie et des Finances ou le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale, n’ont senti la nécessité de commenter ce fait gravissime. Car si cela est avéré, nous sommes en face d’une faute de gestion à la limite d’une concussion grave qui met en cause la commission de réception, l’administrateur de crédits et le comptable. Car cela voudrait dire le cocontractant de l’Administration autrement dit, le fournisseur n’a pas respecté les spécifications et les prescriptions techniques du marché.
Mais au-delà de ce scandale juridico-financier, il y a derrière, celui plus grave, le scandale politique. Car dans le contexte de crise économique que traverse notre pays PPTE (pays pauvre très endetté), qu’est ce qui justifie l’attribution des véhicules 4x4 d’une valeur de 35 millions l’unité, à des députés qui passent leur à dormir et à surfer sur internet, en pleine séance de l’Assemblée nationale ? Surtout au moment où les communautés des régions les plus déshéritées de la diaspora ( Fouta, Tambacounda, Kolda, Diourbel) se serrent la ceinture pour construire, ici des de salles de classe, là des centres de santé.
Est-il normal d’acheter des véhicules d’un tel montant alors que net n’a pas été fait sur les anciens 150 véhicules des députés sortants et des Mercedes de l’ANOCI ? C’est ça la bonne vertueuse et sobre ? A-t-on pensé aux personnel des services de contrôle de l’enseignement, de la Santé des villes et des campagnes qui manquent de tout n jusqu’à la craie.
Nous demandons à un député du peuple, volontaire, de nous faire un calcul, pour savoir combien de salles de classe pourrait-on obtenir avec la moitié du prix d’une ‘’4X4 sobre’’ de Maky ‘’ afin de se débarrasser de ces honteux et dangereux abris provisoire en hutte de paille servant de classes, ou d’ambulances de campagne ?
Soyons sérieux pour être conséquent, comment décrier le du Jet privé de l’ex-ministre du ‘’ciel et de terre’’ et admettre ce gâchis ? Informé de ceci, feu Thomas Sankara, le Président détesté à cause de sa R5, risque de retourner dans sa tombe.
A y regarder de près, la gouvernance, ‘’sobre et vertueuse’’, ne connait pas un début de mise en œuvre. N’en déplaise aux tenants du slogan ‘’Yoonu Yokkte’’ (La voie du développement’). Car la véritable gouvernance sobre et vertueuse, postule la cessation du gaspillage au profit de la rationalisation des dépenses publiques, le bannissement du népotisme qui se fait jour, à la présidence avec la nomination de copains, coquins, griot, beaux frères du Président et de la première Dame.
Faisant une mise au point chaotique sur sa nomination un ‘’Ancien Tailleur de la première Dame, affirme selon l’As du 24 avril, courant, que s’il est ‘’copté au Conseil Economique, Social et Environnemental, ‘’c’est grâce à son militantisme et son engagement aux cotés de Maky Sall.’’ En ajoutant que ‘’ Membre fondateur de l’Alliance pour la République A.P.R, il a été de tous les combats pour l’accession de Maky Sall, à la magistrature suprême’’(…). Un adage en pays wolof dit que : ‘’La vérité sort de la bouche des enfants et des…’’
Rationnaliser les dépenses publiques, c’est restructurer les services de l’Etat, puis les doter de ‘’moyens primaires’’ de travail. Ensuite arrêter de les dessaisir de leurs fonctions régaliennes au profit de cabinets et autres bureaux d’Etudes opaques où se télescopent souvent des conflits d’intérêts. Parlant de ce dernier phénomène, personne ne comprend la fréquence de la de passation des marchés publics de gré-à-gré, la multiplication des colloques, séminaires, conférences journées d’études qui se tiennent au niveau des réceptifs de la petite cote, alors que des locaux administratifs adaptés pour ce faire, sont laissés à l’abandon ailleurs. En outre, pour mieux administrer autrement, il y a lieu auditer sérieusement tous les services de notre Administration pour mieux les doter en moyens logistiques. Avec en arrière fond, l’amélioration des conditions de travail du personnel, par la révision et l’harmonisation des salaires.
Macky Sall doit avoir à l’esprit que si 65% des sénégalais ont voté pour lui au 2ème tour en mars 2012, contre Abdoulaye Wade, c’était pour l’avènement d’un changement réel, véritable, qui augure la fin de l’injustice de l’impunité. Mais jusqu’à présent les sénégalais attendent, malgré les effets d’annonce, la résolution de certains cas d’injustices célèbres tels que : Problème de l’Entreprise Jean Lefebvre-Sénégal où émargeaient 3 000 employés, celui du saccage des organes de presse 24 chrono et de l’AS pour ne citer que ces cas. Que dire de l’offense permanente que représente la statue des Wade famille, outrancièrement appelée ‘’Monument de la renaissance africaine’’. L’audit financier sérieux, eu égard à son montage plus que douteux se fait toujours attendre. La liste est loin d’être exhaustive.
Certainement, malgré le brouillage, l’amalgame, le tâtonnement, la défiance, l’apathie des militants de l’Alternance, les sénégalais ne souhaitent pas à (65%), le retour du Pds et Rewmi au pouvoir. Mais attention ! Les virus ou parasites qui avaient raison du monstre Pds sont dans l’ Apr-Bokk Yakaar et toute la mouvance présidentielle: (L’Arrogance, le népotisme, l’opportunisme, l’incompétence de certains ministres et responsables politiques, conduisant à la démobilisation, les multiples frustrations notées à tous les au niveaux des alliés, sensés soutenir et défendre l’Alternance, l’absence de repères et la cacophonie de la communication gouvernementale sont déjà présents dans l’organisme). Non éradiqués, personne ne peut prédire de lendemains meilleurs pour le gouvernement Macky-Abdoul.
Dakar, le 23 avril 2013
Ababacar Fall-Barros
Ancien conseiller Municipal de
Mermoz-Sacré-Coeur