Comme un retour à la source, « l’acte de ce jour me replonge dans ma vie professionnelle, riche d’enseignements, je veux parler de mon séjour à AfricaRice », tenait à dire le Dr Papa Abdoulaye Seck, très ému sous le coup du souvenir lorsqu’il exprimait toute sa joie de « s’acquitter d’un devoir, d’un agréable devoir de présider cette cérémonie d’inauguration...». Au cours de son allocution, il a parlé de la nécessité, pour l’Afrique, de se nourrir et de nourrir le reste du monde, car les rendements au niveau des pays asiatiques, réputés être producteurs de riz, s’amoindrissent d’année en année. En lieu et place d’une sécurité alimentaire où les importations et les exportations s’auto-équilibrent, Dr Seck a, encore, défendu la nécessité de tendre vers une autosuffisance alimentaire par une production forte et une recherche très poussée, seuls gages d’un développement durable.
Selon Dr Eric Tollens, Pca de AfricaRice qui conforte la conviction de son ancien étudiant (le ministre), en se fondant sur son expérience en Afrique, « une meilleure politique pour réaliser une sécurité alimentaire est justement d’accroître la production nationale et tendre vers l’autosuffisance, tout en créant des emplois pour procurer des revenus et réaliser de la valeur ajoutée locale, car c’est cela le développement durable et la réalisation, à terme, d’un statut de pays émergent ». Par ailleurs, Dr Tollens a rappelé que Dr Papa Abdoulaye Seck, dans ses analyses et publications, avait prédit la crise alimentaire de 2008.
Pour sa part, l’actuel directeur général, Harold Roy Macauley, se félicitant de la présence de son prédécesseur, a précisé que la réalisation de ce centre de formation aux métiers rizicoles n’est autre que « l’expression de la vision du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural du Sénégal, Dr Papa Abdoulaye Seck, quand il était le Dg de AfricaRice ».
Situé stratégiquement dans la vallée du fleuve Sénégal, le centre de formation aux métiers rizicoles, à vocation régionale, se veut une plateforme internationale pour renforcer les capacités techniques de toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur riz et entend, ainsi, contribuer à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté. Il faut rappeler que AfricaRice (Centre du Riz pour l’Afrique) est une « organisation panafricaine de recherche œuvrant pour l’amélioration des moyens d’existence en Afrique, par des activités scientifiques et des partenariats efficaces. Il est l’un des 15 centres internationaux de recherche agricole qui sont membres du consortium du CGIAR». A ce jour AfricaRice compte 25 pays membres qui couvrent les régions de l’Afrique de l’ouest, du centre, de l’est et du nord, notamment, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Ouganda, Centrafrique, RD Congo, Congo Brazzaville, Rwanda, Sénégal, Sierra Léone, Tchad, Togo. Son siège se trouve à Cotonou (Bénin) et une partie du personnel de recherche est également basée dans les autres stations de recherche au Sénégal, au Nigéria, en Tanzanie, à Madagascar, en Sierra Léone et en Côte d’Ivoire.
Cellule de communication du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural
Selon Dr Eric Tollens, Pca de AfricaRice qui conforte la conviction de son ancien étudiant (le ministre), en se fondant sur son expérience en Afrique, « une meilleure politique pour réaliser une sécurité alimentaire est justement d’accroître la production nationale et tendre vers l’autosuffisance, tout en créant des emplois pour procurer des revenus et réaliser de la valeur ajoutée locale, car c’est cela le développement durable et la réalisation, à terme, d’un statut de pays émergent ». Par ailleurs, Dr Tollens a rappelé que Dr Papa Abdoulaye Seck, dans ses analyses et publications, avait prédit la crise alimentaire de 2008.
Pour sa part, l’actuel directeur général, Harold Roy Macauley, se félicitant de la présence de son prédécesseur, a précisé que la réalisation de ce centre de formation aux métiers rizicoles n’est autre que « l’expression de la vision du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural du Sénégal, Dr Papa Abdoulaye Seck, quand il était le Dg de AfricaRice ».
Situé stratégiquement dans la vallée du fleuve Sénégal, le centre de formation aux métiers rizicoles, à vocation régionale, se veut une plateforme internationale pour renforcer les capacités techniques de toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur riz et entend, ainsi, contribuer à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté. Il faut rappeler que AfricaRice (Centre du Riz pour l’Afrique) est une « organisation panafricaine de recherche œuvrant pour l’amélioration des moyens d’existence en Afrique, par des activités scientifiques et des partenariats efficaces. Il est l’un des 15 centres internationaux de recherche agricole qui sont membres du consortium du CGIAR». A ce jour AfricaRice compte 25 pays membres qui couvrent les régions de l’Afrique de l’ouest, du centre, de l’est et du nord, notamment, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Ouganda, Centrafrique, RD Congo, Congo Brazzaville, Rwanda, Sénégal, Sierra Léone, Tchad, Togo. Son siège se trouve à Cotonou (Bénin) et une partie du personnel de recherche est également basée dans les autres stations de recherche au Sénégal, au Nigéria, en Tanzanie, à Madagascar, en Sierra Léone et en Côte d’Ivoire.
Cellule de communication du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural