De la nécessité de réparer le préjudice économique qu'à subi la zone du Gandiolais par le fait de l'installation de la brèche sur le fleuve sénégal.
Avec les inondations de 2003, la ville de Saint-Louis a subi de fortes inondations du fait de son défaut de canalisation. Ainsi, dans la précipitaion, le régime de Wade avec le manque de lucidité des autorités locales de saint-louis de l'époque ont eu la malheureuse idée de creuser une bréche pour évacuer l'eau du fleuve vers la mer à hauteur d'hydrobase. Cette action irréfléchie de la part de ces autorités qu je viens de nommer à certes diminuer les inondations à Saint-Louis pour une petite durée car la ville est toujours sujette à des inondations lors de l'hivernage.
Mais, si j'ai choisi de m'exprimer sur ce point c'est parce que j'ai des raisons suffisantes de le faire.
En effet, la bréche se trouve dans la zone du Gandiolais. Cette partie de saint-louis où il faisait bon de vivre grâce à ses potentialités économiques. Mais hélas l'installation de la bréche par des techniciens marocains qui n'ont même pas pris le soin de faire une étude d'impact qu'aurait eu cette catastrophe naturelle dans la vie des populations de la zone. La brèche a anéanti toutes les potentialités économiques du Gandiolais.
D'abord sur le plan de l'agriculture, gandiol à l'instar de la zone des Niayes est une zone de maraîchage par excellence. Avant la création de la bréche, la ville de Saint-Louis ne manquait de rien en ce qui concerne les légumes car on pouvait tout cultiver dans cette zone. Mais actuellement, pour exercer le maraîchage, la population gandiolaise ne est privée d'eau douce indispensable à la culture maraîchére. Il y a une réelle crise agricole dans la zone. Les terres arables se font rares. Pour en trouver, il faut faire 3 à 4 kms dans la brousse avec des puits de plus de 15m de profondeur.
Ainsi, la jeunesse, face au faible rendement de l'agriculture à abandonner ce secteur pour l’émigration clandestine en Espagne où du moins pour aller en ville et accentuer ainsi l'exode rurale. La zone du gandiolais a toujours été le grenier à légumes de la région de Saint-Louis et même de la Mauritanie qu’elle approvisionnait en carottes, mais depuis la création de la brèche, elle a perdu son poids dans l’économie régionale.
Concernant, le secteur de la pêche, Gandiol est privée de ses ressources halieutiques. En effet, avant l'installation de la brèche, on arrivait à pêcher n'importe quelle poisson douce dans la zone. Mais, avec l'avenement de la brèche, GANDIOL a vu réduit à néant son potentiel en ressources halieutiques. Aussi, la brèche a tué l'ancienne embouchure du fleuve sénégal. Ainsi, nos parents pêcheurs ne pouvant plus l'emprunter pour aller à la pêche se sont rabattus en premier lieu sur la brèche. Mais, avec son lot d'accidents de pirogues et les nombres de morts qu'elle a causé, a fini de les en dissuader. Le gandiol ne nourri plus sa population en poisson. Le pouvoir d’achat des populations locales est aujourd’hui très faible voire inexistant dans la plupart des villages de la Communauté rurale.
En somme, la crise agricole combinée à celle de la pêche consécutive à la réduction des ressources halieutiques se sont traduites par une importante réduction des opportunités économiques pour les jeunes. L’absence d’opportunités est aussi liée à l’inexistence d’équipements dynamiques. Cette situation contribue à l’aggravation de la pauvreté, déjà palpable dans de nombreuses localités de la Communauté rurale de Ndiébéne GANDIOL. La salinisation des sols et des eaux due à la brèche qui fragilisent l’environnement agro-écologique.
Concernant en fin la dégradation de l’environnement, la zone du GANDIOLAIS a un joli littoral qui couvre une cinquantaine de kilomètres. Ce littoral est très gravement menacé par l’avancé de la mer qui si on y prend garde finira par le faire disparaitre bien sûr après avoir englouti les villages riverains du littoral. En fait, le Gandiolais constitue une zone stratégique avec son parc : le parc national de la langue de barbarie, et sa réserve : la réserve des animaux sauvages de Ngeumbeul qui sont d’une importance internationale. L’avancé de la mer et la dégradation des conditions climatiques risquent de priver la communauté rurale des atouts touristiques et du coût d’amoindrir ses potentialités économiques.
C'est après ce diagnostic amer que je demande sollenellement à son excellence M le Président de la République du Sénégal M Macky SALL, de bien vouloir réparer ce préjudice économique qu'a subi la population du Gandiolais causé par la main inexperte de Ousmane Masseck Ndiaye et de celle d'Abdoulaye Wade. En fait, grande a été m'a joie lorsque j'ai appris que le conseil des ministres sera délocalisée à Saint-Louis. L'occasion ne pouvait mieux se présenter pour moi d'exprimer mon désaroi avec l'attente d'une satisfaction de la part de votre gouvernement.
Avec votre abnégation je présumme que la zone du Gandiolais retrouvera son prestige d'antan. Car, la zone du Gandiolais dispose de potentialités économiques enviables avec son joli littoral et l’embouchure naturel inouï, matérielles et physiques, avec l’aide de l' Etat et des partenaires techniques et financiers peuvent assurer son émergence est atteindre le pari du développement local.
Maodo MBAYE, Me es sciences juridiques option collectivités locales à l'UGB President sortant de l'Association des Etudiants ressortissants de Gandiol à l'université Gaston Berger de Saint-Louis
E-mail: mbaye.maodo@hotmail.com.
Avec les inondations de 2003, la ville de Saint-Louis a subi de fortes inondations du fait de son défaut de canalisation. Ainsi, dans la précipitaion, le régime de Wade avec le manque de lucidité des autorités locales de saint-louis de l'époque ont eu la malheureuse idée de creuser une bréche pour évacuer l'eau du fleuve vers la mer à hauteur d'hydrobase. Cette action irréfléchie de la part de ces autorités qu je viens de nommer à certes diminuer les inondations à Saint-Louis pour une petite durée car la ville est toujours sujette à des inondations lors de l'hivernage.
Mais, si j'ai choisi de m'exprimer sur ce point c'est parce que j'ai des raisons suffisantes de le faire.
En effet, la bréche se trouve dans la zone du Gandiolais. Cette partie de saint-louis où il faisait bon de vivre grâce à ses potentialités économiques. Mais hélas l'installation de la bréche par des techniciens marocains qui n'ont même pas pris le soin de faire une étude d'impact qu'aurait eu cette catastrophe naturelle dans la vie des populations de la zone. La brèche a anéanti toutes les potentialités économiques du Gandiolais.
D'abord sur le plan de l'agriculture, gandiol à l'instar de la zone des Niayes est une zone de maraîchage par excellence. Avant la création de la bréche, la ville de Saint-Louis ne manquait de rien en ce qui concerne les légumes car on pouvait tout cultiver dans cette zone. Mais actuellement, pour exercer le maraîchage, la population gandiolaise ne est privée d'eau douce indispensable à la culture maraîchére. Il y a une réelle crise agricole dans la zone. Les terres arables se font rares. Pour en trouver, il faut faire 3 à 4 kms dans la brousse avec des puits de plus de 15m de profondeur.
Ainsi, la jeunesse, face au faible rendement de l'agriculture à abandonner ce secteur pour l’émigration clandestine en Espagne où du moins pour aller en ville et accentuer ainsi l'exode rurale. La zone du gandiolais a toujours été le grenier à légumes de la région de Saint-Louis et même de la Mauritanie qu’elle approvisionnait en carottes, mais depuis la création de la brèche, elle a perdu son poids dans l’économie régionale.
Concernant, le secteur de la pêche, Gandiol est privée de ses ressources halieutiques. En effet, avant l'installation de la brèche, on arrivait à pêcher n'importe quelle poisson douce dans la zone. Mais, avec l'avenement de la brèche, GANDIOL a vu réduit à néant son potentiel en ressources halieutiques. Aussi, la brèche a tué l'ancienne embouchure du fleuve sénégal. Ainsi, nos parents pêcheurs ne pouvant plus l'emprunter pour aller à la pêche se sont rabattus en premier lieu sur la brèche. Mais, avec son lot d'accidents de pirogues et les nombres de morts qu'elle a causé, a fini de les en dissuader. Le gandiol ne nourri plus sa population en poisson. Le pouvoir d’achat des populations locales est aujourd’hui très faible voire inexistant dans la plupart des villages de la Communauté rurale.
En somme, la crise agricole combinée à celle de la pêche consécutive à la réduction des ressources halieutiques se sont traduites par une importante réduction des opportunités économiques pour les jeunes. L’absence d’opportunités est aussi liée à l’inexistence d’équipements dynamiques. Cette situation contribue à l’aggravation de la pauvreté, déjà palpable dans de nombreuses localités de la Communauté rurale de Ndiébéne GANDIOL. La salinisation des sols et des eaux due à la brèche qui fragilisent l’environnement agro-écologique.
Concernant en fin la dégradation de l’environnement, la zone du GANDIOLAIS a un joli littoral qui couvre une cinquantaine de kilomètres. Ce littoral est très gravement menacé par l’avancé de la mer qui si on y prend garde finira par le faire disparaitre bien sûr après avoir englouti les villages riverains du littoral. En fait, le Gandiolais constitue une zone stratégique avec son parc : le parc national de la langue de barbarie, et sa réserve : la réserve des animaux sauvages de Ngeumbeul qui sont d’une importance internationale. L’avancé de la mer et la dégradation des conditions climatiques risquent de priver la communauté rurale des atouts touristiques et du coût d’amoindrir ses potentialités économiques.
C'est après ce diagnostic amer que je demande sollenellement à son excellence M le Président de la République du Sénégal M Macky SALL, de bien vouloir réparer ce préjudice économique qu'a subi la population du Gandiolais causé par la main inexperte de Ousmane Masseck Ndiaye et de celle d'Abdoulaye Wade. En fait, grande a été m'a joie lorsque j'ai appris que le conseil des ministres sera délocalisée à Saint-Louis. L'occasion ne pouvait mieux se présenter pour moi d'exprimer mon désaroi avec l'attente d'une satisfaction de la part de votre gouvernement.
Avec votre abnégation je présumme que la zone du Gandiolais retrouvera son prestige d'antan. Car, la zone du Gandiolais dispose de potentialités économiques enviables avec son joli littoral et l’embouchure naturel inouï, matérielles et physiques, avec l’aide de l' Etat et des partenaires techniques et financiers peuvent assurer son émergence est atteindre le pari du développement local.
Maodo MBAYE, Me es sciences juridiques option collectivités locales à l'UGB President sortant de l'Association des Etudiants ressortissants de Gandiol à l'université Gaston Berger de Saint-Louis
E-mail: mbaye.maodo@hotmail.com.