Le reportage et le commentaire de l’animatrice Bessel Basse de la Tfm dans l’émission matinale « Yeewuleen » présentée par Pape Cheikh Diallo sur l’ethnie bédik de Kédougou continuent de faire des vagues. Ainsi, après la sortie du ministre de la Culture Abdou Aziz M'baye qui s’est indigné de l’élément qui porte, disait-il, atteinte à un groupe ethnique, cette affaire est loin de connaître son épilogue.
En effet, l’Association des élèves et étudiants bédik a donné une suite judiciaire à cette affaire dans laquelle Bessel Basse et Pape Cheikh Diallo sont respectivement poursuivis pour diffamation et complicité de diffamation.
L’affaire a été évoquée hier devant le tribunal correctionnel en l’absence des mis en cause, avant d’être renvoyée au 22 mai prochain pour le paiement par la partie plaignante de la consignation de 50.000 francs Cfa.
Dans le reportage incriminé, signé Bessel Basse et effectué à Kédougou où vit le peuple bédik, l’animatrice est revenue sur la culture de ce peuple des montagnes. Seulement, l’animatrice est accusée dans ses commentaires d’avoir prêté à ce peuple «la promotion de l’inceste». Et toujours à l’en croire, dans la culture des bédiks, l’on peut avoir cinq enfants avant de songer au mariage. Des propos choquants et déplacés, d’autant qu’au Sénégal la question des minorités ethniques est très sensible.
Dakarcatu
En effet, l’Association des élèves et étudiants bédik a donné une suite judiciaire à cette affaire dans laquelle Bessel Basse et Pape Cheikh Diallo sont respectivement poursuivis pour diffamation et complicité de diffamation.
L’affaire a été évoquée hier devant le tribunal correctionnel en l’absence des mis en cause, avant d’être renvoyée au 22 mai prochain pour le paiement par la partie plaignante de la consignation de 50.000 francs Cfa.
Dans le reportage incriminé, signé Bessel Basse et effectué à Kédougou où vit le peuple bédik, l’animatrice est revenue sur la culture de ce peuple des montagnes. Seulement, l’animatrice est accusée dans ses commentaires d’avoir prêté à ce peuple «la promotion de l’inceste». Et toujours à l’en croire, dans la culture des bédiks, l’on peut avoir cinq enfants avant de songer au mariage. Des propos choquants et déplacés, d’autant qu’au Sénégal la question des minorités ethniques est très sensible.
Dakarcatu