Un manque d’inclusivité
Selon Anta Babacar, le gouvernement a raté l’occasion d’inclure les Sénégalais dans la conception de ce projet. Elle critique l’absence de consultations populaires et de participation des forces vives de la nation. « Où est la voix des Sénégalais dans ce référentiel qui, soi-disant, nous engage tous ? Ils ont trahi le ‘pacte citoyen’ qu’ils prétendent défendre. C’est un immense gâchis », déplore-t-elle.
L’urgence des besoins immédiats
En ce qui concerne la vision à l’horizon 2050, Anta Babacar souligne que les priorités du pays sont urgentes. « Les Sénégalais n’ont pas le luxe d’attendre trois décennies pour un changement hypothétique. Les populations ont faim, elles peinent à envoyer leurs enfants à l’école. Ce dont nous avons besoin, c’est d’abord d’un plan d’urgence, sur un maximum de deux ans, pour sortir les Sénégalais de la précarité. »
Un plan sans solutions concrètes
Sur le plan économique, Anta Babacar estime que les mesures annoncées manquent de courage et de clarté. « Les secteurs clés tels que l’agriculture et l’industrialisation sont à peine effleurés. Pourtant, c’est précisément là que se trouve une grande partie de la solution pour transformer notre pays », indique-t-elle. Elle déplore également l’absence de propositions solides pour la santé, l’éducation et la création d’emplois.
Des finances irréalistes
Quant au financement proposé par le gouvernement, Anta Babacar se montre sceptique. « 18 500 milliards sur cinq ans, avec un déficit budgétaire au-delà de 10 % ? C’est insoutenable. Ils disent ne plus vouloir recourir à l’endettement alors que la dette intérieure explose », s’inquiète-t-elle, avant de prévenir : « Si leur plan consiste à faire porter le fardeau de ce projet au peuple, en coupant les subventions et en continuant d’étrangler les plus pauvres, ils devraient s’attendre à voir les Sénégalais dans la rue. »
Un appel à l’action
À l’approche des élections législatives de 2024, Anta Babacar appelle les Sénégalais à se mobiliser pour un changement. « Ce gouvernement n’a ni la vision, ni la capacité de redresser notre pays. Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire, et les législatives de 2024 représentent une véritable opportunité pour remettre le pays sur les rails », a-t-elle conclu, exhortant le peuple à soutenir la coalition « Samm sa Kaddu ».
Avec EMEDIA
Selon Anta Babacar, le gouvernement a raté l’occasion d’inclure les Sénégalais dans la conception de ce projet. Elle critique l’absence de consultations populaires et de participation des forces vives de la nation. « Où est la voix des Sénégalais dans ce référentiel qui, soi-disant, nous engage tous ? Ils ont trahi le ‘pacte citoyen’ qu’ils prétendent défendre. C’est un immense gâchis », déplore-t-elle.
L’urgence des besoins immédiats
En ce qui concerne la vision à l’horizon 2050, Anta Babacar souligne que les priorités du pays sont urgentes. « Les Sénégalais n’ont pas le luxe d’attendre trois décennies pour un changement hypothétique. Les populations ont faim, elles peinent à envoyer leurs enfants à l’école. Ce dont nous avons besoin, c’est d’abord d’un plan d’urgence, sur un maximum de deux ans, pour sortir les Sénégalais de la précarité. »
Un plan sans solutions concrètes
Sur le plan économique, Anta Babacar estime que les mesures annoncées manquent de courage et de clarté. « Les secteurs clés tels que l’agriculture et l’industrialisation sont à peine effleurés. Pourtant, c’est précisément là que se trouve une grande partie de la solution pour transformer notre pays », indique-t-elle. Elle déplore également l’absence de propositions solides pour la santé, l’éducation et la création d’emplois.
Des finances irréalistes
Quant au financement proposé par le gouvernement, Anta Babacar se montre sceptique. « 18 500 milliards sur cinq ans, avec un déficit budgétaire au-delà de 10 % ? C’est insoutenable. Ils disent ne plus vouloir recourir à l’endettement alors que la dette intérieure explose », s’inquiète-t-elle, avant de prévenir : « Si leur plan consiste à faire porter le fardeau de ce projet au peuple, en coupant les subventions et en continuant d’étrangler les plus pauvres, ils devraient s’attendre à voir les Sénégalais dans la rue. »
Un appel à l’action
À l’approche des élections législatives de 2024, Anta Babacar appelle les Sénégalais à se mobiliser pour un changement. « Ce gouvernement n’a ni la vision, ni la capacité de redresser notre pays. Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire, et les législatives de 2024 représentent une véritable opportunité pour remettre le pays sur les rails », a-t-elle conclu, exhortant le peuple à soutenir la coalition « Samm sa Kaddu ».
Avec EMEDIA