Le 3 juillet, l'EI avait perpétré à Bagdad l'un des attentats les plus sanglants qu'ait connu l'Irak avec 292 morts et 200 blessés dans un secteur commerçant du centre de la capitale où de nombreux habitants faisaient leurs courses pour la fête du Fitr, à l'occasion de la fin du ramadan.
Cinq jours plus tard, 40 personnes avaient été tuées dans une attaque de l'EI contre un mausolée chiite dans la ville de Balad, à 70 km au nord de la capitale.
L'EI s'était emparé de vastes pans du territoire irakien à la faveur d'une offensive fulgurante en juin 2014. Mais les forces gouvernementales ont depuis repris du terrain avec le soutien aérien de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis ainsi que celui de combattants de tribus et milices locales.
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