« Pendant de nombreuses années, depuis Mamadou Dia le Sénégal a oublié la dimension aménagement dans sa politique de développement », a déploré le ministre des Collectivités locales sortant.
Selon Cheikh Bamba Dièye même si des initiatives ont été prises avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, les politiques installées depuis longtemps ont été inappropriées et n’ont jamais été efficaces.
« D’une manière directe ou indirecte, la réalité, c’est d’abord l’inexistence d’une politique d’aménagement cohérente », soutient-il avant d’ajouter : « beaucoup d’efforts ont été fournis dans ce secteur, beaucoup d’argent mobilisés mais le plan national d’aménagement n’est pas opposable aux tiers. On avance, on dépense et on s’arrête. On réfléchit et on y met pas la forme ».
Cette incohérence dans la politique d’aménagement n’est pas sans conséquence sur le vécu des populations.
« L’essentiel des populations de l’intérieur du Sénégal a migré vers la franche côtière. Ce faisant, on a pu constater à Dakar l’accumulation des richesses, des populations et des moyens des ressources publiques sur un espace exigu de 0,3 % et qui requiert le 1 /3 des Sénégalais », constate le maire de Saint-Louis.
« La réalité spatiale du Sénégal est marquée par des déséquilibres entre, d’une part le tiers ouest et le reste du pays et d’autre part, entre Dakar et les autres capitales régionales du pays. La bipolarité urbain-rural, Dakar et les autres capitales régionales se renforce tendanciellement du fait de la rapidité de l’expansion de la métropole nationale et du déclin des régions de l’intérieur », a renchéri Mamadou Djigo, directeur de l’Anat.
Selon leurs explications, cette disparité se traduit par un problème d’équité. C’est pourquoi dira M. Dièye, « le président Macky Sall a compris que l’on ne saurait faire du développement durable sans une bonne politique d’aménagement »
A ce propos, le nouveau pouvoir a misé sur la territorialité du développement. Il s’agira d’après Cheikh Bamba Dièye d’organiser des pôles de développement, de contrebalancer l’attrait que constitue la capitale afin de sortir Dakar de Dakar.
Nettali
Selon Cheikh Bamba Dièye même si des initiatives ont été prises avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, les politiques installées depuis longtemps ont été inappropriées et n’ont jamais été efficaces.
« D’une manière directe ou indirecte, la réalité, c’est d’abord l’inexistence d’une politique d’aménagement cohérente », soutient-il avant d’ajouter : « beaucoup d’efforts ont été fournis dans ce secteur, beaucoup d’argent mobilisés mais le plan national d’aménagement n’est pas opposable aux tiers. On avance, on dépense et on s’arrête. On réfléchit et on y met pas la forme ».
Cette incohérence dans la politique d’aménagement n’est pas sans conséquence sur le vécu des populations.
« L’essentiel des populations de l’intérieur du Sénégal a migré vers la franche côtière. Ce faisant, on a pu constater à Dakar l’accumulation des richesses, des populations et des moyens des ressources publiques sur un espace exigu de 0,3 % et qui requiert le 1 /3 des Sénégalais », constate le maire de Saint-Louis.
« La réalité spatiale du Sénégal est marquée par des déséquilibres entre, d’une part le tiers ouest et le reste du pays et d’autre part, entre Dakar et les autres capitales régionales du pays. La bipolarité urbain-rural, Dakar et les autres capitales régionales se renforce tendanciellement du fait de la rapidité de l’expansion de la métropole nationale et du déclin des régions de l’intérieur », a renchéri Mamadou Djigo, directeur de l’Anat.
Selon leurs explications, cette disparité se traduit par un problème d’équité. C’est pourquoi dira M. Dièye, « le président Macky Sall a compris que l’on ne saurait faire du développement durable sans une bonne politique d’aménagement »
A ce propos, le nouveau pouvoir a misé sur la territorialité du développement. Il s’agira d’après Cheikh Bamba Dièye d’organiser des pôles de développement, de contrebalancer l’attrait que constitue la capitale afin de sortir Dakar de Dakar.
Nettali