«Compte tenu du bilan agricole 2014 du Delta et de la Vallée du fleuve Sénégal, des résultats exceptionnels des différentes campagnes agricoles qui font de 2014 l’année de tous les records en matière de production de riz au Sénégal, des investissements importants du gouvernement pour la mise en œuvre du Pse, du Pracas et du Pnar (Programme national d’autosuffisance en riz), il n’est plus question pour nos jeunes citadins et ruraux de penser à l’émigration clandestine ou à l’exode rural». Tel est l’avis de Babacar Niang, enseignant au Cem Duguay Clédor de Saint-Louis. Selon lui, l’Etat, par l’entremise de la Saed, de ses services déconcentrés et de ses partenaires, a fait un diagnostic sans complaisance, participatif et inclusif qui a permis d’identifier les goulots d’étranglement et les défis à relever dans la Vallée.
«Le gouvernement, pour marquer sa volonté de mettre en œuvre très rapidement les mesures urgentes identifiées, a procédé à la mobilisation exceptionnelle d’une enveloppe de 32 milliards de FCfa dont 19,5 au bénéfice de la Vallée du Fleuve Sénégal. «Un montant qui a permis d’engager les travaux et de mettre toute la Vallée en chantier». Babacar Niang se réjouie de constater le chef de l’Etat prendre l’initiative de sillonner le Delta et la Vallée pour s’entretenir avec les producteurs, les experts, les ingénieurs agronomes, les chercheurs et autres acteurs du développement rural, sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour relever tous les défis de l’intégration agro-sylvo-pastorale.
Cependant, indique-t-il, d’autres perspectives de développement, sont à noter dans la culture de la tomate industrielle, de l’oignon, de la patate douce, l’élevage et dans les activités génératrices de revenus menées régulièrement par certaines populations de la vallée dans les secteurs de l’embouche bovine, de l’achat et de la revente d’ovins et de caprins. Sur l’aquaculture, Babacar Niang rappelle que l’Anida et l’Anase se mobilisent depuis des années pour aménager des fermes piscicoles dans la Vallée. «Des projets ambitieux du gouvernement qui ont déjà permis à des centaines de jeunes et de femmes de récolter d’énormes quantités de carpes, de tilapias et autres espèces de poisson d’eau douce dans ces étangs. Il est donc temps que nos jeunes saisissent toutes ces opportunités pour sortir de l’ornière et contribuer au développement économique de la nation».
Mbagnick Kharachi DIAGNE
«Le gouvernement, pour marquer sa volonté de mettre en œuvre très rapidement les mesures urgentes identifiées, a procédé à la mobilisation exceptionnelle d’une enveloppe de 32 milliards de FCfa dont 19,5 au bénéfice de la Vallée du Fleuve Sénégal. «Un montant qui a permis d’engager les travaux et de mettre toute la Vallée en chantier». Babacar Niang se réjouie de constater le chef de l’Etat prendre l’initiative de sillonner le Delta et la Vallée pour s’entretenir avec les producteurs, les experts, les ingénieurs agronomes, les chercheurs et autres acteurs du développement rural, sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour relever tous les défis de l’intégration agro-sylvo-pastorale.
Cependant, indique-t-il, d’autres perspectives de développement, sont à noter dans la culture de la tomate industrielle, de l’oignon, de la patate douce, l’élevage et dans les activités génératrices de revenus menées régulièrement par certaines populations de la vallée dans les secteurs de l’embouche bovine, de l’achat et de la revente d’ovins et de caprins. Sur l’aquaculture, Babacar Niang rappelle que l’Anida et l’Anase se mobilisent depuis des années pour aménager des fermes piscicoles dans la Vallée. «Des projets ambitieux du gouvernement qui ont déjà permis à des centaines de jeunes et de femmes de récolter d’énormes quantités de carpes, de tilapias et autres espèces de poisson d’eau douce dans ces étangs. Il est donc temps que nos jeunes saisissent toutes ces opportunités pour sortir de l’ornière et contribuer au développement économique de la nation».
Mbagnick Kharachi DIAGNE