Le préfet du département de Dagana, Abdou Bodian, a ouvert hier à Richard-Toll, un atelier sur les techniques aquacoles, qui a regroupé plus de trente promoteurs privés de la zone Nord.
Supervisé et animé par Abdoulaye Niane, Mamadou Sène et autres experts de l'Agence Nationale de l'Aquaculture (Ana), ce séminaire a permis au responsable de l'axe Nord (Saint-Louis, Louga et Matam) de cette agence, Ahmadou Tidiane Camara, de rappeler que cette formation a pour objectifs de faire acquérir aux bénéficiaires, les techniques d'élevage des poissons d'eaux douce et saumâtre, notamment, le tilapia (famille des carpes), le poisson chat et le mulet.
L'offre des produits halieutiqsues sur le marché sénégalais, selon M.Camara, s'amoindrit face à une demande croissante due à une croissance démographique (2,8% par an) qui ne cesse d'augmenter depuis quelques années. A cela, s'ajoute le renchérissement des prix du poisson au moment où le pouvoir d'achat de la majoruté de la population, s'affaiblit.
Il s'impose dès lors, a laissé entendre Ahmadou Camara, d'impulser des secteurs qui ont des taux de croissance importants, comme l'aquaculture qui est considérée comme un sous-secteur à fort coefficient de main d'oeuvre et peut constituer aussi une réponse à la problèmatique de l'emploi au Sénégal.
Compte tenu également du potentiel aquacole dont dispose notre pays (réseau hydrographique relativement important) et des opportunités réelles d'investissement dans ce sous-secteur, l'aquaculture a été retenue comme pilier dans la stratégie de croissance accélérée (Sca).
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le Sénégal vient d'adopter sa stratégie nationale de développement économique et social (Sndes 2013/2017) et a inscrit l'aquaculture comme secteur prioritaire à développer pour faire face aux défis liés à la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et à l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Face à la persistance de la dégradation de l'environnement et des ressources naturelles, les arrangements institutionnels actuels ont permis ainsi, d'intégrer l'aquaculture au sein de l'écosystème élargi, de telle sorte qu'elle favorise le développement durable, l'équité et la résilience des systèmes socio-écologiques interdépendants.
Conscient de tous ces enjeux et de toutes ces opportunités, le gouvernement du Sénégal, à en croire M. Camara, a créé le 8 avril 2011, l'Ana, chargée de mettre en oeuvre cette politique aquacole et d'encadrer les opérateurs privés.
Avec l'appui de la Fao, a ajouté M. Camara, cette agence prône la promotion d'une aquaculture commerciale privée, compétitive, capable de générer des profits intéressants tout en étant socialement équitable, respectueuse de l'environnement et techniquement maîtrisée par les promoteurs intéressés.
Après trois jours de formation, a précisé Abdoulaye Niane, ces promoteurs privés auront des connaissances sur les techniques de production d'aliment, les bonnes pratiques aquacoles et renforceront leurs capacités techniques en gestion des activités et en aménagement d'infrastructures aquacoles (cages flottantes, étangs et bassins).
Le Sénégal, selon M. Niane, a bénéficié grâce à la Fao, d'un Plan Stratégique Opérationnel (Pso) depuis 2009. Pour sa mise en nOeuvre, l'Ana a lancé une série d'activités à travers le pays, dans les espaces aquatiques d'eau douce et saumâtre.
Cependant, a souligné M.Niane, ses efforts se heurtent à plusieurs contraintes, notamment, la faiblesse des capacités du secteur privé à conduire de façon économique et durable, les différents segments de production de la filière aquacole. Les deux projets Tcp/Sen/3305 et Tcp/Sen/3307 financés par la Fao et en cours de réalisation, visent à lever ces contraintes.
Mamadou Sène, expert en aquaculture, a présenté des modules qui s'articulent autour des systèmes d'élevage, de la formulation et de la fabrication des aliments, des aménagements des infrastructures aquacoles, de la gestion de l'entreprise, de l'hygiène, de la qualité et de la sécurité des produits.
Mbagnick Kharachi Diagne
Supervisé et animé par Abdoulaye Niane, Mamadou Sène et autres experts de l'Agence Nationale de l'Aquaculture (Ana), ce séminaire a permis au responsable de l'axe Nord (Saint-Louis, Louga et Matam) de cette agence, Ahmadou Tidiane Camara, de rappeler que cette formation a pour objectifs de faire acquérir aux bénéficiaires, les techniques d'élevage des poissons d'eaux douce et saumâtre, notamment, le tilapia (famille des carpes), le poisson chat et le mulet.
L'offre des produits halieutiqsues sur le marché sénégalais, selon M.Camara, s'amoindrit face à une demande croissante due à une croissance démographique (2,8% par an) qui ne cesse d'augmenter depuis quelques années. A cela, s'ajoute le renchérissement des prix du poisson au moment où le pouvoir d'achat de la majoruté de la population, s'affaiblit.
Il s'impose dès lors, a laissé entendre Ahmadou Camara, d'impulser des secteurs qui ont des taux de croissance importants, comme l'aquaculture qui est considérée comme un sous-secteur à fort coefficient de main d'oeuvre et peut constituer aussi une réponse à la problèmatique de l'emploi au Sénégal.
Compte tenu également du potentiel aquacole dont dispose notre pays (réseau hydrographique relativement important) et des opportunités réelles d'investissement dans ce sous-secteur, l'aquaculture a été retenue comme pilier dans la stratégie de croissance accélérée (Sca).
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le Sénégal vient d'adopter sa stratégie nationale de développement économique et social (Sndes 2013/2017) et a inscrit l'aquaculture comme secteur prioritaire à développer pour faire face aux défis liés à la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et à l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Face à la persistance de la dégradation de l'environnement et des ressources naturelles, les arrangements institutionnels actuels ont permis ainsi, d'intégrer l'aquaculture au sein de l'écosystème élargi, de telle sorte qu'elle favorise le développement durable, l'équité et la résilience des systèmes socio-écologiques interdépendants.
Conscient de tous ces enjeux et de toutes ces opportunités, le gouvernement du Sénégal, à en croire M. Camara, a créé le 8 avril 2011, l'Ana, chargée de mettre en oeuvre cette politique aquacole et d'encadrer les opérateurs privés.
Avec l'appui de la Fao, a ajouté M. Camara, cette agence prône la promotion d'une aquaculture commerciale privée, compétitive, capable de générer des profits intéressants tout en étant socialement équitable, respectueuse de l'environnement et techniquement maîtrisée par les promoteurs intéressés.
Après trois jours de formation, a précisé Abdoulaye Niane, ces promoteurs privés auront des connaissances sur les techniques de production d'aliment, les bonnes pratiques aquacoles et renforceront leurs capacités techniques en gestion des activités et en aménagement d'infrastructures aquacoles (cages flottantes, étangs et bassins).
Le Sénégal, selon M. Niane, a bénéficié grâce à la Fao, d'un Plan Stratégique Opérationnel (Pso) depuis 2009. Pour sa mise en nOeuvre, l'Ana a lancé une série d'activités à travers le pays, dans les espaces aquatiques d'eau douce et saumâtre.
Cependant, a souligné M.Niane, ses efforts se heurtent à plusieurs contraintes, notamment, la faiblesse des capacités du secteur privé à conduire de façon économique et durable, les différents segments de production de la filière aquacole. Les deux projets Tcp/Sen/3305 et Tcp/Sen/3307 financés par la Fao et en cours de réalisation, visent à lever ces contraintes.
Mamadou Sène, expert en aquaculture, a présenté des modules qui s'articulent autour des systèmes d'élevage, de la formulation et de la fabrication des aliments, des aménagements des infrastructures aquacoles, de la gestion de l'entreprise, de l'hygiène, de la qualité et de la sécurité des produits.
Mbagnick Kharachi Diagne