Les faits qui lui ont valu une comparution à la barre de la Cour d’assises de Saint-Louis se sont passés dans la nuit du 11 au 12 janvier 2009. Lors d’une opération de sécurisation, les éléments de la brigade des recherches du commissariat de police de Fatick avaient effectué une descente au domicile de Lamarana où ils ont trouvé, dans sa chambre, dix cornets de chanvre indien. Quelques mois avant cette date, le mis en cause faisait l’objet d’intenses recherches à la suite de la découverte chez lui d’un sceau contenant 600 grammes de chanvre indien soigneusement gardé dans un poulailler à proximité de la fenêtre de sa chambre.
Interrogé sur les faits, Lamarana Diallo a soutenu mordicus ne pas être un trafiquant de chanvre indien, précisant n’avoir jamais été possesseur de chanvre indien. «Les policiers ne m’ont même pas montré les cornets de chanvre indien qu’ils auraient trouvés dans ma chambre. Ils m’ont juste dit qu’ils en avaient fait la découverte. Je ne suis non plus propriétaire des 600 grammes de chanvre indien découverts chez moi lors de la première descente des policiers», persistait le Fatickois.
Son avocat Me Sidy Seck a demandé la disqualification des faits en détention en vue d’une consommation personnelle pour lui faire bénéficier d’une application bienveillante de la loi. Selon Me Seck, son client n’a été condamné que sur la base de rumeurs qui faisaient de lui un trafiquant de drogue. «Au vu du dossier, son client peut parfaitement être acquitté». L’avocat général a, quant à lui, requis de la Cour la confirmation de l’arrêt de condamnation.
Pour Ababacar Diop, le dossier comporte suffisamment d’éléments juridiques pouvant asseoir la culpabilité de l’accusé du chef de trafic de chanvre indien. La configuration de la drogue saisie témoigne de la constance, pense-t-il, de l’objectif de vente. La cour d’assises a finalement répondu favorablement à la demande de la défense en requalifiant les faits en détention de chanvre indien et condamné Lamarana Diallo à trois ans ferme et au paiement d’une amende de 900.000 F Cfa.
Saliou Fatma LÔ
Le Soleil
Interrogé sur les faits, Lamarana Diallo a soutenu mordicus ne pas être un trafiquant de chanvre indien, précisant n’avoir jamais été possesseur de chanvre indien. «Les policiers ne m’ont même pas montré les cornets de chanvre indien qu’ils auraient trouvés dans ma chambre. Ils m’ont juste dit qu’ils en avaient fait la découverte. Je ne suis non plus propriétaire des 600 grammes de chanvre indien découverts chez moi lors de la première descente des policiers», persistait le Fatickois.
Son avocat Me Sidy Seck a demandé la disqualification des faits en détention en vue d’une consommation personnelle pour lui faire bénéficier d’une application bienveillante de la loi. Selon Me Seck, son client n’a été condamné que sur la base de rumeurs qui faisaient de lui un trafiquant de drogue. «Au vu du dossier, son client peut parfaitement être acquitté». L’avocat général a, quant à lui, requis de la Cour la confirmation de l’arrêt de condamnation.
Pour Ababacar Diop, le dossier comporte suffisamment d’éléments juridiques pouvant asseoir la culpabilité de l’accusé du chef de trafic de chanvre indien. La configuration de la drogue saisie témoigne de la constance, pense-t-il, de l’objectif de vente. La cour d’assises a finalement répondu favorablement à la demande de la défense en requalifiant les faits en détention de chanvre indien et condamné Lamarana Diallo à trois ans ferme et au paiement d’une amende de 900.000 F Cfa.
Saliou Fatma LÔ
Le Soleil