Depuis plus de deux semaines, une affaire de viol présumé, opposant une femme du nom de Adji SARR et l’honorable député Ousmane SONKO, leader de PASTEF/Les Patriotes défraie la chronique au Sénégal.
Cette affaire, considérée comme privée, a rapidement pris la tournure d’un règlement de comptes politiques opposant les partisans du pouvoir et le PASTEF. Dénonçant les vices de forme dans la procédure de levée de son immunité parlementaire, Ousmane SONKO, qui avait d’abord annoncé son refus de répondre à la convocation de la Section de recherches, a finalement accepté de déférer à la convocation du juge d’instruction.
Ce changement de posture a été hautement salué par les acteurs politiques, les acteurs religieux et la société civile, tous soucieux de la paix sociale et de la stabilité nationale. Cependant, au moment où tout le monde espérait éviter la confrontation entre forces de l’ordre et partisans du PASTEF, le député Ousmane SONKO a été pris de force et conduit à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour d’autres chefs d’inculpation différents de ceux pour lesquels il a été convoqué.
Une situation très regrettable dans un État de droit. En effet, l’évocation de la thèse de « trouble à l’ordre public » pour arrêter dare-dare un opposant politique est insoutenable et éthiquement inacceptable. Au regard des efforts considérables consentis par les acteurs soucieux de la paix sociale, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS-Al WAHDA) regrette les vives tensions et dommages occasionnés depuis le début de cette crise.
Cette violence ambiante découle, dans une large mesure, d’une crise de confiance profonde des citoyens à la justice et aux institutions de la République qui sont censées jouer le rôle d’arbitre. Par ailleurs, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS-Al WAHDA) :
- prend l’État pour responsable de la situation actuelle qu’il pouvait bel et bien éviter en prenant toutes les mesures qui lui reviennent de droit ;
- rappelle que la sécurité et la préservation de la paix sociale relèvent de sa mission régalienne de l’État ;
- dénonce les arrestations arbitraires de citoyens dont le seul tort est d’exprimer leurs opinions ;
- appelle au respect des libertés individuelles et collectives qu’il est censé garantir ;
- invite les protagonistes au calme et à la sérénité ;
- salue l’implication des religieux, des acteurs politiques et de la société civile pour un dénouement heureux de la situation ;
- prie pour la paix sociale et la stabilité nationale.
Fait à Dakar, le 04 mars 2021
Le Président
Cheikh Matar KEBE
Cette affaire, considérée comme privée, a rapidement pris la tournure d’un règlement de comptes politiques opposant les partisans du pouvoir et le PASTEF. Dénonçant les vices de forme dans la procédure de levée de son immunité parlementaire, Ousmane SONKO, qui avait d’abord annoncé son refus de répondre à la convocation de la Section de recherches, a finalement accepté de déférer à la convocation du juge d’instruction.
Ce changement de posture a été hautement salué par les acteurs politiques, les acteurs religieux et la société civile, tous soucieux de la paix sociale et de la stabilité nationale. Cependant, au moment où tout le monde espérait éviter la confrontation entre forces de l’ordre et partisans du PASTEF, le député Ousmane SONKO a été pris de force et conduit à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour d’autres chefs d’inculpation différents de ceux pour lesquels il a été convoqué.
Une situation très regrettable dans un État de droit. En effet, l’évocation de la thèse de « trouble à l’ordre public » pour arrêter dare-dare un opposant politique est insoutenable et éthiquement inacceptable. Au regard des efforts considérables consentis par les acteurs soucieux de la paix sociale, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS-Al WAHDA) regrette les vives tensions et dommages occasionnés depuis le début de cette crise.
Cette violence ambiante découle, dans une large mesure, d’une crise de confiance profonde des citoyens à la justice et aux institutions de la République qui sont censées jouer le rôle d’arbitre. Par ailleurs, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS-Al WAHDA) :
- prend l’État pour responsable de la situation actuelle qu’il pouvait bel et bien éviter en prenant toutes les mesures qui lui reviennent de droit ;
- rappelle que la sécurité et la préservation de la paix sociale relèvent de sa mission régalienne de l’État ;
- dénonce les arrestations arbitraires de citoyens dont le seul tort est d’exprimer leurs opinions ;
- appelle au respect des libertés individuelles et collectives qu’il est censé garantir ;
- invite les protagonistes au calme et à la sérénité ;
- salue l’implication des religieux, des acteurs politiques et de la société civile pour un dénouement heureux de la situation ;
- prie pour la paix sociale et la stabilité nationale.
Fait à Dakar, le 04 mars 2021
Le Président
Cheikh Matar KEBE