Yélimane Fall a choisi l’art plastique pour partager une bonne partie de ses recherches avec ses contemporains. Sa source d’inspiration, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur du mouridisme. Son bureau est composé de deux petites pièces contigües aménagées dans les locaux du complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine. Des tableaux, les uns aussi merveilleux que les autres, tapissent de part et d’autre les quatre murs. De belles calligraphies séduisent par les arabesques et une esthétique qui fascine. Une photo de Cheikh Ibrahima Fall (guide des Baye fall) est accrochée sur un mur. Une autre photo de Cheikh Ahmadou Bamba est perceptible sur le mur de la pièce intérieure. Surnommé le « Mesager de la foi », cet ancien directeur de dessin industriel, puis directeur administratif dans une société sénégalaise est un expert de la calligraphie arabe d’expression négro-africaine.
Cinquante œuvres dans les musées américains
Il a été récemment nommé « calligraphe de la génération » au Maroc, à l’occasion du colloque organisé par les Américains sur le Sahara occidental. Une sorte de consécration qui représente, pour lui, la plus haute distinction à laquelle un calligraphe peut prétendre. « Je bougeais régulièrement pour aller présenter mes œuvres dans les universités et musées américains, mais en 2012, c’est parce que j’étais trop pris que je n’avais pas pu repartir », soutient-il.
Pourtant, cet artiste de dimension internationale est loin de jouir, au Sénégal et en Afrique, d’une grande popularité à la dimension de son talent. Par contre, le grand talent du « Messager de la foi » est hautement apprécié à l’extérieur du pays. « J’ai une cinquantaine d’œuvres dans les musées américains », précise-t-il.
A l’étranger, il anime des conférences dans les campus occidentaux, participe à des colloques entre autres activités qui rythment ses séjours périodiques à l’extérieur. Il continue à faire des expositions particulièrement aux Etats-Unis dont il garde un bon souvenir de l’exposition qu’il a tenu à Los Angeles, au « Fowler Museum of the cultural history ». Cet artiste de dimension internationale veut mettre sur pied un institut de la calligraphie arabe au Sénégal. «Il n’en existe pas en Afrique de l’Ouest », a-t-il rétorqué. « Il faut peut-être aller jusqu’au Maroc pour rencontrer de rares calligraphes », poursuit-il avant d’ajouter : « c’est pourquoi, je m’évertue à réaliser ce projet au Sénégal. Je tends la main à ceux qui voudraient être partenaires pour la réalisation de ce projet dans les meilleurs délais».
Déjà, Yélimane Fall a acquis un site au village de Gandiol, sis dans la région de Diourbel. « Je suis en train de payer le terrain en question », confie-t-il. En attendant, l’artiste veut organiser des cours d’été en partenariat avec le Warc (West africain research center) à l’intention des nombreux adeptes de cette spécialité. « Le temps que l’institut soit une réalité, ceux qui voudront être initiés à la calligraphie arabe pourront profiter des cours d’été », propose Yélimane Fall.
Le Soleil
Cinquante œuvres dans les musées américains
Il a été récemment nommé « calligraphe de la génération » au Maroc, à l’occasion du colloque organisé par les Américains sur le Sahara occidental. Une sorte de consécration qui représente, pour lui, la plus haute distinction à laquelle un calligraphe peut prétendre. « Je bougeais régulièrement pour aller présenter mes œuvres dans les universités et musées américains, mais en 2012, c’est parce que j’étais trop pris que je n’avais pas pu repartir », soutient-il.
Pourtant, cet artiste de dimension internationale est loin de jouir, au Sénégal et en Afrique, d’une grande popularité à la dimension de son talent. Par contre, le grand talent du « Messager de la foi » est hautement apprécié à l’extérieur du pays. « J’ai une cinquantaine d’œuvres dans les musées américains », précise-t-il.
A l’étranger, il anime des conférences dans les campus occidentaux, participe à des colloques entre autres activités qui rythment ses séjours périodiques à l’extérieur. Il continue à faire des expositions particulièrement aux Etats-Unis dont il garde un bon souvenir de l’exposition qu’il a tenu à Los Angeles, au « Fowler Museum of the cultural history ». Cet artiste de dimension internationale veut mettre sur pied un institut de la calligraphie arabe au Sénégal. «Il n’en existe pas en Afrique de l’Ouest », a-t-il rétorqué. « Il faut peut-être aller jusqu’au Maroc pour rencontrer de rares calligraphes », poursuit-il avant d’ajouter : « c’est pourquoi, je m’évertue à réaliser ce projet au Sénégal. Je tends la main à ceux qui voudraient être partenaires pour la réalisation de ce projet dans les meilleurs délais».
Déjà, Yélimane Fall a acquis un site au village de Gandiol, sis dans la région de Diourbel. « Je suis en train de payer le terrain en question », confie-t-il. En attendant, l’artiste veut organiser des cours d’été en partenariat avec le Warc (West africain research center) à l’intention des nombreux adeptes de cette spécialité. « Le temps que l’institut soit une réalité, ceux qui voudront être initiés à la calligraphie arabe pourront profiter des cours d’été », propose Yélimane Fall.
Le Soleil