" Nous devons agir et vite pour préserver l’île de Saint-Louis et éviter que l’UNESCO ne la retire de la liste Patrimoine mondial de l’humanité et ne l’inscrive sur celle du Patrimoine mondial en péril ", a-t-il déclaré.
Le directeur du Patrimoine culturel intervenait lors d’une réunion spéciale du comité régional de développement (CRD) consacré au sujet. Il s’agissait pour les participants de formuler des recommandations allant dans le sens de la préservation de l’architecture de la ville classée patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000.
Les agressions et autres formes de dégradations sur l’architecture de l’île ont notamment poussé l’UNESCO à sommer le Sénégal de prendre des mesures urgentes pour inverser cette tendance, lors de sa 40ème session tenue en juillet dernier à Istanbul (Turquie).
« Le comité du patrimoine mondial exprime sa préoccupation quant à l’état important de dégradation et le manque de restauration et d’entretien de plusieurs bâtiments historiques, et le faible niveau de mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi réactif dépêchée sur place en 2014 « , lit-on dans un communiqué rendue publique par l’UNESCO à l’issue de sa session d’Istanbul.
L’UNESCO avait ainsi sommé le Sénégal de mettre en place des dispositions précisant les modalités de gestion et de prise de décision ainsi que les moyens permettant de renforcer la collaboration entre les parties prenantes.
" Les participants au CRD ont souligné la nécessité d’améliorer la gouvernance de la gestion du patrimoine par la création d’une structure fédérateur (…)’’, a signalé Abdou Aziz Guissé.
Selon M. Guissé, cette rencontre a aussi préconisé que les ressources nécessaires soient dégagées pour « la réhabilitation des bâtiments’’. Les participants ont de même relevé " l’importance de sensibiliser les populations et les porteurs de projet sur la préservation du site" .
Aussi la mise en œuvre de ces recommandations constituera-t-elle un des axes de travail d’un conseil interministériel prévue jeudi prochain à Dakar.
La réunion qui sera présidée par le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, portera exclusivement sur les mesures que le Sénégal entend prendre pour répondre aux exigences de l’UNESCO.
Ces mesures font l’objet d’un rapport qui sera évalué par la prochaine session du comité du patrimoine de l’UNESCO prévu à Cracovie en Pologne en juin prochain, a appris l’agence de presse sénégalaise lors de la réunion.
L’île de Saint-Louis, quelquefois présentée comme la porte de l’Afrique occidentale sur l’Océan Atlantique.
Nichée entre les deux bras de l’embouchure du fleuve Sénégal, elle jouit d’un environnement né d’un mariage entre un paysage terrien et fluvial.
Premier comptoir français sur la côte atlantique de l’Afrique (1659), Saint-Louis fut une plaque tournante du commerce de la gomme arabique, des esclaves, de l’or, des peaux et d’autres produits.
Cette petite citée océanique a été la capitale politique de l’Afrique occidentale française (AOF) jusqu’en 1902, et la capitale du Sénégal et de la Mauritanie jusqu’en 1957.
" C’est l’ensemble de ces valeurs historiques et culturelles qui s’ajoutent à la beauté légendaire de son paysage urbain qui confèrent à la vieille ville sa qualité esthétique et son identité promues au rang de patrimoine de l’humanité par l’UNESCO ", a noté le directeur du Patrimoine culturel.
APS
Le directeur du Patrimoine culturel intervenait lors d’une réunion spéciale du comité régional de développement (CRD) consacré au sujet. Il s’agissait pour les participants de formuler des recommandations allant dans le sens de la préservation de l’architecture de la ville classée patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000.
Les agressions et autres formes de dégradations sur l’architecture de l’île ont notamment poussé l’UNESCO à sommer le Sénégal de prendre des mesures urgentes pour inverser cette tendance, lors de sa 40ème session tenue en juillet dernier à Istanbul (Turquie).
« Le comité du patrimoine mondial exprime sa préoccupation quant à l’état important de dégradation et le manque de restauration et d’entretien de plusieurs bâtiments historiques, et le faible niveau de mise en œuvre des recommandations de la mission de suivi réactif dépêchée sur place en 2014 « , lit-on dans un communiqué rendue publique par l’UNESCO à l’issue de sa session d’Istanbul.
L’UNESCO avait ainsi sommé le Sénégal de mettre en place des dispositions précisant les modalités de gestion et de prise de décision ainsi que les moyens permettant de renforcer la collaboration entre les parties prenantes.
" Les participants au CRD ont souligné la nécessité d’améliorer la gouvernance de la gestion du patrimoine par la création d’une structure fédérateur (…)’’, a signalé Abdou Aziz Guissé.
Selon M. Guissé, cette rencontre a aussi préconisé que les ressources nécessaires soient dégagées pour « la réhabilitation des bâtiments’’. Les participants ont de même relevé " l’importance de sensibiliser les populations et les porteurs de projet sur la préservation du site" .
Aussi la mise en œuvre de ces recommandations constituera-t-elle un des axes de travail d’un conseil interministériel prévue jeudi prochain à Dakar.
La réunion qui sera présidée par le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, portera exclusivement sur les mesures que le Sénégal entend prendre pour répondre aux exigences de l’UNESCO.
Ces mesures font l’objet d’un rapport qui sera évalué par la prochaine session du comité du patrimoine de l’UNESCO prévu à Cracovie en Pologne en juin prochain, a appris l’agence de presse sénégalaise lors de la réunion.
L’île de Saint-Louis, quelquefois présentée comme la porte de l’Afrique occidentale sur l’Océan Atlantique.
Nichée entre les deux bras de l’embouchure du fleuve Sénégal, elle jouit d’un environnement né d’un mariage entre un paysage terrien et fluvial.
Premier comptoir français sur la côte atlantique de l’Afrique (1659), Saint-Louis fut une plaque tournante du commerce de la gomme arabique, des esclaves, de l’or, des peaux et d’autres produits.
Cette petite citée océanique a été la capitale politique de l’Afrique occidentale française (AOF) jusqu’en 1902, et la capitale du Sénégal et de la Mauritanie jusqu’en 1957.
" C’est l’ensemble de ces valeurs historiques et culturelles qui s’ajoutent à la beauté légendaire de son paysage urbain qui confèrent à la vieille ville sa qualité esthétique et son identité promues au rang de patrimoine de l’humanité par l’UNESCO ", a noté le directeur du Patrimoine culturel.
APS