Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé mardi une lourde perte nette de 4,4 milliards $ US au premier trimestre, touché de plein fouet par la déroute d’un marché pétrolier frappé par la pandémie.
BP, comme l’ensemble du secteur fait face à une crise sans précédent, marquée par un effondrement spectaculaire des prix du pétrole en mars du fait notamment d’une demande mondiale à l’arrêt. Le groupe avait dégagé un bénéfice net de 2,9 milliards $ US un an plus tôt, rappelle-t-il dans un communiqué.
Et la chute des cours qui s’est poursuivie en avril, avec un baril américain qui est même passé en négatif, augure d’une année cauchemardesque pour le secteur et BP.
Le groupe est en outre particulièrement sensible au marché américain depuis le rachat d’actifs dans le schiste pour plus de 10 milliards $ auprès du groupe minier BHP en 2018.
«Notre industrie est touchée par des chocs sur l’offre et sur la demande d’une ampleur jamais vue auparavant», relève le directeur général du groupe Bernard Looney.
BP explique que la très forte baisse de la demande, du fait des confinements de population et des restrictions de déplacements, entraîne une saturation des capacités de stockage, ce qui pèse lourdement sur les prix.
Dans le même temps, selon le groupe, les efforts des pays de l’OPEP et de ses partenaires pour limiter la production de 10 millions de barils par jour devraient avoir du mal à rééquilibrer le marché à court terme.
BP s’attend à produire encore moins au deuxième trimestre, par rapport au premier, tandis que ses activités dans le raffinage vont encore tourner au ralenti et plomber les marges.
Au total, sa production a reculé de 2,8 % au premier trimestre sur un an à 3,7 millions de barils équivalents pétrole par jour.
Pour amortir le choc, BP rappelle avoir mis en place une série de mesures, dont une réduction de 25 % de ses dépenses d’investissement, qui tomberont à 12 milliards de dollars cette année.
En parallèle, le groupe va mener un programme d’économies de 2,5 milliards $ d’ici fin 2021, en mettant l’accent sur le numérique et des synergies entre activités.
Et il a renforcé sa trésorerie, qui atteignait 32 milliards $ fin mars avec des facilités de crédit et des emprunts obligataires.
AFP
BP, comme l’ensemble du secteur fait face à une crise sans précédent, marquée par un effondrement spectaculaire des prix du pétrole en mars du fait notamment d’une demande mondiale à l’arrêt. Le groupe avait dégagé un bénéfice net de 2,9 milliards $ US un an plus tôt, rappelle-t-il dans un communiqué.
Et la chute des cours qui s’est poursuivie en avril, avec un baril américain qui est même passé en négatif, augure d’une année cauchemardesque pour le secteur et BP.
Le groupe est en outre particulièrement sensible au marché américain depuis le rachat d’actifs dans le schiste pour plus de 10 milliards $ auprès du groupe minier BHP en 2018.
«Notre industrie est touchée par des chocs sur l’offre et sur la demande d’une ampleur jamais vue auparavant», relève le directeur général du groupe Bernard Looney.
BP explique que la très forte baisse de la demande, du fait des confinements de population et des restrictions de déplacements, entraîne une saturation des capacités de stockage, ce qui pèse lourdement sur les prix.
Dans le même temps, selon le groupe, les efforts des pays de l’OPEP et de ses partenaires pour limiter la production de 10 millions de barils par jour devraient avoir du mal à rééquilibrer le marché à court terme.
BP s’attend à produire encore moins au deuxième trimestre, par rapport au premier, tandis que ses activités dans le raffinage vont encore tourner au ralenti et plomber les marges.
Au total, sa production a reculé de 2,8 % au premier trimestre sur un an à 3,7 millions de barils équivalents pétrole par jour.
Pour amortir le choc, BP rappelle avoir mis en place une série de mesures, dont une réduction de 25 % de ses dépenses d’investissement, qui tomberont à 12 milliards de dollars cette année.
En parallèle, le groupe va mener un programme d’économies de 2,5 milliards $ d’ici fin 2021, en mettant l’accent sur le numérique et des synergies entre activités.
Et il a renforcé sa trésorerie, qui atteignait 32 milliards $ fin mars avec des facilités de crédit et des emprunts obligataires.
AFP