Une visite guidée des réalisations du projet d'amélioration de la biodiversité de la Réserve Spéciale de Faune du Ndiael, localité située dans le delta du fleuve Sénégal, nous a permis de constater que le réseau hydrographique de cette zone, a été réhabilité par l'association inter villageoise (AIV) de Ndiael,
Avec l'appui du Programme Compact/FEM et du service régional des Eaux et Forêts de Saint-Louis.
Ainsi, l'espoir renaît dans cette partie du département de Dagana, nichée entre la nouvelle commune de Ross-Béthio et les communautés rurales de Gnith et de Ronkh. Ce projet a permis la remise en eau de la grande mare, le récurage des mares secondaires, la construction de buttes de nidification pour la reproduction des oiseaux migrateurs, la construction d'un magasin de distribution de gaz butane, un meilleur suivi de la faune, la mise en place d'un fonds d'appui aux activités génératrices de revenus, la construction d'une vanne de régulation d'eau à Yéty Yone, etc....
Pour aller à Yéty Yone, village situé à quelques encablures de Nder, à une centaine de kilomètres de la capitale du Nord, c'est la croix et la bannière.
En cette belle matinée de samedi, nous sommes sur le chemin qui mène à Ross-Béthio. Autour du croisement du Colonat, les sentiers sinueux et escarpés, traversent des bois, croisent des excroissances rocheuses, débouchent sur des plaines très plates, de petites collines ondulantes. A bord du véhicule 4x4 du colonel Makhtar Wade du service régional des Eaux et Forêts de Saint-Louis,
Nous découvrons dans cette réserve spéciale de faune du Ndiael, un paysage atypique, illuminé par le soleil. Une nature douce et joviale qui exhibe toute son exubérance, son charme.
Des champs s’étendent à perte de vue. Disposés en quinconce, les arbustes, dans un savant enchevêtrement, délimitent cette forêt dense d’acacia qui change d’aspect au fur et à mesure que nous progressons vers Yéty Yone. Ici, le paysage invite au dépaysement .
Des hameaux peulhs aux cases oblongues nous signalent, entre deux villages, de fortes concentrations humaines et de bétail.
Dans cette réserve spéciale de faune, le climat est de type tropical avec un court hivernage (juillet à septembre, parfois juin à octobre) contrastant avec une longue saison sèche. La végétation du Ndiael, particulièrement caractérisée par la steppe arbustive et arborée, connaît une très importante dégradation. Ici, le régime hydrologique est marqué par la présence du marigot de Yéty Yone (28 kms de long), le marigot de Bombol (coupé depuis les années 1960) et le complexe des trois marigots du Khant, du Nguisset et du Ndiasséou.
Grâce à la remise en eau de la grande mare, nous explique le président de l'AIV de Ndiael, Amadou Sow, certains oiseaux migrateurs ont recommencé à fréquenter cette zone longtemps explorée par certaines espèces migratrices telles que les sarcelles d'été, les canards pilets, les canards souchets, les flamants roses, l'ibis falcinelle, la spatule blance, les barges à queue noire, les pélicans, etc.
Quant aux espèces sédentaires, précise notre interlocuteur, elles sont composées de la grande outarde, du grand calao d'abyssinie, de tourterelles, de pigeons, de gangas, et de quelques rares francolins.
Cependant, poursuit-il, on y rencontre les animaux à poils comme le phacochère, le lièvre à oreilles de lapin, le chacal, le singe pata, la mangouste des marais.
Par la voix d'Amadou Sow, les populations du Ndiael invitent le gouvernement à intercéder en leur faveur auprès de ses partenaires bailleurs de fonds, en vue de leur permettre de consolider les acquis et de bénéficier d'une deuxième phase du projet Compact.
Quant au secrétaire général de l'AIV, Babacar Diagne, il a rappelé que dans cette zone, les peulhs et les ouolofs cohabitent dans la paix. Ici, l'activité principale est l'élevage de bovin. Quelques cultures maraîchères sont implantées le long du canal creusé en 1994. La zone nord, au niveau du village Yéty Yone, fait l'objet d'une exploitation plus intensive. La pêche artisanale est pratiquée en hivernage au niveau des plans d'eau et le chenal de Yéty Yone. La chasse n'est pas autorisée dans cette réserve de faune. Par contre, au nord et au sud, deux zones ont été amodiées et font l'objet d'une réglementation.
Dans le souci d'impliquer les populations dans la gestion du site, a rappelé M. Diagne, l'association inter villageoise du Ndiael a été créée en 2004. Elle regroupe 32 villages. Son siège se trouve à Ross-Béthio et elle compte 800 membres.
S'exprimant avec une gestuelle déconcertante et agitant sa barbe bien rasée, un de ses proches collaborateurs a requis l'anonymat pour soutenir avec la dernière énergie que l'argent du Compact va directement aux bénéficiaires. Quand il insiste sur certaines phrases, ses sourcils sont arqués, marquant une certaine assurance.
Grâce à la démarche participative de ce programme, souligne-t-il, " nous avons pu gérer sans difficulté ce micro projet de deux ans".
Avec l'appui du Programme Compact/FEM et du service régional des Eaux et Forêts de Saint-Louis.
Ainsi, l'espoir renaît dans cette partie du département de Dagana, nichée entre la nouvelle commune de Ross-Béthio et les communautés rurales de Gnith et de Ronkh. Ce projet a permis la remise en eau de la grande mare, le récurage des mares secondaires, la construction de buttes de nidification pour la reproduction des oiseaux migrateurs, la construction d'un magasin de distribution de gaz butane, un meilleur suivi de la faune, la mise en place d'un fonds d'appui aux activités génératrices de revenus, la construction d'une vanne de régulation d'eau à Yéty Yone, etc....
Pour aller à Yéty Yone, village situé à quelques encablures de Nder, à une centaine de kilomètres de la capitale du Nord, c'est la croix et la bannière.
En cette belle matinée de samedi, nous sommes sur le chemin qui mène à Ross-Béthio. Autour du croisement du Colonat, les sentiers sinueux et escarpés, traversent des bois, croisent des excroissances rocheuses, débouchent sur des plaines très plates, de petites collines ondulantes. A bord du véhicule 4x4 du colonel Makhtar Wade du service régional des Eaux et Forêts de Saint-Louis,
Nous découvrons dans cette réserve spéciale de faune du Ndiael, un paysage atypique, illuminé par le soleil. Une nature douce et joviale qui exhibe toute son exubérance, son charme.
Des champs s’étendent à perte de vue. Disposés en quinconce, les arbustes, dans un savant enchevêtrement, délimitent cette forêt dense d’acacia qui change d’aspect au fur et à mesure que nous progressons vers Yéty Yone. Ici, le paysage invite au dépaysement .
Des hameaux peulhs aux cases oblongues nous signalent, entre deux villages, de fortes concentrations humaines et de bétail.
Dans cette réserve spéciale de faune, le climat est de type tropical avec un court hivernage (juillet à septembre, parfois juin à octobre) contrastant avec une longue saison sèche. La végétation du Ndiael, particulièrement caractérisée par la steppe arbustive et arborée, connaît une très importante dégradation. Ici, le régime hydrologique est marqué par la présence du marigot de Yéty Yone (28 kms de long), le marigot de Bombol (coupé depuis les années 1960) et le complexe des trois marigots du Khant, du Nguisset et du Ndiasséou.
Grâce à la remise en eau de la grande mare, nous explique le président de l'AIV de Ndiael, Amadou Sow, certains oiseaux migrateurs ont recommencé à fréquenter cette zone longtemps explorée par certaines espèces migratrices telles que les sarcelles d'été, les canards pilets, les canards souchets, les flamants roses, l'ibis falcinelle, la spatule blance, les barges à queue noire, les pélicans, etc.
Quant aux espèces sédentaires, précise notre interlocuteur, elles sont composées de la grande outarde, du grand calao d'abyssinie, de tourterelles, de pigeons, de gangas, et de quelques rares francolins.
Cependant, poursuit-il, on y rencontre les animaux à poils comme le phacochère, le lièvre à oreilles de lapin, le chacal, le singe pata, la mangouste des marais.
Par la voix d'Amadou Sow, les populations du Ndiael invitent le gouvernement à intercéder en leur faveur auprès de ses partenaires bailleurs de fonds, en vue de leur permettre de consolider les acquis et de bénéficier d'une deuxième phase du projet Compact.
Quant au secrétaire général de l'AIV, Babacar Diagne, il a rappelé que dans cette zone, les peulhs et les ouolofs cohabitent dans la paix. Ici, l'activité principale est l'élevage de bovin. Quelques cultures maraîchères sont implantées le long du canal creusé en 1994. La zone nord, au niveau du village Yéty Yone, fait l'objet d'une exploitation plus intensive. La pêche artisanale est pratiquée en hivernage au niveau des plans d'eau et le chenal de Yéty Yone. La chasse n'est pas autorisée dans cette réserve de faune. Par contre, au nord et au sud, deux zones ont été amodiées et font l'objet d'une réglementation.
Dans le souci d'impliquer les populations dans la gestion du site, a rappelé M. Diagne, l'association inter villageoise du Ndiael a été créée en 2004. Elle regroupe 32 villages. Son siège se trouve à Ross-Béthio et elle compte 800 membres.
S'exprimant avec une gestuelle déconcertante et agitant sa barbe bien rasée, un de ses proches collaborateurs a requis l'anonymat pour soutenir avec la dernière énergie que l'argent du Compact va directement aux bénéficiaires. Quand il insiste sur certaines phrases, ses sourcils sont arqués, marquant une certaine assurance.
Grâce à la démarche participative de ce programme, souligne-t-il, " nous avons pu gérer sans difficulté ce micro projet de deux ans".