Ils sont considérés comme des "miraculés". Deux bénévoles américains, le docteur Kent Brantly et son assistante Nancy Writebol, qui avaient contracté le virus Ebola lors de leur mission au Liberia, ont été "vraisemblablement sauvés" après avoir reçu plusieurs injections d’un sérum baptisé ZMapp. Aujourd'hui hospitalisés aux États-Unis, les deux patients seraient dans un état "stable", indique la chaîne américaine CNN. Ce sérum, un anticorps développé à base de cellules de souris infectées, a été conçu par la firme de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical Inc, basée à San Diego en Californie.
Les deux Américains, travaillant pour l'organisation caritative chrétienne Samaritan's Purse au Liberia, avaient reçu ce traitement expérimental – qui n’a été testé que sur le singe - alors qu’ils se trouvaient dans un état critique. Leurs symptômes s’étaient développés à trois jours d'intervalle, puis subitement aggravés.
Au neuvième jour de maladie, Kent Brantly pensait même qu'il allait mourir, raconte CNN. Très affaibli, il avait alors appelé sa femme pour lui dire adieu. L’appel fut heureusement prématuré. Après avoir reçu une dose de ce traitement unique, le médecin américain a montré une amélioration étonnante de son état. Presque miraculeuse : le lendemain matin, il était capable de se lever pour aller prendre une douche... Nancy Writebol, qui reçoit son injection après Kent, montre, elle aussi, de nets signes de rémission – quoique moins spectaculaires.
Les deux patients avaient été informés du caractère expérimental du traitement. Ils avaient toutefois décidé de l’essayer. À l’origine, Kent, 33 ans; souhaitait que Nancy, 59 ans, recoive la première dose du sérum, par intraveineuse. Mais le médecin a finalement demandé à être prioritaire lorsque son état s'est brutalement déterioré. Selon des documents obtenus par CNN, quatre singes infectés par Ebola auraient survécu après avoir reçu une dose de ZMapp, 24 heures après l'apparition des premiers symptômes.
Ces tests avaient fait l'objet d'une publication dans les "Annales de l'académie américaine des sciences" (PNAS) en 2012, indique "Le Figaro", dans un article du mois de juillet. Administré dans les 48 heures suivant l'infection, il permettait une survie de deux tiers des animaux. "Mais quel effet aurait-il sur les deux patients américains, sachant que ceux-ci étaient contaminés depuis bien plus longtemps - neuf jours pour Brantly, six pour Writebol ?", s'interroge le quotidien français. À priori donc, un effet bénéfique.
Reste à espérer que l'état des deux patients ne se déteriore pas à nouveau. Actuellement, le virus Ebola est mortel dans 70 % à 90 % des cas et l'épidémie a fait 887 morts en Afrique de l’Ouest depuis le début de l'année, indique l'OMS.
France24
Les deux Américains, travaillant pour l'organisation caritative chrétienne Samaritan's Purse au Liberia, avaient reçu ce traitement expérimental – qui n’a été testé que sur le singe - alors qu’ils se trouvaient dans un état critique. Leurs symptômes s’étaient développés à trois jours d'intervalle, puis subitement aggravés.
Au neuvième jour de maladie, Kent Brantly pensait même qu'il allait mourir, raconte CNN. Très affaibli, il avait alors appelé sa femme pour lui dire adieu. L’appel fut heureusement prématuré. Après avoir reçu une dose de ce traitement unique, le médecin américain a montré une amélioration étonnante de son état. Presque miraculeuse : le lendemain matin, il était capable de se lever pour aller prendre une douche... Nancy Writebol, qui reçoit son injection après Kent, montre, elle aussi, de nets signes de rémission – quoique moins spectaculaires.
Les deux patients avaient été informés du caractère expérimental du traitement. Ils avaient toutefois décidé de l’essayer. À l’origine, Kent, 33 ans; souhaitait que Nancy, 59 ans, recoive la première dose du sérum, par intraveineuse. Mais le médecin a finalement demandé à être prioritaire lorsque son état s'est brutalement déterioré. Selon des documents obtenus par CNN, quatre singes infectés par Ebola auraient survécu après avoir reçu une dose de ZMapp, 24 heures après l'apparition des premiers symptômes.
Ces tests avaient fait l'objet d'une publication dans les "Annales de l'académie américaine des sciences" (PNAS) en 2012, indique "Le Figaro", dans un article du mois de juillet. Administré dans les 48 heures suivant l'infection, il permettait une survie de deux tiers des animaux. "Mais quel effet aurait-il sur les deux patients américains, sachant que ceux-ci étaient contaminés depuis bien plus longtemps - neuf jours pour Brantly, six pour Writebol ?", s'interroge le quotidien français. À priori donc, un effet bénéfique.
Reste à espérer que l'état des deux patients ne se déteriore pas à nouveau. Actuellement, le virus Ebola est mortel dans 70 % à 90 % des cas et l'épidémie a fait 887 morts en Afrique de l’Ouest depuis le début de l'année, indique l'OMS.
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